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Un ancien professeur d'anglais licencié huit fois et presque mort en purgeant une peine de prison de sept ans pour sa croyance

18 décembre 2023 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Liaoning, Chine

(Minghui.org) Sous le régime totalitaire du Parti communiste chinois, un ancien professeur d'anglais de collège a été contraint de payer un lourd tribut pour sa pratique du Falun Gong. M. Che Hongfei, de la ville de Yingkou, dans la province du Liaoning, a perdu son emploi à huit reprises et a été arrêté cinq fois en raison de sa croyance. Il a également été soumis à un an de travail forcé et à sept ans de prison. Pendant sa détention, il a été alimenté de force et torturé sans relâche et a frôlé la mort.

Lorsque les responsables de la prison de Dalian l'ont remis en liberté conditionnelle pour raisons médicales en 2008, craignant qu'il n'y meure, ses muscles étaient tellement atrophiés qu'il était incapable de bouger. Il souffrait également de troubles du rythme cardiaque et de saignements d'estomac. Lorsque le directeur de la prison l'a remis en détention en 2012 pour qu'il termine de purger les cinq années restantes de sa peine, il ne pouvait même pas se rappeler qui était le directeur de la prison.

M. Che Hongfei après sa sortie de prison en 2008

Après la libération de M. Che en 2017, la police a continué à le harceler, en particulier pendant la campagne « Plan zéro » de ces dernières années. Mais il est resté ferme dans sa croyance, et en reprenant les exercices de Falun Gong, il s'est complètement rétabli. Il a trouvé un nouvel emploi et a commencé une nouvelle vie.

Persécuté violemment pour avoir défendu sa croyance

M. Che, 53 ans, a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1998. Il attribue à cette pratique le mérite de l'avoir aidé à arrêter de fumer et à se défaire de son addiction au Mahjong (un jeu de table). Les troubles du système digestif qui le gênaient depuis des années ont également disparu.

En 2001, deux ans après le début de la persécution, l'employeur de M. Che, le collège Hongqi, a organisé une campagne de pétition anti-Falun Gong parmi les étudiants et les enseignants. M. Che a refusé de signer et a essayé d'expliquer à ses élèves et à ses collègues que la persécution était injustifiée. Il a été arrêté et emmené au centre de détention de la ville de Gaizhou. Les gardiens l'ont battu et lui ont brûlé le menton avec un briquet. Il a ensuite été placé pendant un an dans le camp de travail forcé de la ville de Yingkou. Il a été libéré cinq mois plus tard après avoir contracté la tuberculose.

M. Che a ensuite trouvé un emploi au lycée de la ville de Xiongyue, dans la région sud-ouest de la zone métropolitaine de Yingkou. Il est de nouveau arrêté en juillet 2004 et détenu au centre de détention de Bayuquan. Il a entamé une grève de la faim pour protester contre la persécution et a été libéré au bout de vingt jours. L'école l'ayant licencié, il a gagné sa vie en donnant des cours particuliers.

Le 12 juillet 2005, M. Che a de nouveau été arrêté pour avoir parlé du Falun Gong aux étudiants. Au Département de police de la ville de Xiongyue, les policiers l'ont attaché sur un banc de tigre et lui ont versé de l'eau froide. Il a été transféré au centre de détention de Bayuquan, a entamé une nouvelle grève de la faim et a été libéré au bout de treize jours.

Quatre mois plus tard, à la fin du mois d'octobre, M. Che a de nouveau été emmené au centre de détention de Bayuquan après que la police l'a dupé en l'incitant à se rendre au poste de police de la ville de Hongqi. Il a été libéré sous caution après huit jours de grève de la faim.

En février 2006, M. Che a enseigné dans un lycée privé du district de Yuhong, de la ville de Shenyang (à environ 193 km de Yingkou). Le directeur l’a signalé pour avoir parlé du Falun Gong à ses élèves. Des agents du poste de police du district de Yuhong l’ont arrêté et ramené à Yingkou, où il a été détenu au centre de détention de Bayuquan. Il a été condamné à sept ans de prison par le tribunal du district de Bayuquan.

En raison de son mauvais état de santé, la prison de Dalian a refusé de l’accueillir et il a été ramené au centre de détention de Bayuquan. À l’instigation des gardiens, les détenus l’ont battu à plusieurs reprises. Il s’est retrouvé dans un état critique et a été transporté à l’hôpital pour y recevoir des soins d’urgence.

Des membres du personnel de la Cour de Bayuquan se sont rendus à l’hôpital et ont tenu les mains de M. Che pour prendre les empreintes digitales de son verdict avant d’ordonner à sa famille d’aller le chercher. Le secrétaire de la commission d’inspection disciplinaire du district de Bayuquan a dit à sa famille qu’elle ne serait pas responsable de sa santé après sa libération.

Le poste de police de la ville de Hongqi a pris des dispositions pour que des agents restent au domicile de M. Che afin de le surveiller 24 heures sur 24. Ils ont même dormi à côté de lui. Neuf jours plus tard, M. Che a trouvé une occasion de s’échapper et s’est rendu à Shenzhen, province du Guangdong, à environ 2735 km de Yingkou.

Pour avoir dénoncé la persécution du Falun Gong, M. Che a été arrêté à Shenzhen en juin 2006. Des agents du poste de police de la ville de Hongqi se sont rendus à Shenzhen et l’ont escorté jusqu’à son retour. Il a d’abord été détenu à la prison de Dalian, puis transféré à la prison d’Anshan pour y purger la peine de sept ans prononcée quelques mois plus tôt.

M. Che a mené une grève de la faim dans la prison pendant plus de huit mois, au cours desquels les gardiens l’ont régulièrement nourri de force. Ils lui ont également menotté une main au lit. Lorsqu’il avait besoin d’uriner, un détenu lui apportait un urinoir.

En raison de la grève de la faim et de la torture, sa tuberculose est réapparue, mais les autorités de la prison d’Anshan ont toujours refusé de le libérer. Il est émacié et ses muscles se sont atrophiés. Il avait également un rythme cardiaque irrégulier et des saignements d’estomac. Il était si faible qu’il lui était difficile de parler ou d’ouvrir les yeux.

Ne voulant pas porter la responsabilité de sa mort éventuelle, les responsables de la prison d’Anshan l’ont renvoyé à la prison de Dalian le 27 décembre 2007. Ses parents, sa femme et sa belle-mère ont appris sa situation et se sont rendus à la prison de Dalian deux jours plus tard pour demander sa libération. Il n’a été libéré que le 14 avril 2008, après que sa famille se soit rendue quatre fois à la prison pour qu’il soit libéré. À ce moment-là, M. Che était au seuil de la mort et avait perdu la mémoire.

Soigné par sa famille, M. Che a survécu et a commencé à se rétablir. Mais avant qu’il ne soit complètement rétabli, le directeur de la prison de Dalian a fait irruption le 11 janvier 2012 dans la maison de ses parents, où il séjournait, et l’a ramené à la prison. Le directeur lui a demandé : « Savez-vous qui je suis ? ». M. Che a répondu qu’il ne le savait pas. La mère de M. Che, âgée de 70 ans, a tenté d’empêcher les gardiens de prison de l’emmener, mais en vain.

M. Che a été libéré le 17 mars 2017, après avoir purgé sa peine, mais la police n’a jamais cessé de le harceler, ce qui lui a causé une détresse considérable.

Voir aussi :

Après avoir perdu la mémoire suite à une grave persécution, M. Che Hongfei, un professeur danglais est arrêté et emmené de nouveau à la prison de Dalian

(D’autres articles connexes sont disponibles dans la version anglaise.)

Traduit de l’anglais