(Minghui.org) Au cours des dernières années, l’environnement de cultivation dans notre région a été problématique. Des pratiquants de Falun Dafa ont été arrêtés et gravement blessés. Beaucoup ont été harcelés, détenus et condamnés. Plus d’un pratiquant, y compris le coordinateur de notre région, ont été déplacé et interféré par le karma de maladie. Nous étions dans un état de désarroi, et ne savions pas quoi faire.
Le Maître nous a enseigné :
« Le Fa peut briser tous les attachements, le Fa peut briser toutes les perversités, le Fa peut briser tous les mensonges, le Fa peut affermir la pensée droite » (« Éliminer les interférences », Points essentiels pour avancer avec diligence II)
Nous avons réalisé que pour trouver un moyen d’éliminer ces interférences, nous devions étudier le Fa régulièrement. Dans notre groupe d’étude collective du Fa, nous étudions au moins trois conférences du Zhuan Falun chaque jour. Nous continuons à bien faire les trois choses, à regarder en nous-mêmes lorsque les choses vont mal et à améliorer notre caractère. Après en avoir discuté, nous avons compris que cet environnement sévère n’est qu’un test pour nous, mais que nous ne pouvions pas arrêter de sauver les gens. Nous avons donc commencé à distribuer des documents de clarification de la vérité sur le Falun Dafa dans les zones rurales le soir.
Nous avions l’espoir de pouvoir continuer à persuader les gens de démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations pour la jeunesse pendant la journée. Cependant, nous avons constaté que le nombre de personnes prêtes à démissionner du Parti avait considérablement diminué. Soit ils avaient déjà démissionné, soit ils ne voulaient pas le faire. Chacun d’entre nous a fait de gros efforts, mais nous pouvions à peine réussir à convaincre huit ou dix personnes de démissionner du PCC par jour.
Trouver une bonne occasion dans les foires de campagne
Nous avons alors réalisé qu’il y avait beaucoup de gens qui visitaient les grandes foires à la campagne. Nous avons trouvé que c’était une bonne occasion pour parler aux gens et les aider à démissionner du PCC. Nous avons donc cherché à l’avance les journées de grande foire dans chaque bourg.
Nous avons compris que nous devions bien étudier le Fa, émettre la pensée droite et veiller à ce que personne n’utilise de mots ou ne fasse des actions incompatibles avec le Fa. Nous devions corriger notre comportement en temps voulu. Au cours du processus, les pratiquants participants ont progressivement mûri et se sont améliorés dans tous les domaines. Nous sommes passés de convaincre une douzaine de personnes par jour à en convaincre 20, 30, 40 ou 50 personnes à démissionner des organisations du PCC. À la fin de la foire l’après-midi, nous avions pu conscientiser plus de 100 personnes et les amener à démissionner du PCC. C’était mieux que de marcher dans les rues et d’essayer de parler aux gens de Dafa.
Nous avons aussi été en mesure d’intégrer progressivement d’autres pratiquants qui n’étaient pas initialement impliqués dans le projet. Nous avons maintenant deux groupes qui aident les gens à démissionner du PCC lors des foires. Nous coordonnons nos activités et coopérons les uns avec les autres, et n’allons dans les foires qu’un seul groupe de pratiquants à la fois. Ainsi, nous sommes dispersés, bien intégrés à la foule, et nous évitons de dupliquer nos efforts.
Bien sûr, tout ne se passe pas toujours en douceur. Par exemple, quand l’un d’entre nous a essayé de parler à quelqu’un de démissionner du PCC, le type l’a agressé et l’a attrapé par le col. Cependant, le pratiquant était très calme et a demandé l’aide du Maître : « Maître, même si je ne peux pas le persuader de démissionner, je ne peux pas le laisser commettre un crime contre Dafa ! » Il s’est ensuite éloigné de l’agresseur. Ceux qui sortent souvent pour parler aux gens en personne peuvent rencontrer de telles situations. Mais tant que votre cœur est droit et que votre esprit est calme, le Maître vous renforcera, et vous obtiendrez des résultats inattendus.
Nous avons continué à aller aux foires pour parler aux gens pendant environ deux mois et nous nous sommes arrêtés le 27e jour du 12e mois du calendrier lunaire. Nous devions continuer après le Nouvel An chinois, mais la pandémie a malheureusement éclaté en 2020, et les foires n’ont plus eu lieu.
