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Un couple marié condamné pour leur croyance commune à un total de quinze ans et demi et torturé en prison

6 février 2023 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Heilongjiang, Chine

(Minghui.org) Un couple marié de la ville de Daqing, dans la province du Heilongjiang, a été condamné pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999. M. Guan Xintao a été condamné à huit ans de prison et sa femme de 59 ans, Mme Wu Yanhua, à sept ans et demi. M. Guan et Mme Wu sont actuellement détenus respectivement à la prison du district de Hulan et à la prison pour femmes du Heilongjiang. Avant cette dernière condamnation, M. Guan a purgé une peine de dix ans dans la prison de Tailai.

Condamnés à la prison

Des travailleurs communautaires du quartier ont appelé Mme Wu à plusieurs reprises au début de 2018 et lui ont ordonné de renoncer à sa croyance. Ces travailleurs et certains policiers se sont aussi rendus à son domicile pour la harceler à maintes reprises.

Mme Wu a été arrêtée vers 8 h le 9 novembre 2018 alors qu’elle était allée payer les frais d’association du foyer. Comme elle n’était pas revenue à 13 h, M. Guan est sorti pour la chercher, et il a aussi été arrêté alors qu’il rentrait chez lui.

Six policiers ont frappé à la porte du couple vers 15 h, mais avant que la mère de Mme Wu ne puisse ouvrir, les policiers ont fait irruption à l’intérieur. Ils ont mis à sac l'endroit et ils ont confisqué les livres de Falun Gong et les ordinateurs du couple.

Le père de Mme Wu est décédé plusieurs années auparavant. Bien qu’elle ait d’autres frères et sœurs, sa mère préfère rester avec elle, car son mari et elle sont très gentils. La vieille dame, âgée de 80 ans, a tremblé de façon incontrôlable pendant des heures après avoir assisté à la descente de police.

M. Guan est fils unique, et sa mère a vécu seule après le décès de son père survenu il y a plusieurs années auparavant. Sa mère a fait une crise cardiaque et a eu une attaque cérébrale le même jour, après avoir appris son arrestation.

Le 11 novembre 2018, le couple a été détenu au Département de police pendant deux jours et envoyé au centre de détention n° 1 et n° 2 de la ville de Daqing. Lorsque leur famille s’est rendue au Département de police pour demander leur libération, les policiers les ont menacés.

Le 29 septembre 2019, M. Guan a été condamné à huit ans de prison et Mme Wu à sept ans et demi, après avoir été détenus pendant plus d’un an. Ils ont fait appel auprès du tribunal intermédiaire de la ville de Daqing, mais les verdicts ont été confirmés.

Le 14 janvier 2020, M. Guan a été envoyé à la prison du district de Hulan et le 7 janvier 2020, Mme Wu a été envoyée à la prison pour femmes du Heilongjiang. Tous deux ont été privés de visites familiales.

Torturée en prison

Cellule de prison bondée

Mme Wu a été brutalement torturée dans la prison pour femmes du Heilongjiang. Elle a d’abord été emmenée dans l’équipe 19 de la division 8. Cette division ne fait pas plus de 30 mètres carrés et peut parfois contenir jusqu’à 28 personnes. Le petit espace utilisé pour travailler est recouvert de matelas la nuit.

La responsable des détenues, Zhang Yang, âgée d’une quarantaine d’années, jure et bat les gens au hasard, et elle a persécuté les pratiquantes de Falun Gong pendant son emprisonnement. Mme Liu Shuyun, âgée de 60 ans, a été battue par Zhang ; une autre détenue a aussi été battue par Zhang et a eu une crise cardiaque. Zhang a le dernier mot lorsqu’il s’agit de décider quelles détenues surveilleront quelles pratiquantes, d’attribuer la charge de travail de chacune et d’infliger des punitions (comme jeter les vêtements des détenues ou leur interdire de passer des appels téléphoniques, d’aller à l’épicerie de la prison, d’aller aux toilettes ou de dormir).

Quatre détenues pour une pratiquante

Quatre détenues sont affectées à la surveillance d’une pratiquante. Si la pratiquante fait des exercices de Falun Gong, parle à d’autres pratiquantes ou refuse de coopérer, toutes les cinq et la détenue responsable sont punies, leurs points sont déduits et il leur est interdit d’aller à l’épicerie ou de passer des appels téléphoniques. Elles sont aussi obligées de rester debout, de faire des travaux forcés et elles n’ont pas le droit de réduire leur durée de détention. La gardienne en charge est aussi pénalisée, sa prime est retenue et elle ne peut prétendre ni à une promotion ni à une augmentation de salaire.

