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Me souvenir du Maître quand j’étais au seuil de la mort

1 mars 2023 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) Enfant, j’ai appris les exercices de Falun Dafa de mes parents, qui sont tous deux pratiquants. Parfois, j’étudiais le Fa avec les adultes, mais je ne cultivais pas sincèrement mon xinxing.

Après avoir grandi, je suis allé à l’université et j’ai trouvé du travail dans d’autres villes. Avec le temps, je me suis relâché dans ma cultivation, et faire les exercices est devenu un événement rare. Cependant, où que j’aille, j’avais toujours un exemplaire du Zhuan Falun avec moi et j’écoutais les enregistrements du site Web Minghui. J’ai été dans un tel état de cultivation pendant plusieurs années, et je ne savais même pas si je pouvais encore me considérer comme un pratiquant de Falun Dafa ou non.

Un jour, au travail, j’ai développé une fièvre persistante. J’ai réalisé qu’il s’agissait d’une élimination de karma et qu’elle ne mettait pas ma vie en danger. Je devais simplement l’endurer. D’ailleurs, je n’ai jamais pris de médicaments après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa avec mes parents. Je me rétablissais tout seul.

Une semaine plus tard, mon état s’est aggravé. J’avais la tête qui tournait, alors je me suis allongé sur mon lit après le travail. Je n’avais même pas la force de manger. À 20 h, mes dents claquaient et je luttais pour me réchauffer. J’ai fermé les yeux pour essayer de m’endormir. La fièvre ne tombait toujours pas. À 22 h, mon corps était comme une boule de feu, ma chair et mes os tremblaient de douleur et ma respiration était difficile.

Ma vision est devenue trouble. C’est alors que j’ai eu peur. Plus je devenais nerveux, plus mon cœur s’emballait. Je ne pouvais plus respirer, je cherchais mon air. Peu importe les efforts que je faisais, je n’arrivais pas à faire entrer et sortir l’air de mes poumons. Je m’entendais siffler, comme si quelque chose recouvrait mon nez et ma bouche. Mon corps entier était engourdi. La sensation que mon cœur allait s’arrêter à tout moment me submergeait. Des larmes ont jailli de mes yeux. C’était la première fois de ma vie que je sentais la mort approcher…

Tout à coup, j’ai voulu appeler ma mère, mais je me suis arrêté au moment où j’allais composer son numéro. Maman aurait été horrifiée ! J’habitais loin d’elle et c’était le milieu de la nuit. Elle n’aurait rien pu faire pour moi, même si elle avait pu venir !

Puis, je me suis souvenu du Maître : « Je veux faire les exercices ! » J’ai répété ce souhait dans ma tête, encore et encore. En sortant du lit avec beaucoup de difficultés, je suis tombé à genoux. En respirant fort, je me suis relevé, mais j’ai dû m’accroupir pour me reposer. J’ai terminé le premier exercice après plusieurs pauses.

La musique du deuxième exercice « Position debout du Falun » a commencé. J’ai pensé : est-ce que je peux le faire ? En suivant la voix du Maître dans la musique, j’ai levé les bras. Trop faible pour me tenir droit, mon dos était courbé à presque 90 degrés et je ne pouvais pas lever la tête. Mon corps a oscillé et frissonné pendant les quinze premières minutes. Lorsque le moment est venu d’exécuter le mouvement « Tenir la Roue au-dessus de la tête », j’ai pris une profonde inspiration et j’ai essayé de lever les bras. En l’espace d’une minute, une vague de chaleur s’est répandue du sommet de ma tête jusqu’à mes pieds. Couvert de sueur, ma fièvre est tombée. J’ai pris une bouffée d’air frais et ma vision s’est éclaircie. Toutes les douleurs dans mon corps ont disparu. Me tenant droit, j’ai terminé les exercices alors que des larmes coulaient sur mes joues. Au moment où j’ai terminé, mes vêtements étaient trempés de sueur.

J’ai pleuré en prenant une douche, j’ai pleuré en lavant mes vêtements mouillés et je n’ai pas cessé de pleurer jusqu’au lever du jour. C’étaient des larmes de gratitude ! Le Maître m’a redonné la vie et m’a fait savoir que je suis toujours son disciple. Avec les encouragements du Maître, j’ai eu assez confiance pour revenir à la cultivation du Falun Dafa. C’étaient aussi des larmes de honte, car je me sentais coupable d’avoir reçu tant de compassion et de protection de la part du Maître.

Pendant longtemps, je versais quelques larmes de temps en temps, même lorsque je marchais dans la rue. Cela se produisait parce que je sentais la présence du Maître et que je me sentais submergé par sa compassion.

Heshi

Traduit de l’anglais