(Minghui.org) Mme Zhang Shanying, 79 ans, est une fonctionnaire à la retraite de la ville de Hefei, dans la province de l’Anhui. Comme elle pratique le Falun Gong, elle a été harcelée à maintes reprises par la police locale.
Le 14 octobre 2021, le poste de police de Xiaoyaojin a rendu une « décision de surveillance résidentielle » à son encontre. La décision indiquait également qu’elle faisait partie d’un réseau criminel sans expliquer ce qu’était ce réseau.
En examinant les documents relatifs à son dossier, son avocat a découvert que le poste de police de Xiaoyaojin l’avait condamnée deux fois à une « détention administrative », une première fois en septembre 2016 et une seconde fois en avril 2020, sans qu’elle en ait été informée et sans qu’elle n’ait jamais été détenue. Avec la nouvelle décision de surveillance résidentielle, la police a établi un dossier contre elle et l’a transmis au parquet du district de Shushan.
Mme Zhang a été stupéfaite par la découverte de son avocat, car la police ne l’avait jamais informée des deux cas de détention administrative. Plus important encore, elle n’avait enfreint aucune loi en exerçant son droit constitutionnel à la liberté de croyance. Elle pense que la police l’a piégée et a violé elle-même la loi en essayant de la poursuivre en justice.
Vous trouverez ci-dessous plus de détails sur la persécution de Mme Zhang par la police.
Un jour de septembre 2016, trois hommes se sont présentés au domicile de Mme Zhang. L’un d’eux est entré par effraction et s’est rendu directement dans sa chambre à coucher. Lui et les deux autres hommes n’ont pas révélé leur nom ni montré de carte d’identité. Ils ont simplement dit qu’ils étaient du poste de police de Xiaoyaojin et lui ont ordonné de se rendre au poste de police, sans lui expliquer pourquoi.
Mme Zhang a refusé d’obtempérer et a dit qu’il était illégal pour eux d’entrer dans une habitation privée sans permission ou sans mandat de perquisition. Les policiers sont partis et ne sont pas revenus. Elle pensait que c’était la fin de l’épisode de harcèlement, mais elle a appris plus tard par son avocat que la police lui avait secrètement infligé une détention administrative, mentionnée dans le dossier la concernant, sans la prévenir ni la détenir.
Cependant, à partir de 2017, la police de Xiaoyaojin est retournée à répétition chez Mme Zhang pour la harceler chez elle. Lorsqu’ils sont venus la 16e fois, le 16 avril 2020, ils n’ont à nouveau montré aucune pièce d’identité et lui ont simplement ordonné de signer des déclarations de renoncement à sa croyance du Falun Gong. Mme Zhang a refusé, car aucune loi en Chine ne criminalise le Falun Gong.
Après le départ de la police, elle a appelé le poste de police, et un policier du nom de Shi a répondu au téléphone. Mme Zhang a expliqué que la pratique du Falun Gong était protégée par la Constitution et que la liste des sectes publiée par le ministère de la Sécurité publique n’avait jamais inclus le Falun Gong. Shi l’a arrêtée et l’a insultée, tout en calomniant le Falun Gong.
Plus tard, Shi a également appelé les enfants de Mme Zhang à de nombreuses reprises pour les menacer. Il les a même convoqués au poste de police pour qu’ils entendent la conversation téléphonique entre lui et leur mère.
Le 26 avril 2020, la police de Xiaoyaojin a trompé Mme Zhang pour qu’elle se rende au bureau de la sécurité de sa communauté, où un policier a déclaré qu’en appelant le poste de police, elle avait violé l’article 300 du droit pénal, qui stipule que toute personne utilisant une secte pour saper l’application de la loi doit être poursuivie dans toute la mesure permise par la loi. Ils ont même affirmé que son appel avait rendu Shi malade. Mme Zhang a réfuté cette allégation, affirmant qu’elle avait simplement appelé le poste de police pour signaler que la persécution du Falun Gong n’avait aucun fondement juridique. Elle a mis au défi la police d’expliquer à quelle application de la loi elle avait porté atteinte par son appel téléphonique. Elle a également demandé si Shi avait un dossier médical indiquant qu’il était tombé malade à cause de son appel téléphonique.
La police n’a pas pu répondre à ses questions et l’a laissée partir. Ils lui ont à nouveau délivré secrètement une détention administrative, l’inscrivant au dossier sans la notifier ni la détenir.
Le 14 octobre 2021, Wu Bin et deux agents du poste de police de Xiaoyaojin ont convoqué Mme Zhang au bureau de la sécurité de sa communauté. Après un bref interrogatoire, Wu lui a brusquement remis une décision de surveillance résidentielle et est parti.
Mme Zhang est devenue perplexe après avoir lu attentivement l’avis de décision de surveillance résidentielle. L’avis mentionnait qu’elle faisait partie d’un réseau criminel, « l’équipe 5.24 chargée de persuader les gens de démissionner du Parti communiste chinois (PCC) ». N’ayant aucune idée de ce qu’était « l’équipe 5.24 », elle a appelé le poste de police pour demander des précisions. On lui a dit que la décision serait expliquée en face à face.
Cependant, lorsque Wu Bin et Xie Hanmin du poste de police de Xiaoyaojin ont de nouveau rencontré Mme Zhang au bureau de la sécurité le 11 novembre 2021, Wu a prétendu que la réunion était une séance d’interrogatoire et a commencé à la questionner. Il lui a demandé si elle reconnaissait son crime et elle a répondu qu’elle n’avait enfreint aucune loi en pratiquant le Falun Gong.
Son mari, qui l’accompagnait, a dit qu’il n’existait aucun document officiel qualifiant le Falun Gong de secte. Xie l’a fait sortir et l’a menacé. Xie a également menacé sa fille, qui était là aussi, que sa mère serait soumise à une peine plus lourde puisque son attitude était mauvaise.
Wu et Xie n’ont rien dit au sujet de « l’équipe 5.24 ». Mme Zhang a appris plus tard par des pratiquants locaux que les autorités de Hefei avaient inventé de toutes pièces l’équipe 5.24 dans leur tentative de piéger les pratiquants locaux et de les accuser d’avoir travaillé en équipe le 24 mai pour persuader les gens de démissionner du PCC.
Après l’interrogatoire du 11 novembre, Xie a souvent appelé le fils de Mme Zhang, un chirurgien, même lorsqu’il était en déplacement professionnel. Ils lui ont également envoyé, ainsi qu’à sa sœur, des SMS pour les intimider, menaçant de suspendre la pension de leur mère et de la jeter en prison.
Personnes de contact au poste de police de Xiaoyaojin :
Xie Hanmin (directeur adjoint, en charge du dossier de Mme Zhang) : +86-18815652173
Wu Bin (policier) : +86-18815656015
Traduit de l’anglais