(Minghui.org) Jie était un enseignant dans une école secondaire d’un village. Avant de pratiquer le Falun Dafa, il était un enseignant sévère. En 1997, après avoir commencé à cultiver et à pratiquer, il a suivi le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, et tous ses élèves le respectaient.
Le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter Dafa en 1999, et Jie a été envoyé deux fois dans des camps de travail et il a été torturé. Lorsque sa femme lui a rendu visite, un gardien lui a dit : « Il est têtu et il ne se soucie pas de sa famille. Tu devrais demander le divorce. » Sa femme a répondu : « Je ne le ferai pas. Il n’a rien fait de mal. »
La vie de Jie était difficile. Son père de 80 ans avait besoin de beaucoup de soins. Son fils était au collège et sa fille à l’école primaire. La femme de Jie était au chômage, et la pension de retraite de son père était leur seule source de revenus.
Jie n’a pas renoncé à sa croyance après sa libération, si bien que le conseil scolaire ne l’a pas laissé reprendre l’enseignement et a suspendu son salaire. Son salaire cumulé sur dix ans aurait été de plus de 200 000 yuans.
Sa femme est allée voir les responsables du conseil scolaire pour leur demander de réintégrer Jie dans son ancien poste afin qu’ils puissent joindre les deux bouts. Ils ont refusé sa demande, mais ont accepté à contrecœur de lui donner des petits boulots à l’école et de lui faire garder le dortoir des étudiants la nuit, ce qui lui rapportait à peine 300 à 500 yuans par mois.
En faisant ces petits boulots, Jie a éliminé son attachement à la renommée et à l’intérêt personnel. Il a modifié son état d’esprit et a commencé à clarifier la vérité sur la persécution aux étudiants et aux enseignants. Certains enseignants qui avaient été indifférents ou hostiles envers Dafa sont devenus compréhensifs et le soutenaient.
Les étudiants venaient de plusieurs villes et villages voisins, et certains vivaient sur le campus. Jie les aidait donc autant qu’il le pouvait lorsqu’ils avaient des problèmes.
La raison pour laquelle le directeur ne laissait pas Jie enseigner était de l’empêcher d’avoir des contacts avec les étudiants. Mais Jie racontait aux étudiants les faits concernant Dafa lorsqu’ils devaient aller chercher de l’eau à la chaufferie, et les exhortait à démissionner des organisations affiliées au PCC. Ceux qui apprenaient ces faits amenaient d’autres étudiants venir écouter Jie.
L’école comptait trois niveaux, avec trois à quatre classes par niveau et 30 à 40 étudiants par classe. Presque tous avaient démissionné des organisations affiliées au PCC. Cependant, un étudiant qui était sur le point d’obtenir son diplôme n’avait pas démissionné, même si Jie lui avait parlé à plusieurs reprises. Il a dit : « Tous mes camarades de classe ont démissionné des organisations du PCC, mais pas moi ! »
Jie a regardé à l’intérieur pour voir si cette réaction était causée par le fait qu’il manquait de bienveillance. Il s’inquiétait de l’avenir de l’étudiant. Il n’a cependant pas abandonné et s’est approché de l’étudiant le cœur rempli de bonté. L’étudiant lui a dit : « Laissez-moi y réfléchir. »
Un camarade de classe a alors dit à l’étudiant, triomphant : « Jie a donné à chacun d’entre nous un “nom de dharma” (un pseudonyme pour quitter les organisations du PCC). » L’étudiant a semblé touché. Jie lui a reparlé et a réussi à le convaincre de démissionner des Jeunes Pionniers et de la Ligue de la jeunesse.
L’étudiant a été diplômé d’une école de police et, bien des années plus tard, il a travaillé dans un poste de police. Un jour, Jie s’y est rendu pour affaires et a entendu quelqu’un appeler son nom dès qu’il est entré. Il s’est retourné et a vu un policier qui lui souriait : « Vous ne vous souvenez pas de moi ? » et lui a dit son pseudonyme.
Un soir, une étudiante qui avait entendu les faits concernant Dafa est venue voir Jie et lui a dit : « Mauvaise nouvelle. Tout le district va organiser une réunion dans notre classe pour calomnier le Falun Dafa. » Jie s’est alors rendu chez le professeur de cette classe et lui a dit : « Vous risquez de subir des conséquences si la réunion se tient dans votre classe. Cela fera du tort à de nombreuses personnes. » Il a parlé avec le professeur et sa femme pendant un long moment. Le professeur n’a rien dit.
Le lendemain matin, le professeur est allé parler au directeur et lui a dit qu’ils ne pouvaient pas tenir la réunion dans sa classe et l’a exhorté à ne pas tenir la réunion du tout. La réunion a été annulée.
Le travail dans la chaufferie est difficile, et le salaire est faible. Le conseil scolaire a intentionnellement rendu les choses difficiles pour Jie. Certaines personnes lui ont conseillé de démissionner, en disant qu’il pourrait gagner plus d’argent dans un autre emploi. Jie a dit : « Il y a de nouveaux étudiants chaque année. Je suis là pour les sauver. »
La famille de Jie s’inquiétait que le conseil scolaire refuse à Jie sa pension lorsqu’il serait prêt à prendre sa retraite en 2015. Jie avait fait des efforts pendant toutes ces années pour dire au directeur de l’école les faits concernant Dafa. Le directeur a compris la situation réelle et s’est rendu au conseil scolaire pour aider Jie dans le processus de retraite, s’assurant qu’il obtienne sa pension.
Aujourd’hui, Jie est sérieux lorsqu’il s’agit de parler aux gens en dehors de l’école. Sa femme l’envoie souvent faire des courses, en chemin, il raconte aux gens les faits concernant Dafa.
Traduit de l’anglais