Un policier fait le bon choix
Un jour, alors que je marchais dans les rues et que je parlais aux gens, j’ai remarqué un jeune homme assis dans une voiture de l’autre côté de la rue, les portes et les fenêtres ouvertes. Je lui ai parlé du fait de démissionner du PCC et de se rappeler de dire : « Falun Dafa est bon et Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! »
Je lui ai ensuite demandé s’il avait rejoint le PCC, et il a répondu sévèrement : « Je suis policier. » J’ai dit : « Même si vous êtes policier, vous devez protéger votre vie, n’est-ce pas ? Appliquer la loi n’est que votre profession. La vie est précieuse. Démissionnez du PCC et soyez en paix ! » Avec la bénédiction du Maître, mes paroles ont touché son cœur et il a dit : « D’accord, je vais démissionner du PCC. » J’étais heureux pour son choix intelligent.
Ces dernières années, en particulier lorsque je mémorisais Hong Yin, les mots du Maître m’ont toujours frappé durement et m’ont rappelé à l’ordre à plusieurs reprises.
Le Maître a dit :
« (…) Sauver les gens avant la grande catastrophe, c’est une course contre la montre. » (« Accomplir le serment », Hong Yin III)
Trouver des moyens pour surmonter le confinement
Alors que les autres pratiquants se rendaient aux foires un jour sur deux, j’y allais tous les jours le matin et j’étudiais le Fa l’après-midi. J’étais pressé de sauver plus de gens.
Bien que les foires aient été suspendues, nous ne pouvions pas arrêter nos efforts pour rejoindre plus de gens. Plus la pandémie était grave, plus le danger était grand pour tous les êtres, et plus nous devions faire d’efforts pour les sauver.
Même si de nombreux complexes d’appartements étaient confinés, nous pouvions encore nous rendre dans différents bâtiments à l’intérieur des complexes. Nous avons donc décidé de distribuer des documents de clarification de la vérité dans notre propre complexe d’appartements après 21 h. J’ai passé cinq soirées à distribuer des documents à chaque foyer du complexe où je vis.
Dans le même temps, j’ai aussi pris l’initiative de me rendre à la campagne pour partager mes compréhensions avec les pratiquants. Comme il n’est pas commode pour les pratiquants basés en ville de se rendre à la campagne, j’ai encouragé les pratiquants ruraux à prendre la responsabilité pour leur propre région. Je leur ai fourni les documents, ce qui a résolu leur problème principal.
De temps en temps, il y avait des coupures de courant dans l’un des bâtiments où l’un de nous vivait. Nous avons estimé que c’était une bonne occasion. La porte était accessible, et il n’y avait pas de surveillance. Avec trois autres pratiquants, nous avons immédiatement coordonné la distribution de plus de 1000 exemplaires de brochures de clarification de la vérité dans onze immeubles de huit étages chacun. Ainsi, chaque fois qu’il y a une panne de courant dans une communauté confinée, c’est une bonne occasion d’aller distribuer des documents de Dafa.
Certains complexes plus grands comptent plus d’une douzaine de tours d’habitation et huit à neuf immeubles à plusieurs étages. Quelle que soit la taille des complexes, la tâche doit être accomplie dans un temps donné.
De précieux pratiquants dans notre étude collective du Fa
Une pratiquante de 75 ans
Chacun d’entre nous est différent dans notre étude collective du Fa. Prenez la pratiquante Amei, par exemple. Depuis de nombreuses années, elle apprend bien le Fa, va au marché et se promène dans la rue presque tous les jours pour clarifier la vérité - elle veut sauver les gens. Même à l’âge de 75 ans, elle ne manque aucun projet collectif.
Chaque fois qu’il s’agit d’un jour important pour les activités de Dafa, elle coopère avec les autres pratiquants, pose des petites affiches avec des messages de clarification de la vérité et accroche des banderoles aux arbres. Quand elle distribue des documents de Dafa en campagne, elle ne fait jamais la difficile quant aux personnes avec lesquelles elle doit travailler.
Elle a souffert d’une grave maladie et ne s’est pas complètement rétablie, mais elle a continué. Une fois, alors qu’elle montait au 17e étage pour distribuer des brochures, elle a eu des difficultés à respirer, alors elle a demandé au Maître de la renforcer. Son état s’est amélioré et elle a pu terminer la tâche.
Quand elle est occupée à faire des choses, personne ne pourrait dire qu’elle a 75 ans. Pendant de nombreuses années, son mari et elle ont mis de côté une grande somme d’argent de leurs salaires pour des projets de validation de Dafa. Ces dernières années, elle a dépensé de grosses sommes d’argent pour acheter des CD et réaliser des calendriers de clarification de la vérité.
Amei est aussi en charge de contacter les pratiquants dans les campagnes pour s’assurer que tous les projets sont mis en place en temps voulu. Qu’il s’agisse des documents de Dafa ou de copies des nouveaux Jingwen du Maître, ils sont livrés en temps voulu. Et lorsque des problèmes surgissent dans les zones rurales, elle se déplace spécialement pour en discuter avec eux en personne. Cela est d’une grande aide pour l’élévation de ces pratiquants.
