(Minghui.org) L’autre soir, j’ai lu les paroles d’un poème de Hong Yin III, et toutes sortes de sentiments et de pensées ont traversé mon esprit.
Maître Li Hongzhi a dit :
« … divinités et bouddhas tournent le Falun
Le sang des disciples du Fa lavent la terre
C’est pour le bien des êtres
Qu’il est lourd de te sauver »
(« Qu’il est lourd de te sauver », Hong Yin III)
Parmi les pratiquants que je connais, certains ont été condamnés et souffrent encore en prison aujourd’hui, d’autres ont été contraints de rester loin de chez eux ou de partir à l’étranger pour échapper à la persécution, tandis que d’autres encore ont été persécutés à mort. Lorsque je pense à eux, les larmes n’arrêtent pas de couler sur mon visage.
Récemment, le Parti communiste chinois (PCC) a lancé la campagne « Plan Zéro ». Les pratiquants ont été continuellement harcelés parce qu’ils refusaient de coopérer ou d’être soumis. Certains ont été emmenés de leur domicile ou de leur lieu de travail vers un centre de lavage de cerveau, d’autres ont été contraints de quitter leur domicile, et d’autres encore ont été surveillés par des caméras de surveillance. Même ceux qui n’ont pas rencontré ces difficultés ont ressenti une pression invisible. J’ai également ressenti un malaise indescriptible.
J’ai commencé à me cultiver dans le Falun Dafa en 1998, alors que j’étais trentenaire. Je n’ai jamais arrêté de clarifier la vérité sur Dafa auprès des gens et je ne me suis pas souciée des hauts et des bas que j’ai connus ces années-là. Avec l’aide de Maître Li (le fondateur de Dafa), j’ai aidé plus de 10 000 personnes à se retirer du PCC et de ses organisations pour la jeunesse.
Au fur et à mesure que je devenais plus mûre, je suis devenue de plus en plus reconnaissante des épreuves que le Maître a endurées pendant cette période de la rectification de Fa. J’ai compris pourquoi le caractère chinois « sauver » impliquait d’une certaine manière « supplier » et « persuader », comme lorsque nous avons persuadé les gens de démissionner du PCC, ce qui implique de « faire de son mieux encore et encore ».
Jia, une compagne de cultivation, est âgée de 80 ans. Elle n’a pas manqué un seul jour des exercices matinaux au cours de ses nombreuses années de cultivation dans Dafa. Elle émet la pensée droite à 6 heures du matin, puis, après le petit-déjeuner, elle sort pour parler aux gens des faits concernant Dafa. Elle sort, qu’il pleuve ou qu’il vente, sauf les week-ends où elle a d’autres obligations. Je l’ai accompagnée pour parler aux gens en face à face pendant la pandémie et j’ai beaucoup appris.
Nous avions convenu de nous rencontrer dans une gare routière. Comme j’habite loin, elle m’avait dit que cela ne la dérangerait pas si j’étais en retard. Elle a souvent réussi à faire démissionner deux ou trois personnes du PCC pendant qu’elle m’attendait. Parfois, je prenais mon petit-déjeuner à la gare, mais elle n’a jamais eu l’impression que je lui faisais perdre son temps. Je voyais un fossé entre nous. J’ai toujours reproché aux pratiquants d’être en retard lorsque j’attendais et je n’ai jamais eu le sentiment d’avoir un problème.
Jia a toujours accepté le rôle principal lorsque nous sortions pour clarifier la vérité sur Dafa et la persécution. Elle était différente de moi. Elle était dépourvue de scepticisme et ne s’inquiétait pas de perdre la face. Je choisissais toujours mes cibles avant d’approcher les gens, m’assurant que la personne était appropriée. Pour elle, peu importait que la personne soit un homme ou une femme, qu’elle soit âgée ou jeune. Elle traitait tout le monde de la même façon.
Lorsque quelqu’un hésitait ou n’exprimait pas son opinion, elle lui demandait toujours avec un sourire : « S’il vous plaît, retirez-vous de toutes les organisations du PCC dont vous êtes membre. Vous ne serez pas à l’abri de la pandémie si vous ne le faites pas. » Elle était heureuse pour les personnes qui acceptaient de démissionner. Pour ceux qui ne le faisaient pas, elle n’était pas dérangée et cherchait simplement la personne suivante.
