(Minghui.org) Depuis 1999, quand le régime communiste chinois a lancé la persécution de la discipline méditative et spirituelle du Falun Dafa, un nombre incalculable de pratiquants ont été illégalement arrêtés et condamnés pour avoir défendu leur croyance. Afin de recevoir des récompenses et/ou des promotions pour avoir forcé les pratiquants de Dafa incarcérés à renoncer à leur croyance, les gardiens de prison incitent souvent les détenus criminels à les aider à torturer les pratiquants. De nombreux pratiquants ont été blessés, mutilés ou ont sombré dans un effondrement psychiatrique. Certains ont même perdu la vie.
De nombreux pratiquants sont morts victimes de la torture peu après avoir été emmenés en prison. Quelques-uns, après avoir été emprisonnés pendant des années, sont morts dans des circonstances mystérieuses quelques mois ou même quelques jours avant la fin de leur peine. Les autorités pénitentiaires mobilisaient les gardiens pour surveiller les corps et empêcher les membres de la famille de s’en approcher ou de les examiner. Les gardiens disaient aux familles que leur proche était mort d’un accident vasculaire cérébral ou que son cœur s’était brutalement arrêté. Les familles qui insistaient pour examiner les corps étaient souvent menacées. Les dépouilles des pratiquants étaient incinérées peu après leur mort.
Si certains ont été réduits au silence avant de quitter la prison, de nombreux pratiquants ont été torturés avec des méthodes si cruelles qu’il est difficile pour la plupart des gens de comprendre la cruauté qui se cache derrière. Vous trouverez ci-dessous une compilation de plusieurs cas de pratiquants qui ont été sauvagement torturés en prison ou tués peu avant la fin de leur peine.
Tué peu avant d’être libéré
1. Emprisonné pendant près de sept ans, il décède deux mois avant sa libération
L’épouse de M. Lai Zhiqiang a attendu sept longues années, impatiente de retrouver son mari, pour apprendre seulement le 3 janvier 2023 qu’il était décédé deux mois avant sa libération prévue après avoir purgé une peine injustifiée pour sa croyance dans le Falun Gong.
Après avoir appris son décès, l’épouse de M. Lai s’est précipitée à la prison no 2 de Jidong, province du Hebei, pour s’entendre dire qu’elle devait payer 1000 yuans pour voir son corps. Il n’est pas clair si elle a payé ou non les 1000 yuans, mais elle n’a été autorisée à voir le corps que le lendemain.
Selon elle, le corps de son mari était recroquevillé et son visage était blessé. Cinq gardes l’ont retenue pour l’empêcher de s’approcher de lui ou de le toucher. Ils ont refusé de rendre son corps à la famille et ont trompé sa fille en lui faisant signer un formulaire de consentement pour qu’il soit incinéré.
Le 31 mars 2016, M. Lai, de la ville de Tangshan, province du Hebei, avait été arrêté et secrètement condamné à sept ans de prison. Sa mère âgée avait été tellement traumatisée par l’arrestation et la condamnation de son fils qu’elle était décédée peu après.
2. Une femme meurt en prison deux jours avant sa libération prévue
Mme Su Yunxia est décédée en prison, deux jours avant l’expiration de sa peine de cinq ans d’emprisonnement pour sa pratique du Falun Gong.
Le 7 septembre 2016, Mme Su, de la ville de Harbin, province du Heilongjiang, a été arrêtée quand quelqu’un a signalé qu’elle parlait du Falun Gong à des gens dans la rue. Pour demander sa libération, son mari grabataire s’est rendu au poste de police en fauteuil roulant avec l’aide de la nièce de Mme Su, mais l’entrée lui a été refusée.
Fin septembre 2016, l’arrestation de Mme Su a été approuvée. Le 27 octobre, le parquet du district de Daowai l’a inculpée. Le 31 mars 2017, le tribunal du district de Daowai l’a condamnée à une peine de cinq ans d’emprisonnement assortie d’une amende de 10 000 yuans.