Les pratiquantes de Falun Gong sont confinées dans une petite zone de la cellule et elles ne sont pas autorisées à se promener de manière décontractée ou à parler à d’autres pratiquantes. Lorsqu’elles quittent la cellule pour aller aux toilettes, les détenues les suivent de près en les tenant par le bras, ce qui fait croire aux autres que les détenues et les pratiquantes sont les meilleures amies du monde. Les pratiquantes ne sont pas non plus autorisées à se regarder les unes les autres. Les détenues ont dit que si les pratiquantes établissent un contact visuel, elles vont tout comprendre et il sera difficile de les transformer. Il est aussi interdit à une pratiquante de regarder une autre pratiquante sans que cette dernière le sache. Comme les détenues veulent toutes voir leur peine réduite, elles surveillent de près les pratiquantes.

Insultées, menacées et humiliées

Zhang tient souvent des réunions pour réprimander les pratiquantes parce qu’elles sont désobéissantes, travaillent trop lentement et refusent de calomnier le Falun Gong par écrit. Elle réprimande également les autres détenues. Elle réprimande souvent tout le monde pendant une à deux heures ou du matin au soir. Tout le monde peut l’entendre depuis le couloir et les autres cellules. Lorsque les autres responsables de détenues entendent Zhang, elles disent aux pratiquantes dont elles ont la charge : « Toutes celles qui détestent être ici sont les bienvenues dans l’équipe de Zhang Yang ! Je ne vous traite pas comme Zhang le fait ! » Cela donne une fausse impression que les autres équipes sont meilleures que l’équipe de Zhang, alors qu’en fait, toutes les équipes sont les mêmes pour persécuter les pratiquantes de Falun Gong.

Il y a quatre autres pratiquantes âgées, sexagénaires ou septuagénaires qui sont aussi dans la même équipe que Mme Wu. Zhang et d’autres détenues les insultent, les menacent et les humilient souvent lorsqu’elles refusent d’écrire des documents pour calomnier le Falun Gong.

Lorsqu’il y a une activité dans la prison, Zhang amène toutes les détenues, y compris les pratiquantes, à interpréter des chansons qui louent le régime communiste. Une pratiquante qui ne peut pas se tenir debout est obligée de s’asseoir sur un tabouret pour chanter.

Ordre de renier sa croyance

La division 8 est connue comme la division du diable. Les détenues ne veulent pas être affectées à cette division. La tâche la plus importante de cette division est de forcer les pratiquantes à renoncer à leur croyance en leur faisant regarder des documents qui diffament le Falun Gong. Les pratiquantes sont torturées et on leur ordonne d’écrire des déclarations de garantie et des rapports de pensée.

Les responsables des détenues, les détenues normales et les gardiennes sont récompensées si elles réussissent à transformer une pratiquante (c’est-à-dire à la faire renoncer à sa croyance). La récompense peut prendre la forme d’une réduction de la durée de la peine, d’une promotion, de points de bonus pour bonne conduite, de sacs à surprises ou d’un petit bol de riz. Pour recevoir ces récompenses, les détenues utilisent des méthodes diaboliques pour persécuter les pratiquantes de Falun Gong. Les détenues n’ont pas la liberté de faire ce qu’elles veulent, sauf pour persécuter les pratiquantes, et elles utilisent tout ce qu’il faut pour tenter de forcer les pratiquantes à renoncer à leur croyance.

Parmi les méthodes de torture utilisées, citons l’isolement, la privation de sommeil, la privation de nourriture, l’interdiction d’utiliser les toilettes, les tabassages, l’exposition aux conditions climatiques et le fait de forcer les pratiquantes à s’accroupir, à porter une camisole de force ou à s’asseoir sur une chaise de fer ou sur un petit tabouret. L’une des méthodes couramment utilisées est l’assise forcée sur un petit tabouret. Presque toutes les pratiquantes ont été soumises à cette sorte de torture.