En raison de sa position à l’avant-garde de la rectification de Fa, elle a rencontré quelques tribulations. Une fois, elle a été arrêtée alors qu’elle aidait un policier à démissionner du PCC. Pendant sa détention, elle a essayé d’avaler le morceau de papier contenant la liste des 23 personnes ayant démissionné du PCC, mais elle a été surprise par le chef de la sécurité intérieure, qui a confisqué la liste.
Comme elle avait des ampoules dans la bouche, quand elle a mis le morceau de papier dans sa bouche, il s’est taché de sang. Elle a demandé à récupérer la liste, mais le chef a refusé. Mais le deuxième jour, elle a miraculeusement trouvé la liste quand elle a lavé son masque. Son visage s’est couvert de larmes. La tache de sang était encore là. Elle n’arrivait pas à croire que le Maître lui avait rapporté sa précieuse liste.
Une pratiquante de 70 ans
La pratiquante Bai a 70 ans, mais elle donne la priorité à l’étude des enseignements du Fa et à la clarification des faits concernant le Falun Gong. Elle est en train de mémoriser le Zhuan Falun, le livre principal du Falun Dafa.
Quand il manque des fonds pour des projets, elle demande à son mari de contribuer. Même lorsqu’ils s’occupaient de leur petite-fille, ils essayaient de ne manquer aucune occasion d’aider à sauver des gens.
Avant que la persécution ne commence, sa maison était un site d’étude collective du Fa. Pendant de nombreuses années, on pouvait la voir en première ligne aider les gens à apprendre la vérité, que ce soit en distribuant des CD de Shen Yun, les Neuf Commentaires sur le Parti communiste, des calendriers de Dafa, des affiches autocollantes, des affiches à accrocher aux arbres, en faisant du porte-à-porte, en parlant aux gens sur les marchés ou en allant à la campagne distribuer des brochures. Comme elle marche vite, nous l’avons surnommée « Jambes rapides ».
Bai a souvent de bonnes idées pour aider les gens à comprendre la vérité. C’est elle qui a eu l’idée d’aller dans les foires pour parler aux gens. Son mari, qui fait aussi partie de notre groupe, est très assidu. Il récite le Fa après avoir émis la pensée droite à minuit. Il a récité le Zhuan Falun plus d’une fois jusqu’à maintenant. Lorsque leur situation financière s’est améliorée, il a quitté son emploi pour consacrer tout son temps à la cultivation.
Une fois, il a été frappé par une voiture et a subi de nombreuses fractures sur tout le corps. Mais il n’a pris aucun médicament, n’est pas resté à l’hôpital et n’a pas demandé un centime au conducteur.
Lorsqu’il a souffert du karma de maladie sous la forme d’une attaque cérébrale, il est quand même sorti pour parler aux gens, même s’il avait du mal à marcher. Ce jour-là, il a aidé sept personnes à démissionner du PCC, et lorsqu’il est rentré chez lui, il marchait bien.
Quand ses proches ont découvert ce qu’il traversait, ils se sont inquiétés, car il ne leur avait rien dit et n’était pas allé à l’hôpital. Il a pensé en lui-même : « Je vais bien grâce aux soins du Maître. Si je vais à l’hôpital, je devrai marcher avec une canne même si je ne meurs pas là-bas. » Toutes ces années, il a participé à divers projets pour parler aux gens de la persécution.
Une course contre la montre pour sauver les gens
Je voudrais aussi parler d’un pratiquant qui nous conduit partout. Lorsque nous étions désorganisés, il a pris l’initiative de nous coordonner et de nous emmener pour clarifier la vérité aux gens. Il a aussi organisé des séances de partage pour les pratiquants de la ville, mais aussi pour ceux de la campagne. C’était plus facile à dire qu’à faire. Il devait trouver un lieu approprié et avoir une forte pensée droite et des compétences organisationnelles.
Il a distribué des documents de Dafa dans les zones rurales et a encouragé ces pratiquants à bien faire les trois choses. Il ne disposait pas d’un revenu régulier. Chaque année, il faisait un travail saisonnier pour gagner un peu d’argent. Avec le soutien de sa femme, qui est aussi pratiquante, il a pu quitter son emploi afin de pouvoir consacrer tout son temps aux projets de clarification de la vérité.
Nous avons le sentiment que le temps que le Maître nous a donné pour continuer à sauver les gens se réduit de plus en plus, alors que le nombre d’êtres attendant d’être sauvés est grand. Le Maître a mentionné à plusieurs reprises dans plusieurs livres de Hong Yin que nous devons rivaliser avec le temps pour sauver plus de personnes. Nous ne nous relâcherons pas. Nous nous coordonnerons les uns avec les autres, nous rectifierons nos déficiences selon le Fa, nous ferons le reste du chemin sous la protection du Maître et nous l’aiderons à rectifier le Fa.
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Traduit de l’anglais