(Minghui.org) Depuis 2020, les autorités de la ville de Chengdu, dans la province du Sichuan, s’en prennent à Mme Li Wenfeng et tentent de la forcer à renoncer à sa croyance spirituelle dans le Falun Gong, que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Le dernier harcèlement a eu lieu entre le 20 et le 21 juin 2022, lorsque des membres du personnel du centre de lavage de cerveau de Xinjin ont tenté de l’intimider pour qu’elle se soumette. Alors qu’elle restait ferme dans sa croyance, les policiers lui ont tenu la main de force et ont apposé son empreinte digitale sur une déclaration préparée à remettre à leurs supérieurs comme « preuve » de son abandon du Falun Gong.
Vers midi le 20 juin, Mme Li a reçu un appel de Ni Yong, le chef adjoint du poste de police de Wannianchang, qui a demandé à lui parler. Pensant qu’il s’agissait d’une occasion de clarifier les faits concernant le Falun Gong, Mme Li a accepté.
Ni et le directeur Jiang du comité local de rue sont venus le lendemain matin et ont emmené Mme Li au bureau de la justice situé en face du poste de police. Ni a remis Mme Li à deux personnes appartenant prétendument à une agence de niveau provincial (dont il a été confirmé plus tard qu’il s’agissait du centre de lavage de cerveau de Xinjin), puis il est parti.
Un homme d’une cinquantaine d’années s’est présenté comme étant Luo Gang. Il a d’abord demandé à Mme Li pourquoi elle pratiquait le Falun Gong.
Mme Li a répondu que sa santé autrefois mauvaise et que son mauvais caractère s’étaient tous deux transformés après avoir commencé la pratique du Falun Gong. Elle a également parlé de la façon dont le régime communiste a diabolisé le Falun Gong en fabriquant la fausse histoire des auto-immolations sur la place Tiananmen.
« Votre tour est terminé. Laissez-moi parler », lui a dit Luo quand elle a eu terminé. Il a ensuite commencé à dénigrer le Falun Gong et son fondateur.
Mme Li a demandé à rentrer chez elle vers midi. Mais Luo ne l’a pas laissée partir.
« Nous devons terminer la tâche aujourd’hui. Vous devez faire un choix, suivre le Parti communiste chinois ou suivre votre Maître. »
« Ma croyance dans le Falun Gong ne changera jamais », a répondu Mme Li.
Un autre policier est intervenu : « Vous, les Falun Gong, êtes contre le Parti et le peuple. C’est une question politique. Si vous suivez votre Maître, votre cas sera soumis à la police et nous ne pourrons alors pas vous aider. »
« C’est vous qui violez la loi. Avez-vous une base légale pour me retenir ici ? » a demandé Mme Li.
Une femme lui a alors crié après : « Demandez à votre fils de vous apporter des vêtements. Nous allons vous emmener au centre de lavage de cerveau. »
« Ce n’est pas vous qui décidez », a dit Mme Li, ne cédant pas à l’intimidation.
Plusieurs autres agents sont venus et ont tenté de forcer Mme Li à renoncer au Falun Gong. L’un d’entre eux l’a menacée en disant que quelqu’un du gouvernement central viendrait dans quelques jours et qu’ils suivaient son cas de près.
Les policiers ont continué à faire pression sur Mme Li, sans lui laisser de répit. À 23 heures, Yin Shunyao, le directeur du centre de lavage de cerveau de Xinjin, est venu et a également intimidé Mme Li.
Sur l’ordre de Yin, les policiers ont apporté un morceau de papier et ont demandé à Mme Li de le signer. Elle a refusé d’obtempérer et l’a déchiré. Furieux, Yin a fait signe aux policiers de partir.
Quelques instants plus tard, cinq personnes sont entrées. Elles ont tenu les bras de Mme Li derrière son dos, ont ouvert de force son poing serré et ont apposé l’empreinte de son pouce sur un morceau de papier. Elle leur a dit : « Je ne reconnaîtrai rien de ce qui est écrit là ! »
Une fois que c’était fait, Luo est entré et a dit : « Très bien, notre travail est terminé et nous pouvons en faire un rapport à nos supérieurs. »
Lorsque les policiers sont partis, Mme Li a également été libérée. Lorsqu’elle est arrivée chez elle, il était déjà minuit. Sa famille lui a dit que des policiers étaient venus frapper à la porte pendant son absence, mais qu’ils n’avaient pas ouvert la porte.
Informations sur les responsables de la persécution :
Jiang (蒋), directeur du comité de la rue Wannianchang : +86-17381800816
Shen Liping (沈丽萍), directeur du comité résidentiel de Huaishudian : +86-18100835231
Ni Yong (倪勇), chef adjoint du poste de police de Changtianlu : +86-17716165591
Jiang (江), policier : +86-17716165635
Yin Shunyao (殷舜尧), chef du centre de lavage de cerveau de Xinjin : +86-13880590177
(Un article connexe est disponible dans la version anglaise.)
Traduit de l’anglais