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Une femme du Heilongjiang, qui est veuve en raison de la persécution du Falun Gong, est condamnée à quatre ans de prison pour sa croyance ; sa fille, dévastée, meurt à 39 ans

17 avril 2023 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Heilongjiang, Chine

(Minghui.org) Ayant perdu son mari à cause de la persécution du Falun Gong, une habitante de la ville de Harbin, province du Heilongjiang, âgée de 61 ans, a récemment été condamnée à une peine de quatre ans d’emprisonnement pour avoir partagé sa croyance. Sa fille est décédée peu après en raison de la détresse mentale causée par la persécution.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline de l’esprit et du corps basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Mme Jiao Xiaohua a été arrêtée le 5 mars 2022, pour avoir diffusé des informations sur le Falun Gong, et détenue au centre de détention de Mulan. Le 12 juillet 2022, le tribunal du district de Daowai l’a condamnée à une peine de deux ans de prison.

Afin d’obtenir justice pour Mme Jiao, sa fille, Mme Jin Xin, a écrit une lettre au policier chargé de l’affaire. Le policier, un ancien collègue du défunt mari de Mme Jiao, a utilisé la lettre contre elle, ce qui a conduit le juge à ajouter deux années supplémentaires à sa peine.

Portant encore le deuil de son père, victime de la persécution de sa croyance dans le Falun Gong, Mme Jin a été dévastée par la prolongation de la peine d’emprisonnement de sa mère. Cette femme de 39 ans, mère d’un fils de six ans, est peu après décédée des suites d’une terrible détresse mentale.

La détresse de la famille

Le père de Mme Jin, M. Jin Chengshan, travaillait au Département de police du district de Hulan à Harbin. Il a eu un accident de voiture en 1996 et a subi une fracture de la colonne thoracique qui l’a rendu paralysé. Alors qu’il perdait espoir, on lui a présenté le Falun Gong et il a eu de grands bienfaits physiques et mentaux. Témoin de ses progrès, Mme Jiao s’est également mise à pratiquer le Falun Gong.

Après le début de la persécution en 1999, Mme Jiao a été arrêtée quatre fois et condamnée deux fois à la prison. M. Jin a été condamné une fois à une peine de cinq ans.

Parce que Mme Jiao s’est rendue à Pékin pour demander le droit de pratiquer le Falun Gong, elle a été arrêtée à deux reprises et s’est vu infliger une amende de 2000 yuans.

Plus de vingt policiers ont fait irruption au domicile du couple le 10 mars 2005. Quatre policiers ont maintenu M. Jin sur une chaise et lui ont passé les menottes dans le dos. Mme Jiao a été maintenue dans la salle de bain, également menottée dans le dos. Les policiers ont fouillé partout dans leur maison, confisquant 13 000 yuans en espèces, un ordinateur, deux imprimantes, une photocopieuse, un scanner et deux laminateurs. Même les vingt sacs de drainage d’urine de M. Jin n’ont pas été épargnés. La police est restée au domicile du couple pendant quelques jours, attendant d’arrêter tout autre pratiquant qui viendrait leur rendre visite.

Le 15 octobre 2006, dix policiers ont à nouveau perquisitionné le domicile du couple. Leur ordinateur portable, une imprimante et un ensemble de cartes Internet sans fil ont été confisqués.

Le couple a de nouveau été arrêté le 22 décembre 2006. M. Jin a été détenu dans une cellule étroite très isolée du centre de détention local. Comme il n’avait personne pour s’occuper de lui, il n’a pas déféqué pendant neuf jours et souffrait énormément. Les escarres sur ses hanches, ses fesses et son dos ont commencé à suinter du pus jaune et du sang. La police a dû faire venir Mme Jiao sur place pour retirer manuellement les selles.

Le 27 février 2007, le tribunal du district de Hulan a tenu une audience secrète sur l’affaire du couple dans le centre de détention. M. Jin a été condamné à cinq ans de prison et Mme Jiao à trois ans.

M. Jin a été conduit à la prison de Hulan le 24 avril 2007. Il a enduré des souffrances inimaginables et a failli mourir. Après la libération de Mme Jiao en juin 2009, elle a demandé la libération conditionnelle de M. Jin pour raisons médicales et s’est rendue à plusieurs reprises à la prison pour exiger sa libération. Bien que la prison l’ait autorisé à rentrer chez lui peu de temps après, elle l’a ramené en détention le 5 mai 2010. La prison l’a remis en liberté conditionnelle pour raisons médicales quatre mois plus tard, après que Mme Jiao et leur fille aient tenté à plusieurs reprises de le sauver.

L’incarcération a eu des répercussions sur la santé de M. Jin. Il est décédé quelques années plus tard.

Voir aussi :

(Un autre article connexe est disponible dans la version anglaise.)

Traduit de l’anglais