(Minghui.org) Depuis le début de la persécution du Falun Gong en juillet 1999, la prison pour femmes de la province du Heilongjiang a utilisé toutes sortes de tortures sur les pratiquantes locales condamnées illégalement en raison de leur croyance, et incarcérées dans cette prison.
La plupart sont des femmes âgées qui purgent une peine de trois ans ou plus. Entre janvier et avril 2022, au moins quatorze pratiquantes ont été emmenées à la prison, où elles sont désormais torturées tous les jours. C’est le cas de Mme Liu Lijie. Cette ancienne institutrice a été arrêtée le 14 octobre 2020 et a été condamnée à une peine de trois ans et demi. Elle a été transférée à la prison le 18 février 2022. Elle a depuis été brutalement torturée ; entre autres, on l’a forcée de s’asseoir sur un petit tabouret de 4 heures du matin à 22 heures, sans aucune pause. Elle a également été forcée de regarder des vidéos qui calomnient le Falun Gong. Comme elle refusait de céder, les gardiens ont forcé les 21 autres détenues de la même cellule à s’asseoir avec elle et à regarder les vidéos afin qu’elles la détestent.
Au cours des deux dernières années, les autorités pénitentiaires ont également utilisé la pandémie comme excuse pour imposer une nouvelle forme de persécution, en refusant aux pratiquantes les visites de leur famille et en leur interdisant de recevoir des colis ou de l’argent sur leur compte, ce qui les empêchait de recevoir ou d’acheter des produits essentiels, tels que de la nourriture, du papier toilette, de la literie, des articles de toilette et des couverts.
Avant la pandémie, les pratiquantes étaient déjà confrontées à une situation difficile : elles ne disposaient pas d’assez de produits de première nécessité, vendus à des prix élevés dans les prisons. Beaucoup n’avaient pas assez à manger. La nouvelle coupure financière ne fait que rendre leur situation plus précaire.
Voir aussi :
La prison pour femmes du Heilongjiang ordonne aux détenues de droguer les pratiquantes de Falun Gong
Traduit de l’anglais