Nous avons rencontré toutes sortes de personnes. Parfois, elles étaient froides et méprisantes, même si elle les abordait chaleureusement. Elle me disait toujours avec tolérance : « Elles ne comprennent tout simplement pas. Elles ne seraient pas comme ça si elles comprenaient. »
Une fois, elle a raconté les faits à un homme âgé alors que nous attendions à une station de bus pour rentrer chez nous. Le bus est rapidement arrivé et nous sommes montées à bord. À notre grande surprise, l’homme s’est mis à hurler lorsque la pratiquante a essayé de lui parler à nouveau : « Notre nation est si bonne et vous, vous remuez les choses et vous voulez que les gens démissionnent du PCC. » Certaines personnes à côté de nous lui ont fait écho, et ont également dit de mauvaises choses. Nous sommes donc descendues du bus à l’arrêt suivant.
La fois suivante où nous nous sommes rencontrées, Jia m’a dit : « J’espère que tu n’as pas été affectée. J’ai eu l’impression de ne pas avoir été à la hauteur la dernière fois et je craignais que cela ne t’affecte. » J’ai pensé : « Qu’a-t-elle fait de mal ? » Elle pense toujours aux besoins des autres en premier.
Une autre fois, nous étions dans la rue lorsqu’un homme âgé, tenant un panier, s’est avancé vers nous. Jia est allée le saluer et a commencé à lui parler des faits concernant la persécution. Il semblait réticent et se déplaçait de gauche à droite. Jia a fait un pas de côté avec lui et a reculé lorsqu’il a avancé. Je les ai observés et mes sentiments étaient indescriptibles.
Jia était plus âgée et avait une famille aisée. Cependant, elle sortait tous les jours pour se heurter aux expressions froides des gens, mais elle avait toujours le sourire et faisait de son mieux pour leur parler des faits. Je pense que les pratiquants de Dafa sont vraiment remarquables. Un peu plus tard, Jia est revenue, et j’ai demandé : « Comment ça s’est passé ? » Elle s’est exclamée avec joie : « Il a démissionné. Il était membre du PCC. » J’étais ravie.
L’expérience de la pratiquante Yi
Yi fait partie d’un groupe d’étude du Fa différent, je ne travaille donc pas beaucoup avec elle. Pendant la campagne « Plan zéro », j’ai lu sur le site web Minghui qu’elle avait été harcelée. J’ai ensuite entendu dire que l’association de quartier l’avait menacée avec l’emploi de son enfant pour la forcer à signer les documents de renoncement à Dafa. Elle n’a pas supporté le harcèlement et a été obligée de quitter son domicile.
Cependant, ses parents, non pratiquants, avaient tous une pensée droite et l’ont soutenue pour qu’elle puisse tenir tête au PCC. Elle est restée chez un parent et a été obligée de partir quand l’association de quartier l’a trouvée là. Pendant cette période, elle a appelé l’association de quartier pour clarifier les faits. L’association ne la trouvant pas, elle a installé une caméra devant son domicile.
Yi n’a pas oublié sa mission, même lorsqu’elle a été contrainte de vivre loin de chez elle. À cette époque, j’ai reçu d’elle deux listes de personnes ayant déclaré leur retrait du PCC. La première comportait quelques dizaines de noms. La seconde en comptait plus d’une centaine. Elles étaient écrites sur du papier hygiénique et m’ont été transmises par un autre pratiquant.
Je me sentais émue aux larmes chaque fois que je voyais les rangées de noms soigneusement écrits. Je sais que derrière chaque nom se cache une histoire remarquable. Bien que je ne sache pas quelles sont ces histoires, je sais que les pratiquants accomplissent leurs vœux préhistoriques et tiennent leurs promesses envers le Maître.
