(Minghui.org) Qu’est-ce qu’un bon environnement de vie, qu’est-ce qu’un bon environnement de cultivation et qu’est-ce qu’un bon état de cultivation ? J’ai découvert que le fait d’éclaircir ces questions est très utile pour ma cultivation. J’aimerais partager avec vous ma compréhension.

Les gens ordinaires veulent être à l’aise, mais ils ne savent pas qu’à cause de leur karma, il ne peut y avoir de bon environnement de vie dans le monde humain. Où y a-t-il un cadre de vie vraiment agréable ? C’est là que nous nous rendons lorsque nous achevons notre cultivation. Le monde humain est rempli d’attachements et de conceptions humaines et est comme une fournaise. Ces diverses conceptions, attachements et conflits humains dans cette fournaise nous renforcent et nous affinent.

Cependant, comme nous entrons tous dans la cultivation en tant que personnes ordinaires, nous confondons souvent inconsciemment un bon environnement de vie avec un bon environnement de cultivation. Lorsque je remarquais que des pratiquants parlaient ou se comportaient de manière inappropriée, je me plaignais de l’environnement de cultivation. J’ai même dit que je déménagerais pour pratiquer dans un meilleur environnement. Lorsque j’ai réfléchi à ma réaction, j’ai réalisé que je regardais à l’extérieur plutôt qu’à l’intérieur et que je ne me cultivais pas.

Certains pratiquants ont peut-être entendu cette histoire qui s’est déroulée lorsque le Falun Dafa a été présenté pour la première fois en Chine : les pratiquants d’un point de pratique ont eu un conflit au sujet de l’heure à laquelle la pratique du matin devait débuter. Certains voulaient qu’elle ait lieu plus tôt, d’autres plus tard. Ce conflit a posé un défi à la personne contact. S’il débutait l’entraînement plus tôt, il offenserait certaines personnes, mais s’il le débutait plus tard, il offenserait les autres. S’il prenait la voie du milieu, les deux parties seraient offensées. Il a finalement compris qu’il s’agissait d’une opportunité pour tout le monde de se cultiver. Les pratiquants ne devraient-ils pas avoir de la considération pour les autres ? Il a convoqué tous les pratiquants et ils ont eu une discussion sincère. Il leur a demandé ensuite quel serait le meilleur moment. Ils ont tous répondu que n’importe quel moment convenait. Lorsque le xinxing de chacun s’est amélioré, le conflit a naturellement disparu.

La personne contact aurait pu résoudre le conflit d’une autre manière, soit en fermant le point de pratique. Si le point de pratique avait disparu, le conflit aurait également disparu. Cette approche semble ridicule, mais certains pratiquants n’ont-ils pas traité des difficultés de cette manière ?

Par exemple, dans le projet de validation de Dafa ou dans d’autres environnements, lorsqu’il semble impossible de s’entendre avec les autres, de nombreux pratiquants ont choisi de s’en aller. Certains ont dit : « Si je ne le vois pas, le conflit ne me dérange pas. » C’est ce que pensent de nombreuses personnes lorsqu’un conflit survient. Cependant, même si vous ne le voyez pas, vous y êtes toujours attaché. Les difficultés que nous rencontrons dans notre cultivation ne sont-elles pas liées à nos attachements et à nos idées ?

Par conséquent, un groupe de cultivation qui a des conflits fournit en fait un bon environnement de cultivation, mais cela ne signifie pas nécessairement que ce groupe est dans un bon état de cultivation. La question de savoir s’il s’agit d’un bon état de cultivation dépend de la manière dont les membres du groupe gèrent les contradictions, et s’ils résolvent toutes les contradictions en regardant à l’intérieur et en élevant leur xinxing. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il s’agit d’un bon état de cultivation.

Un groupe de pratiquants dans un bon état de cultivation peut avoir des conflits du début à la fin, parce que les difficultés et les tribulations ciblent nos conceptions et nos attachements. Lorsque tous les conflits sont résolus, nous avons achevé notre chemin de cultivation.

Un groupe qui résout les conflits par l’évasion et la dissimulation peut également résoudre certains problèmes au cours du processus de cultivation, mais il ne regarde pas à l’intérieur et, en fin de compte, ses efforts risquent d’être vains.

Par conséquent, il n’est pas possible de mesurer l’état de cultivation d’un groupe en fonction de l’existence ou de l’intensité des conflits, mais en fonction du fait que le groupe regarde à l’intérieur pour les résoudre.

Il s’agit là de mon opinion personnelle. N’hésitez pas à signaler tout ce qui n’est pas approprié.

Traduit de l’anglais