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Une femme du Liaoning perd son appel contre une peine de prison injustifiée pour sa pratique du Falun Gong

2 avril 2023 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Liaoning, Chine

(Minghui.org) Une habitante de 56 ans de la ville de Donggang, dans la province du Liaoning, a été condamnée à une peine de deux ans de prison en raison de sa pratique du Falun Gong, et son appel a récemment été rejeté. Avant sa dernière condamnation, Mme Liu Mei avait déjà passé deux ans dans un camp de travail ainsi que treize ans en prison.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle ancestrale persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.

Mme Liu a été arrêtée le 7 novembre 2021. La police a transformé sa détention administrative en détention pénale le 24 novembre. Bien qu’elle ait échoué à l’examen physique, l’agent de police Yu Benqiang a forcé le centre de détention local à l’admettre. Son arrestation a été approuvée par le parquet du district de Zhen’an le 7 décembre.

Le mari de Mme Liu, M. Zhu Changming, s’est rendu au poste de police et a demandé le classement de l’affaire. En représailles, la police l’a arrêté le 9 décembre 2021 et l’a détenu pendant quinze jours.

En raison de sa mauvaise santé, Mme Liu a été libérée le 17 décembre 2021 et assignée à résidence. Elle a été trompée par l’agent Yu pour se rendre au parquet en octobre 2022, pensant y terminer les documents relatifs au rejet de son dossier, pour apprendre que Yu avait fabriqué un compte rendu contre elle et que le procureur l’avait inculpée. Ce jour-là, le procureur a en effet transféré le dossier au tribunal du district de Zhen’an.

Le jour même où son dossier est arrivé au tribunal, le juge a ordonné le retour en détention de Mme Liu. Cependant, elle n’a pas été admise, car elle a échoué à l’examen physique.

Mme Liu a comparu devant le tribunal le 13 décembre et a été condamnée à une peine de deux ans assortie d’une amende de 3000 yuans le 29 décembre 2022.

Mme Liu a fait appel auprès de la cour intermédiaire de la ville de Dandong. Sans tenir d’audience, le juge Li Xin a décidé de maintenir le verdict initial le 20 février 2023. Elle a prévu de continuer à faire appel auprès de la Haute Cour provinciale.

En raison de sa mauvaise santé, Mme Liu purge actuellement sa peine en dehors de la prison.

Sa main handicapée se rétablit après la pratique du Falun Gong

Mme Liu travaillait pour une entreprise d’emballage. Lors d’un accident de travail, sa main droite a été gravement blessée et elle ne pouvait plus la plier ni tenir quoi que ce soit. Sa main s’est atrophiée et est devenue noire. Les jours de pluie, elle ressentait souvent une douleur intense.

Elle a suivi de nombreux cours de qigong, mais aucun ne l’a aidée à se remettre de sa blessure à la main. En juin 1995, elle a découvert le Falun Gong. Elle a été attirée par les enseignements profonds et s’est mise à pratiquer avec son mari.

Un mois plus tard, de la chair a poussé sur sa main et elle n’avait plus mal les jours de pluie. Sa main est devenue chaude et a retrouvé une couleur normale et saine.

Quinze ans d’incarcération

En octobre 1999, Mme Liu a été arrêtée avec sept autres pratiquants pour avoir fait les exercices de Falun Gong. La police a marché sur ses jambes et l’a déshabillée, la laissant en sous-vêtements. Ils lui ont fouetté le dos et les fesses avec des ceintures en cuir et un bâton de bambou. Au bout d’un moment, un agent a demandé une pause pour qu’« elle ne devienne pas engourdie et ne ressente plus la douleur ».

Mme Liu s’est évanouie sous l’effet de ces coups sauvages. Le bas de son corps était gravement enflé et couvert d’ecchymoses. Les détenues de la cellule du centre de détention étaient toutes terrifiées et ont pleuré en la voyant.

Mme Liu a été emmenée au camp de travaux forcés de Masanjia en novembre 1999 pour y purger une peine de deux ans. Parce qu’elle a refusé de renoncer au Falun Gong, elle a été contrainte de rester debout ou accroupie pendant plus de dix heures par jour. En décembre 1999, une détenue l’a battue avec une serpillière parce qu’elle faisait des exercices de Falun Gong. Sa tête avait de nombreuses bosses et elle n’a pas pu se peigner pendant plusieurs jours.

Le 9 avril 2002, plus de vingt agents ont fait irruption au domicile de Mme Liu alors qu’elle dînait avec son mari et sa mère. Mme Liu a été emmenée au centre de détention de la ville de Dandong trois jours plus tard.

Mme Liu, son mari et son frère ont été de nouveau arrêtés le 9 juillet 2002, dans le cadre d’une arrestation collective de plus de 30 pratiquants. La police les a retenus pour une parade publique destinée à les humilier, suivie d’une séance de lutte publique (au cours de laquelle ils ont été agressés verbalement) devant le Département de police de Dandong. Plus de 10 000 personnes ont assisté à la séance lorsque les autorités ont annoncé la condamnation de Mme Liu et de son mari à treize ans de prison.

Mme Liu a été emmenée à la prison pour femmes de la province du Liaoning le 4 novembre 2002. Elle a développé une hypertension artérielle, des problèmes cardiaques et de nombreuses autres affections graves en raison des tortures subies en détention. Sa mère et sa belle-mère se sont rendues à plusieurs reprises à la prison pour demander sa libération. Un gardien leur a dit : « Si elle refuse de céder au gouvernement, elle ne pourra jamais quitter la prison. Si elle meurt, vous pourrez venir ici pour réclamer son corps. »

Mme Liu a été libérée en avril 2015.

Information sur les responsables de la persécution :

Li Xin (李欣), juge : +86-415-6277042

Wu Wei (吴威), président de la cour intermédiaire de la ville de Dandong : +86-415-6277018

Wang Junguo (王君国), directeur du Bureau de la sécurité intérieure de la ville de Donggang : +86-415-7178813

(D’autres informations sur les responsables de la persécution sont disponibles dans l’article original en chinois.)

Voir aussi :

Après avoir été incarcérée pendant 15 ans, une femme du Liaoning est condamnée à 2 ans de plus pour sa croyance

Un mari détenu pour avoir demandé la libération de sa femme, qui avait été arrêtée pour leur croyance commune

Traduit de l’anglais