Au fur et à mesure de la rectification de Fa du Maître, les éléments iniques dans les autres dimensions deviennent de moins en moins nombreux. Mais dans ses derniers jours, le PCC tente de contrôler le peuple chinois de manière de plus en plus stricte. Les caméras de surveillance sont omniprésentes. Il devient même difficile de trouver un endroit où passer un appel téléphonique pour clarifier la vérité. Certains des endroits où nous avons pu passer des appels ont été équipés de caméras peu de temps après. Les caméras sont positionnées avec des espacements de 5 à 10 mètres dans les grandes rues.
Une fois, je passais des appels dans une rue pour persuader les gens de démissionner du PCC. Entre moi et la petite place du bourg se trouvaient des parcelles de végétation. Lorsque j’ai levé les yeux après avoir convaincu deux personnes de se retirer du PCC et de ses organisations pour la jeunesse, j’ai vu un homme qui faisait des étirements à un endroit situé entre les carrés de végétation. Je me suis sentie surveillée, car il ne cessait de jeter des coups d’œil. J’ai donc rangé mon téléphone et j’ai commencé à partir.
Il m’a suivi de l’autre côté des parcelles. Tout à coup, je me suis tournée vers lui. Il ne s’y attendait pas et a fait semblant de donner un coup de pied à quelque chose sur le sol. J’ai alors fait un autre virage soudain et j’ai marché vers la foule. Je suis arrivée à une intersection et j’ai traversé la rue. Le type ne m’a pas suivie. J’ai croisé une jeune mère poussant une poussette et j’ai discuté avec elle. Elle avait rejoint le PCC quand elle était à l’université et a accepté de s’en retirer.
Une autre fois, j’ai passé des appels téléphoniques dans une ruelle, tandis qu’une autre pratiquante émettait la pensée droite pour me soutenir. Quelques minutes plus tard, la pratiquante a dit : « Un type est passé et est revenu pour nous regarder — maintenant, il est parti. » Elle voulait dire que tout allait bien. Mais j’avais le sentiment que l’homme reviendrait pour une raison quelconque. Je lui ai donc fait signe de partir. Quand nous sommes arrivées près de la gare routière, le type est revenu. Il nous a regardées froidement, mais il n’a rien fait.
De tels moments où l’on a été à deux doigts de se faire prendre se produisaient occasionnellement dans le passé, mais ils sont ensuite devenus plus fréquents. La pratiquante a dit : « Comment se fait-il que de telles personnes soient partout ? » Je pensais la même chose. « Maintenant, il est vraiment difficile de passer des appels téléphoniques. Il y a des caméras au-dessus de nous, des agents en civil autour de nous, des restrictions pour l’achat de cartes téléphoniques, des blocages lorsque nous parlons trop longtemps, ainsi que le danger que nous courons d’être dénoncées par l’appelant. En outre, nous avons nos conceptions et nos attachements, et il y a des interférences provenant d’autres dimensions. Nous devons surmonter tant de choses. » Nous chérissons donc chaque occasion de persuader quelqu’un de démissionner du PCC.
Je regrette souvent le bon vieux temps, quand quelques-uns d’entre nous se réunissaient dans un endroit tranquille et passaient des appels téléphoniques. Chaque fois, nous pouvions convaincre plus d’une centaine de personnes de se retirer des organisations du PCC. Aujourd’hui, il n’est même pas sûr d’appeler d’un endroit éloigné en utilisant une carte téléphonique. En particulier après la pandémie, de nombreuses personnes ont été trompées par les mensonges du PCC, ce qui rend plus difficile le fait d’expliquer les faits aux gens.
Je suis maintenant le plus souvent seule lorsque je sors pour passer des appels. Je le fais rapidement pendant une heure environ et j’arrive à convaincre de cinq à neuf personnes de démissionner. Bien que le nombre ne soit pas élevé, je persiste.
Je persiste à passer des appels téléphoniques parce que je pense que c’est rapide et que je peux prendre l’initiative. C’est maintenant plus efficace que de parler aux gens face à face. De nombreuses personnes conduisent et ne marchent plus. Nos appels téléphoniques leur donneront donc l’occasion d’être sauvées.
Je continuerai à étudier le Fa avec diligence pour réduire mes attachements et renforcer ma pensée droite afin que mes appels téléphoniques soient plus efficaces.
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Traduit de l’anglais