Le tabouret est très bas et mesure 19 cm sur 23 cm. Certains tabourets sont aussi petits que la main d’une femme. Les pratiquantes doivent s’asseoir avec le dos bien droit, les mains sur les genoux, et regarder droit devant elles. Elles ne sont pas autorisées à bouger ni à fermer les yeux. Si elles bougent légèrement, les détenues leur tirent les cheveux, les vêtements, et les insultent ou les battent. Certaines pratiquantes sont obligées de manger en restant assises sur le tabouret. Les détenues les aident à porter ou à laver leurs bols. Lorsque les autres détenues dorment encore, les pratiquantes sont obligées de se lever tôt pour s’asseoir sur le tabouret.

Les fesses de nombreuses pratiquantes sont meurtries et suppurent après être restées assises sur le tabouret pendant longtemps. Lorsqu’elles ne peuvent plus supporter la torture, certaines pratiquantes écrivent des déclarations de garantie pour renoncer à leur croyance.

Mme Wu a aussi été soumise à cette méthode de torture.

Reconstitution de torture : Assise sur un petit tabouret

Le travail de main d’œuvre

Bien que Mme Wu ait près de 60 ans, on lui a néanmoins ordonné d’effectuer la même quantité et le même type de travail que les détenues plus jeunes. Elle a dû balayer la neige, arracher les mauvaises herbes, balayer la cour, porter avec d’autres un grand et lourd baril de soupe en acier inoxydable, charger et décharger des produits d’épicerie, et faire des travaux manuels comme ramasser des touillettes à café, des cure-dents, frotter des cotons-tiges, et fabriquer des faux cils.

Mme Wu a dû transporter des matériaux du champ au quatrième étage du bâtiment. Le sac en fibre de verre qui contient les touillettes à café fait un mètre de large et un mètre et demi de long, et est rempli à ras bord. Une personne doit porter quatre à cinq sacs, et filtrer les touillettes à café avant de les mettre dans le véhicule. Celles qui ne parviennent pas à terminer leur quota ne sont autorisées ni à manger ni à dormir, et leurs points sont déduits. Les détenues chargées de surveiller les pratiquantes sont aussi punies. Pour éviter que les détenues ne soient impliquées, tout le monde travaille la nuit.

Les faux cils fabriqués à la main que l’on trouve sur le marché sont ravissants et magnifiques, mais peu de gens savent qu’ils sont créés en utilisant une plaque de poussée. Le matériel nécessaire à la fabrication des faux cils est simple : un petit rouleau de cils, une plaque de poussée de la taille d’une paume et une pince à épiler. Les commerçants de ces faux cils sont très exigeants et utilisent des loupes très puissantes pour contrôler les produits finis. L’inspection des marchandises se fait tous les jours et le travail effectué est calculé en fonction du produit fini. Cette tâche est très nocive pour les yeux et la colonne vertébrale. Il faut rester assis pendant 18 à 19 heures, voire plus, et les personnes âgées de la trentaine doivent porter des lunettes de lecture. On ne peut pas bouger pendant la fabrication des cils. Il y a très peu de personnes qui n’ont pas besoin de lunettes de lecture. Presque tout le monde a des problèmes avec les yeux, la colonne vertébrale, et a les jambes enflées.

Mme Wu doit porter des lunettes de lecture et rester assise toute la journée pour faire les cils, et déploie beaucoup d’efforts pour accomplir cette tâche. D’autres pratiquantes septuagénaires ou octogénaires sont aussi contraintes d’accomplir la même tâche. Même celles qui sont malades ne sont pas épargnées. Celles qui ne peuvent pas faire les cils coupent les bandes ou recyclent les cils abîmés. Le coût de fabrication des cils est faible, et le prix de vente des cils faits à la main est élevé, ce qui permet aux commerçants de gagner beaucoup.

La prison accepte tout travail qui peut rapporter des bénéfices, peu importe si le travail est urgent, difficile ou nuisible pour le corps.

Plus de 20 personnes sont entassées dans une petite cellule et la pièce est remplie de matières premières et de tables, avec quelques boîtes en carton posés sur le tabouret. Il n’y a pas de place pour marcher. En été, le ventilateur ne peut être allumé pour éviter que les cils ne s’envolent, et les gens ont tous des difficultés à respirer à cause du temps. Tout le monde transpire et leurs vêtements sont trempés de sueur. Tous les jours, elles doivent travailler toute la nuit. Le travail de la main d'œuvre rapporte chaque année des millions de yuans aux divisions 8 et 9.