Le 6 septembre 2021, elle devait être libérée de la prison pour femmes de la province du Heilongjiang, mais deux jours plus tôt, Mme Su est décédée, avant d’avoir pu rentrer chez elle pour retrouver sa famille. Elle avait 67 ans.
Selon une personne bien informée, les détenues ont battu Mme Su le 4 septembre, car elle refusait toujours de renoncer au Falun Gong. La prison a également refusé de lui donner un avis de libération pour la même raison. Après l’avoir battue à mort, les gardiens ont recouvert son corps d’un tissu blanc et l’ont gardé dans le couloir. Les détenues ont été traumatisées et n’ont pas osé sortir de leurs cellules pour aller aux toilettes ce soir-là.
3. Battu à mort dix jours avant sa libération
M. Pan Xujun
M. Pan Xujun, arrêté en mai 2015 pour sa croyance dans le Falun Gong, est décédé dix jours seulement avant la fin de sa peine d’emprisonnement. La famille de M. Pan, originaire de la ville de Xuzhou, province du Jiangsu, soupçonne que l’homme de 55 ans a été tué pour ses organes.
En 2016, M. Pan a été condamné par le tribunal du district de Pei à une peine de cinq ans et demi et a été incarcéré à la prison de Hongzehu. Le 8 novembre 2020, dix jours avant la libération prévue de M. Pan de la prison de Hongzehu, on a convoqué sa famille pour qu’ils viennent le voir. À leur arrivée, ils ont vu son corps dans la morgue de la prison. Un médecin a montré un de ses organes à sa famille, en disant qu’ils avaient fait une autopsie et déterminé qu’il était mort d’un accident vasculaire cérébral.
Selon une personne bien informée, M. Pan n’est pas mort de maladie, mais d’un traumatisme cérébral dû à des coups brutaux. Les gardiens de la prison ont incité un détenu nommé Li Wenhua à le torturer pour le forcer à renoncer à sa croyance. Il n’avait droit qu’à deux heures de sommeil par jour et devait rester assis sur un petit tabouret pendant de longues heures. S’il s’assoupissait, Li le battait, lui aspergeait le visage d’eau pimentée ou le giflait pour le réveiller. Li lui a frappé la tempe si fort qu’il lui a provoqué un traumatisme cérébral, qui a été la cause réelle de la mort de M. Pan.
5. Une femme tombe gravement malade et meurt cinq mois avant sa libération
Mme Yang Cuifen, originaire du district de Qiubei, province du Yunnan, est décédée brutalement à la prison pour femmes no 2 de la province du Yunnan, où elle était incarcérée depuis plus de quatre ans.
Dans la soirée du 2 octobre 2013, la famille de Mme Yang a reçu un appel téléphonique de la prison l’informant que Mme Yang était dans un état critique et lui ordonnant de se rendre à l’hôpital pour signer certains documents. À l’hôpital, la famille de Mme Yang a constaté qu’elle était méconnaissable, inconsciente et qu’elle respirait à peine.
Au cours des quatre dernières années, la famille de Mme Yang n’avait rien remarqué d’anormal dans son état de santé lorsqu’elle lui rendait visite en prison. Elle avait également appelé son mari deux jours avant sa mort et lui avait dit qu’elle serait libérée en mars de l’année suivante.
Les responsables de la prison ont nié toute implication dans sa mort et ont déclaré qu’elle était décédée à la suite d’une aggravation soudaine de son hypertension. On a demandé à la famille de signer un document indiquant que Mme Yang était décédée dans des circonstances normales. Lorsqu’ils ont refusé de signer, les responsables de la prison ont menacé d’incinérer le corps de Mme Yang et de s’occuper eux-mêmes de ses biens personnels.
Le 31 août 2009, Mme Yang avait été arrêtée alors qu’elle distribuait des dépliants d’information sur le Falun Dafa. Elle avait ensuite été condamnée à une peine de cinq ans d’emprisonnement et transférée à la prison pour femmes no 2 de la province du Yunnan.
