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Une femme du Yunnan sommée de restituer 230 000 yuans de prestations de retraite après avoir purgé deux peines de prison d’une durée totale de neuf ans en raison de sa croyance

17 mars 2023 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Yunnan, Chine

(Minghui.org) Le 5 mai 2021, deux jours après qu’elle eut fini de purger une peine de quatre ans de prison pour sa pratique du Falun Gong, Mme Liang Yun, 67 ans, habitante de la ville de Qujing, dans la province du Yunnan, a reçu un appel de son ancien lieu de travail et a été invitée à se rendre au Bureau de la sécurité sociale de la ville de Qujing pour signer un document visant à rétablir sa pension suspendue.

Le Falun Gong est une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le parti communiste chinois persécute depuis juillet 1999.

Mme Liang ne savait pas que sa pension avait été suspendue. Le lendemain, elle s’est rendue au Bureau de la sécurité sociale. Le directeur Yang Honggang lui a montré un document indiquant qu’elle devait restituer les prestations de retraite qui lui avaient été versées au cours de sa dernière peine de prison de quatre ans (d’avril 2017 au 3 mai 2021) et d’une précédente peine de prison de cinq ans (entre 2000 et 2005), avant que de nouveaux versements de pension ne puissent être effectués. Yang a affirmé qu’en vertu d’un nouveau règlement, elle n’avait droit à aucune prestation de retraite quand elle purgeait une peine d’emprisonnement.

Yang a également indiqué à Mme Liang que sa pension entre juillet 2019 et mai 2021 avait déjà été suspendue. Dans ces conditions, les prestations de retraite restantes pendant ses deux périodes d’emprisonnement, que le Bureau de la sécurité sociale cherchait à récupérer, s’élevaient à 230 000 yuans.

Yang a menacé de la dénoncer à la police si elle ne rendait pas l’argent dans les dix jours. Le mari de Mme Liang, qui l’accompagnait, était pétrifié. Il tremblait et était incapable de prononcer un mot.

Connaissant la pression mentale subie par sa famille du fait de la persécution de sa croyance, Mme Liang ne voulait pas qu’elle s’inquiète qu’elle soit dénoncée à la police et arrêtée de nouveau. Elle a d’abord accepté de restituer 90 000 yuans. Mais Yang a estimé que ce n’était pas suffisant et lui a ordonné de restituer au moins la moitié des fonds demandés.

La famille de Mme Liang a réussi à emprunter 120 000 yuans pour les remettre au Bureau de la sécurité sociale. Yang a ensuite demandé à Mme Liang de signer un accord pour qu’ils déduisent le reste du fonds de ses futurs paiements de pension. Après plusieurs négociations, Yang a accepté de lui donner 800 yuans par mois pour couvrir ses frais de subsistance de base et que le reste de sa pension soit utilisé pour payer la « dette ».

Yang a également ajouté la phrase suivante à l’accord : « Si le retraité décède avant d’avoir remboursé sa dette, le solde de la dette doit être déduit de la subvention pour les frais d’inhumation et des prestations aux survivants ». [En Chine, la famille du retraité décédé bénéficie d’une allocation unique pour les frais d’inhumation et d’une allocation de survie]. Mme Liang a été contrainte de signer l’accord.

De retour chez elle, Mme Liang a regretté d’avoir transigé avec les autorités. Elle a écrit une lettre au Bureau de la sécurité sociale et a expliqué que la pension était son bien personnel, acquis grâce à des décennies de dur labeur. Le Bureau de la sécurité sociale ne faisait que gérer le fonds pour elle, et il n’existe aucune base juridique lui permettant de le suspendre arbitrairement. Elle a ajouté que son droit à recevoir une pension devait être protégé et qu’aucune loi chinoise sur le travail n’autorisait le Bureau de la sécurité sociale à suspendre la pension d’un retraité en raison de sa condamnation à une peine d’emprisonnement.

Dans sa lettre, Mme Liang a également énuméré les lois et règlements que le Bureau de la sécurité sociale avait violés. Ses arguments sont similaires à ceux énumérés dans cet article.

Elle a également écrit que dans le passé, elle souffrait de nombreux maux, de la tête aux pieds. Elle était également sensible aux antibiotiques et le médecin ne pouvait pas la soigner. Elle évitait généralement de sortir seule, craignant de s’évanouir dans la rue à tout moment. Sa famille subissait une pression énorme pour s’occuper d’elle. Mais deux semaines seulement après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong en 1999, tous ses problèmes de santé ont disparu et elle a retrouvé la joie de vivre. Sa gratitude à l’égard de la pratique est au-delà des mots. Mais parce qu’elle persévère dans sa croyance, elle a été arrêtée à plusieurs reprises et condamnée deux fois à la prison.

On ne sait pas si le Bureau de la sécurité sociale a répondu à sa lettre.

Voir aussi :

Une femme emprisonnée deux fois pendant neuf ans pour sa croyance

Les pratiquantes de Falun Gong dans la prison pour femmes no 2 du Yunnan sous « discipline stricte »

Traduit de l’anglais