D’après la loi, le travail n’est pas autorisé dans les cellules. Lorsque des supérieurs viennent inspecter la prison, les détenues cachent les pinces dans leurs poches sans bouger d’autres objets, puis continuent après l’inspection. Si l’inspection est annoncée soudainement, les outils et les cils sont rangés et stockés dans une pièce vide. Tout le monde s’assoit le dos droit, pendant que les inspecteurs marchent dans le couloir. Après le départ des inspecteurs, les détenues reprennent leur travail.

La persécution intensifiée

Le 24 novembre 2021, la division 8 a été installée aux cinquième et sixième étages d’un nouveau bâtiment. Il y a un total de 24 cellules avec huit grandes équipes et quatre petites équipes à chaque étage. Chaque équipe a un capitaine et chaque étage a un chef de couloir. Une gardienne est en charge de trois ou quatre équipes. La détenue Liu Hong est responsable du cinquième étage. La détenue Fan Xiumei était responsable du sixième étage, mais la détenue Sun Jing l’a remplacée deux mois plus tard. Les capitaines et les chefs de couloir ont été choisis en fonction de leurs longues peines et de leur caractère impitoyable lors de la persécution des pratiquantes de Falun Gong.

Les équipes 1 à 8 de chaque étage sont des grandes équipes et les équipes 9 à 12 sont des petites équipes. Chaque grande équipe dispose de trois lits contre les murs, et de douze lits superposés. Il y a trois ou quatre matelas simples au milieu qui peuvent être pliés. Dans la petite équipe, il y a deux lits contre les murs et huit lits superposés avec deux à trois matelas simples au milieu.

Mme Wua été affectée à l’équipe 6 et le capitaine en charge était toujours Zhang Yang.

Tous les jours, de 9 h à 11 h 10 et de 13 h 30 à 16 h 30, les détenues doivent étudier dans leur cellule en position assise, le dos droit, sauf une fois par semaine où elles vont dans le hall. Le matériel d’étude dans la cellule est constitué de livres, tandis que le matériel d’étude dans le hall est planifié par les gardiennes. Les livres et autres documents portent sur l’histoire du régime communiste, les films qui font l’éloge du régime, de la loi et de la constitution, et les vidéos qui calomnient le Falun Gong. Avant de retourner dans leur cellule après avoir étudié dans le hall, les détenues doivent chanter des chansons à la gloire du Parti communiste. Les gardiennes disent parfois que les détenues chantent trop doucement ou pas assez longtemps. Les détenues ne sont pas autorisées à retourner dans leur cellule tant qu’elles n’ont pas chanté à la satisfaction des gardiennes. Les détenues doivent aussi rédiger un partage d’expérience d’apprentissage chaque jour, et les pratiquantes doivent le faire une fois par semaine. Celles qui refusent se voient retirer des points et ne sont pas autorisées à aller à l’épicerie, à passer des appels téléphoniques ou à envoyer des lettres. Elles sont forcées de s’asseoir le dos droit, et sont punies avec les autres détenues et le capitaine.

Toutes les détenues font la queue et se rendent dans le hall tous les soirs à 18 h 40 pour regarder le journal télévisé de CCTV. Ensuite, elles doivent chanter des chansons valorisant le Parti communiste, et elles ne sont autorisées à retourner dans leur cellule que lorsque les gardiennes sont satisfaites. Les gardiennes organisent régulièrement de grandes réunions et ordonnent à certaines détenues et pratiquantes d’y assister. Les pratiquantes sont forcées d’apprendre des documents qui calomnient le Falun Gong ou d’écouter des discours calomniant le Falun Gong prononcés par les gardiennes ou les détenues. La gardienne Guo Lei a organisé de telles réunions à plusieurs reprises et a demandé à celles qui y ont assisté d’écrire deux partages d’expérience d’apprentissage qui calomnient le Falun Gong ou sur la persécution des pratiquants de Falun Gong.

Au sixième étage, les détenues Wang Min et Yuan Jingfang organisent chaque jour des réunions et des séances d’apprentissage. Les pratiquantes nouvellement admises et celles qui, selon les gardiennes, ne se sont pas suffisamment transformées reçoivent l’ordre d’apporter chacune un petit tabouret dans le hall pour apprendre des documents qui calomnient le Falun Gong ou des contenus sur d’autres religions (les pratiquantes inébranlables sont envoyées aux toilettes et obligées de s’asseoir sur un petit tabouret ou sont soumises à d’autres méthodes de torture). Chaque pratiquante est obligée de prendre position pendant ou après la session d’apprentissage en se présentant et en parlant de sa compréhension du Falun Gong. Si le discours n’est pas conforme aux exigences des gardiennes, la pratiquante est envoyée dans un endroit où elle doit s’asseoir droit ou être persécutée.