Tortures inqualifiables infligées aux pratiquants inébranlables
1. Déshabillée et humiliée, traînée sur des centaines de mètres jusqu’à ce que la chair disparaisse
Mme Xin Shuhua, de la ville de Benxi, province du Liaoning, était détenue dans le camp de travaux forcés de Masanjia, dans la ville de Shenyang. En décembre 2005, alors que la température était de -30 degrés Celsius, les gardiens l’ont déshabillée et l’ont obligée à rester dehors avec de nombreuses autres prisonnières pour l’humilier. Ils l’ont également enfermée nue dans des toilettes dont les fenêtres étaient grandes ouvertes et l’ont menottée à un radiateur pendant soixante jours.
Les gardiens sont passés à une autre tactique de torture parce que Mme Xin refusait de renoncer à sa croyance. Elle a été traînée tous les jours entre sa cellule et la cafétéria à l’heure des repas. En descendant à la cafétéria, les gardiens la traînaient par ses pieds entravés, le visage vers le haut, ce qui lui a causé des blessures à la tête. En remontant vers sa cellule, ils la traînaient par les menottes, face contre terre. Le chemin de 300 mètres de long menant à la cafétéria était recouvert de gravier. Mme Xin a été gravement blessée et son sang a taché le chemin et l’escalier.
2. Soumis à de nombreuses tortures et finalement tué
M. Jiang Guobo était un ancien fonctionnaire de la ville de Weifang, province du Shandong. Après le début de la persécution, il a été arrêté treize fois au total, placé deux fois dans un camp de travaux forcés et condamné à cinq ans de prison. À l’intérieur de la prison, les gardiens lui ont administré des décharges électriques avec des matraques électriques, l’ont enchaîné à une chaise de fer, l’ont placé sur un banc du tigre et l’ont nourri de force avec des substances inconnues et de l’eau pimentée. Il a failli mourir à plusieurs reprises à cause de ces tortures.
Lorsque M. Jiang est rentré chez lui en 2014 après avoir purgé une peine de cinq ans pour sa pratique du Falun Gong, il a souffert de complications à long terme dues à l’administration involontaire de substances en prison. Il se sentait souvent malade et vomissait. Son abdomen était gonflé et il avait du sang dans ses selles. Il était très faible, avait des vertiges et parfois s’évanouissait. Le 29 avril 2021, M. Jiang est décédé, après sept ans de lutte contre un état de santé précaire. Il avait 58 ans.
M. Jiang a déclaré un jour : « J’ai subi des tortures inimaginables dans le centre de détention. On m’a fait avaler de force des substances toxiques et de l’eau épicée au piment. Mon vomi était du pus vert. J’ai également été attaché à une croix pendant vingt jours et on ne me laissait en descendre que brièvement de temps en temps. Ma colonne vertébrale s’est fracturée à force d’être frottée contre un bloc de bois. Je n’ai pas pu voir de l’œil droit pendant longtemps. J’ai eu des difficultés à uriner et j’ai souffert de constipation pendant vingt-six jours. Une fois, j’ai perdu près de 45 kilos en seulement trois semaines. Je ne sais plus combien de fois j’ai été à l’article de la mort. »
3. Des hommes fouettés avec des fils métalliques tressés et des femmes agressées sexuellement
Le 1er octobre 2000, des fonctionnaires du district de Yihezhuang, ville de Zhuozhou, dans la province du Hebei, se sont rendus à Pékin pour ramener cinq pratiquants locaux qui s’y étaient rendus pour défendre leur pratique du Falun Gong. Parmi eux se trouvaient M. Zhang Mo et sa mère âgée. Les fonctionnaires ont frappé M. Zhang avec des matraques et des fils métalliques tressés. Entendant M. Zhang crier, sa mère a sombré dans l’angoisse. Un fonctionnaire lui a planté une seringue et lui a injecté des substances inconnues.
