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Mes quinze jours de détention ont permis à vingt personnes de démissionner du PCC

2 septembre 2022 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) Il y a deux étés, j’ai été arrêtée après avoir été signalée pour avoir distribué des cartes d’information sur le Falun Dafa, une méthode méditative et spirituelle ancestrale que le Parti communiste chinois (PCC) persécute depuis juillet 1999.

Sur le chemin vers le poste de police, dans la voiture de police, je n’ai cessé de parler aux policiers de l’illégalité de la persécution et de la bonté de Dafa. Certains m’ont écoutée calmement et d’autres m’ont agressée verbalement. Je n’ai pas été émue et j’ai continué à parler.

Comme j’ai refusé de leur donner mon nom, ils m’ont arraché mon masque, m’ont prise en photo et ont trouvé mon adresse dans leur vaste réseau de reconnaissance faciale. La nuit, ils ont saccagé mon domicile et confisqué tout ce que je possédais en lien avec le Falun Dafa.

Un policier m’a dit : « Je sais que tu es une bonne personne. Si je t’avais vue distribuer des documents, j’aurais fait semblant de ne rien voir. Mais quelqu’un t’a signalée et nous devons suivre les ordres qui viennent d’en haut (t’arrêter). J’espère que tu comprends. »

Avant de m’envoyer en cellule, les policiers m’ont emmenée à l’hôpital pour un contrôle physique. Beaucoup d’entre eux ont été surpris, et admiratifs, de constater à quel point j’étais en bonne santé. « Tout semble parfait sur ton bilan de santé. Tu fais encore mieux que nous, les jeunes. »

Un policier, qui était grand et maigre, m’a dit : « Je dois prendre des médicaments tous les jours. » Li, le chef adjoint de la police, a dit : « Je suis accro à la cigarette et je tousse toujours la nuit, ce qui interrompt toujours mon sommeil. As-tu une recommandation à me faire ? »

Je les ai exhortés à réciter les phrases « Falun Dafa est bon ; Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ». Je leur ai dit que s’ils récitaient sincèrement ces phrases, cela les aiderait.

L’atmosphère est devenue détendue et j’ai ensuite persuadé deux policiers de démissionner du PCC.

Le lendemain, lorsque le chef de police, Liu, et le chef adjoint de police, Li, m’ont emmenée en cellule, Li m’a dit : « J’ai suivi tes conseils la nuit dernière et j’ai effectivement arrêté de tousser. Cela faisait longtemps que je n’avais pas dormi aussi bien. »

J’ai dit à Li, « Le Falun Dafa est vraiment étonnant. Si vous continuez à réciter les phrases, vous pourrez peut-être arrêter de fumer. »

« Ça a l’air bien ! Fais en sorte de m’apprendre à pratiquer le Falun Dafa quand tu seras libérée. »

Comme le chef Liu n’avait pas démissionné du PCC ni appris les faits, je lui ai dit : « Je suis heureuse de pouvoir vous connaître, même si vous m’avez arrêtée. Je sais que ce n’est pas facile pour vous de faire votre travail. J’espère que vous pourrez tous être en sécurité et en bonne santé. Pourquoi ne pas démissionner du PCC avec un pseudonyme ? Ce n’est qu’en vous dissociant du régime que vous serez vraiment en sécurité. »

Liu m’a répondu : « Pas de problème ! »

Puis Li, qui conduisait, s’est retourné et m’a dit : « Je m’appelle Li Jianping », me faisant signe de l’aider aussi à démissionner du PCC avec son vrai nom.

Au cours de mes deux premiers jours de détention, les détenues m’ont surveillée de près et ne m’ont pas permis de faire les exercices de Falun Dafa, de peur d’être impliquées.

Par égard pour elles, j’ai arrêté de faire les exercices. Le troisième matin, je me suis sentie extrêmement étourdie en me réveillant. Dès que j’ai ouvert les yeux, j’ai eu envie de vomir. J’ai lutté pour m’asseoir, mais j’ai été terrassée par la forte sensation de bouillonnement dans mon estomac. Je me suis précipitée vers les toilettes et j’ai vomi.

Certaines détenues m’ont accusée de feindre la maladie et d’autres m’ont demandé si j’allais bien. Comme je n’allais pas mieux après un certain temps, ils ont appelé le médecin.

Alors que je décrivais ce que je ressentais au médecin, il m’a demandé : « Vous n’avez pas fait les exercices de Falun Dafa ces deux derniers jours ? »

« Non. J’avais beaucoup de problèmes avant et ils ont tous été guéris en pratiquant Dafa. Mais maintenant, vous ne me permettez pas de les faire ici. »

« Cela n’irait pas si vous ne pratiquiez pas. Allez-y et faites les exercices alors ! »

Après avoir commencé à faire les exercices de Dafa, les détenues se sont rassemblées autour de moi et m’ont observée. Une toxicomane d’une trentaine d’années a appris la première série d’exercices et a dit qu’elle se sentait très à l’aise pour les faire. Elle a dit qu’elle l’enseignerait à sa mère une fois rentrée chez elle.

En passant plus de temps avec les détenues, j’ai trouvé des occasions de leur parler du Falun Dafa. Pendant les quinze jours où j’ai été détenue au centre de détention, 20 personnes au total, y compris des policiers, ont accepté de démissionner du PCC.

Traduit de l’anglais