Peu de temps après, les gardiennes étendent les sessions d’apprentissage à toutes les pratiquantes, qu’elles soient jeunes ou malades.

S’il y a d’autres activités certains jours et que les pratiquantes n’ont plus besoin d’assister aux séances d’apprentissage, Wang et Yuan continuent de demander aux gardiennes de les autoriser à emmener les pratiquantes étudier dans le hall et à diffuser des documents qui diffament le Falun Gong. La détenue Sun a aussi assisté aux séances d’étude. Pendant les séances d’étude, Wang, Yuan et Sun humiliaient les pratiquantes qui fermaient les yeux, baissaient la tête ou ne prêtaient pas attention. Les détenues rapportaient ensuite ces faits aux capitaines des pratiquantes, et ces dernières étaient menacées, punies pour être de service, ou voyaient leurs points déduits et elles n’étaient pas autorisées à aller à l’épicerie ou à passer des appels téléphoniques. Les détenues affectées à la surveillance des pratiquantes sont aussi impliquées.

Ainsi, vingt pratiquantes nouvellement admises sont forcées de s’asseoir le dos droit, sont punies en étant forcées de garder la position debout, sont battues et sont torturées dans les toilettes, l’atelier, les salles de bain et les cellules.

Au départ, les pratiquantes du cinquième étage devaient seulement assister à des séances d’apprentissage une fois par semaine et regarder les informations diffusées tous les soirs. En mars ou avril 2002, après que Liu se soit rendue au sixième étage le 11 avril pour récupérer des documents calomniant le Falun Gong et des DVD contenant du contenu sur d’autres religions, les pratiquantes du cinquième étage ont aussi dû apprendre des documents calomniant le Falun Gong dans le hall.

Persécution financière

La pension de Mme Wu a été suspendue peu après sa condamnation. Sa famille l’a appris après avoir appelé son ancien lieu de travail pour se renseigner sur ses prestations. Elle n’a pas été informée de la raison de la suspension de la pension.

M. Guan s’est retrouvé sans revenu après avoir purgé sa précédente peine de dix ans. Après leur dernière arrestation, M. Guan a aussi été condamné à une amende de 30 000 yuans et Mme Wu à une amende de 20 000 yuans. Le couple a dû débourser de l’argent pour acheter des produits de première nécessité en prison, alors qu’il n’avait aucune source de revenus.

Persécutions passées

Le couple a eu un corps sain après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996. Ils sont aussi devenus serviables et gentils envers les autres.

La police a saccagé leur maison et confisqué leurs livres de Falun Gong après que le régime communiste ait ordonné la persécution en 1999. Mme Wu a été détenue pendant un demi-mois et battue par la police après s’être rendue à Pékin pour faire appel en avril 2000. Elle a été arrêtée et emmenée dans un centre de lavage de cerveau en 2003 et a été forcée de regarder des vidéos qui diffamaient le Falun Gong.

M. Guan s’est rendu à Pékin pour faire appel en 1999 et il a été arrêté. Il a été battu et puni pendant sa détention au poste de police de Chaihe. Il a été détenu pendant 15 jours et a dû payer 4000 yuans. La police a continué à le harceler au cours des deux années suivantes.

Illustration de la torture : Tabassage

M. Guan s’est rendu à Pékin en 2002 et a de nouveau été arrêté. Les membres de sa famille et la police de la ville de Ning’an l’ont ramené. Il a ensuite été détenu au poste de police de Chaihe, puis condamné à dix ans de prison par le tribunal de Nangang à Harbin. Pendant son incarcération à la prison de Tailai, il a été contraint de regarder des vidéos diffamatoires à l’égard du Falun Gong et d’apprendre par cœur les règlements de la prison. Il a été libéré le 10 novembre 2012.

Voir aussi :

Quatre habitants du Heilongjiang emprisonnés et privés de visites familiales pour la pratique du Falun Gong

Ciblés lors dune arrestation collective, trois pratiquants de Falun Gong condamnés à la prison

Trois habitants du Heilongjiang jugés pour ne pas avoir renoncé à leur croyance

Traduit de l’anglais :