En 2001, des fonctionnaires du district de Yihezhuang ont arrêté et torturé trois pratiquantes qui s’étaient rendues à Pékin pour protester contre la persécution. Les fonctionnaires ont déshabillé les pratiquantes, les ont maintenues au sol et leur ont infligé des chocs sur les parties intimes, les cuisses et les seins à l’aide de matraques électriques. L’une des pratiquantes est devenue mentalement dérangée à la suite de ces actes.
4. Un professeur couvert de blessures et souffrant de troubles mentaux après des tortures
Mme Zhu Hang était professeur associée à l’université polytechnique de Dalian, dans la province du Liaoning. Le 30 août 1999, elle a été envoyée au centre de détention de Yaojia, dans la ville de Dalian, province du Liaoning, parce qu’elle faisait des exercices de Faun Gong.
Dans le centre de détention, Mme Zhu et d’autres pratiquants ont persisté à réciter les enseignements du Falun Gong et à faire les exercices de Falun Gong. En conséquence, les gardiens ont battu, menotté et enchaîné Mme Zhu, et l’ont privée de sommeil pendant de longues périodes. Ils lui piquaient le visage, le front et les sourcils avec des cure-dents et des aiguilles dès qu’elle fermait les yeux. Parfois, ils la giflaient à tour de rôle. Comme elle portait constamment des chaînes, ses chevilles étaient enflées et présentaient des plaies ouvertes et infectées. Lorsque le centre de détention a contacté le mari de Mme Zhu pour qu’il vienne la chercher et la ramener chez elle, elle était gravement blessée et souffrait d’un effondrement mental.
Mme Zhu a été envoyée à l’hôpital pour soigner ses blessures physiques. Après son rétablissement, sa famille l’a envoyée à l’hôpital psychiatrique de Dalian, où on l’a forcée à prendre des narcotiques qui lui ont insensibilisé son système nerveux. Si elle refusait les injections, les médecins lui attachaient les bras et les jambes et la forçaient à se soumettre aux injections.
5. Un couple torturé, le mari meurt des suites de la torture
M. Yu Zhou, du district de Haidian, à Pékin, était un musicien talentueux. Il était diplômé de l’université de Pékin. Le 26 janvier 2008, il a été arrêté avec son épouse, Mme Xu Na, alors qu’ils rentraient chez eux après avoir donné un concert. Il a été conduit au centre de détention du district de Tongzhou à Pékin. Moins de deux semaines plus tard, le 6 février, veille du Nouvel An chinois, sa famille a été informée de son décès. Il avait 42 ans.
M. Yu Zhou et Mme Xu Na
Son épouse, Mme Xu, est peintre et pratiquante du Falun Gong. Elle a été condamnée à cinq ans de prison pour avoir accueilli des pratiquants de l’extérieur de la ville qui venaient à Pékin pour faire appel contre la persécution. Elle a subi de multiples tortures dans la prison pour femmes de Pékin. Elle a écrit : « Comme j’aimerais être enfermée dans le camp de concentration d’Auschwitz, et non dans une prison en Chine. Une personne pouvait mourir rapidement dans la chambre à gaz des nazis, mais dans la prison pour femmes de Pékin, on vit, mais on préférerait mourir. »
Voir aussi :
Dans un état végétatif et privé pendant 2 ans de libération pour raisons médicales, un homme du Hebei meurt 2 mois avant sa libération de prison
Une femme meurt en prison deux jours avant sa libération prévue
Un enseignant meurt dix jours avant la fin de sa peine d’emprisonnement, la famille soupçonne un prélèvement d’organes
Mme Yang Cuifen meurt en résultat de la persécution
La torture que j’ai subie dans les centres de détention et les prisons chinoises
Arrêté 13 fois, M. Jiang Guobo est à présent dans un état critique (photo)
(Deux autres articles connexes sont disponibles dans la version anglaise.)
Traduit de l’anglais