(Minghui.org) Mme Li Guiyue a été libérée de la prison pour femmes de la province de Heilongjiang, amaigrie et faible avec un esprit confus. Elle était somnolente et en souffrance, et tout le temps recroquevillée dans le lit. Elle se murmurait parfois à elle-même, « Elles me battent tous les jours ! Elles me battent tous les jours ! » Incapable de se remettre, elle est décédée une année plus tard, le 6 août 2021, à l’âge de 52 ans.
Mme Li était une habitante du district de Yilan, dans la province du Heilongjiang et a été condamnée à cinq ans d’emprisonnement pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle que le régime communiste Chinois persécute depuis 1999. Comme toutes les pratiquantes de Falun Gong détenues dans la prison pour femmes de la province du Heilongjiang qui ont persévérées dans leur croyance, elle a été sujette à la torture brutale et de longue durée.
L’administration de la prison, le Bureau de la justice, la Commission des affaires politiques et juridiques et politiques et le Bureau 610à différents niveaux de la province ont uni leurs forces pour mettre en œuvre activement la politique de persécution du Falun Gong. Les responsables de la prison n’ont pas craint de devoir répondre de leurs actes, alors que la persécution est l’une des plus sévères du pays.
Une persécution systématique
Dans la prison pour femmes de la province du Heilongjiang, toutes les pratiquantes de Falun Gong étaient assignées aux 8e et 9e quartiers, et divisées en 24 groupes. La persécution brutale des pratiquantes est si longue et si effrontée parce qu’elle est menée systématiquement dans la prison.
La prison bloque les communications entre les pratiquantes et avec l’extérieur, et également entre les pratiquantes dans la prison. Les pratiquantes dans la prison ne sont pas autorisées à parler entre-elles ou à se regarder. Les visites familiales pour la plupart des pratiquantes sont refusées pendant des années, les appels téléphoniques de la famille et le courrier sont strictement surveillés et contrôlés. Durant la pandémie, la prison a encore renforcé les règles relatives aux visites, et ne les a pas assouplies depuis.
Les gardiennes de prison incitent les détenues à faire le travail de forcer les pratiquantes à renoncer à leur croyance, se dérobant de leurs propres responsabilités. Elles sélectionnent les détenues égoïstes et cruelles ayant de l’expérience pour être chefs de groupe pour s’occuper des pratiquantes à plein temps, et utilisent des points de récompense et des réductions de peine comme encouragements pour les faire travailler davantage. Ces détenues sont présentes 24 h sur 24 auprès des pratiquantes et ont la liberté de les torturer tant mentalement que physiquement à tout moment.
Une torture brutale
Les pratiquantes qui restent fidèles à leur croyance sont soumises à des passages à tabac quotidiens. Les détenues les giflent, leurs donnent des coups de poing à la tête et au visage, les frappent au visage et à la tête avec les semelles de leurs chaussures et leur donnent des coups de pied après qu’elles soit à terre.
Les pratiquantes sont forcées de s’assoir sur des tabourets en plastique très bas chaque jour durant plus de dix heures, avec le dos droit, ou toute la nuit, sans fermer les yeux. Les moments où elles sont autorisées à aller aux toilettes sont très limités. Chaque minute de cette torture assise semble extrêmement longue. Quiconque bouge un peu est battu. Les jambes et les pieds de nombreuses pratiquantes ont enflé et ont perdu toute sensibilité.
Pour aggraver la torture, les détenues ont ajouté des planches à laver sur les tabourets et forcent les pratiquantes à s’asseoir sur cette surface inégale. En hiver, les détenues traînent les pratiquantes dans les toilettes dont les fenêtres sont ouvertes et les forcent à rester là, vêtues d’une seule couche de vêtements. Le froid pénètre dans leur corps, laissant leurs jambes et leur abdomen engourdis et frigorifiés en permanence.
Certaines pratiquantes sont également soumises à la torture par suspension. Les détenues les suspendent aux rails des lits superposés supérieurs pendant de longues périodes. Les pratiquantes souffrent atrocement, leurs poignets supportant tout le poids de leur corps.
Reconstitution de torture : Suspendu avec des menottes sur les rails du lit
Mme Yang Lihua, du district de Sunwu, province du Heilongjiang, a été battue, exposée à un froid extrême, forcée à s’asseoir sur un petit tabouret et suspendue. Elle a été torturée à mort en prison pendant plus d’un an.
Quelquefois, les détenues ont également essayé différents méthodes de torture sur les pratiquantes. Pendant un certain temps, elles ont torturé les pratiquantes à l’aide d’une planche à eau. Deux détenues ont enfoncé la tête d’une pratiquante dans l’eau jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus retenir sa respiration, puis ont relevé sa tête pour la laisser reprendre son souffle pendant une brève seconde, avant de lui maintenir la tête dans l’eau à nouveau et de répéter le processus.
Une autre méthode de torture consiste pour les détenues à introduire un chiffon sale dans la bouche d’une pratiquante, puis à le retirer brutalement. Souvent, les dents des pratiquantes étaient arrachées en même temps que le chiffon.
Les pratiquantes se voient également refuser l’accès aux toilettes (certaines se soulagent dans leur pantalon). Certaines sont privées de repas et d’eau. Certaines sont maintenues dans une position bancale pendant une longue période.
Même les pratiquantes âgées, de 60 ou 70 ans, n’ont pas été épargnées des tortures quotidiennes. Certaines pratiquantes, abandonnées par leur famille en raison de la persécution, ont été soumises aux tortures les plus sévères, et les détenues ont ouvertement dit que personne ne se souciait d’elles si elles étaient torturées à mort. L’une de ces pratiquantes a effectivement été torturée à mort.
Pour intensifier la persécution des pratiquantes qui refusent de renoncer à leur croyance, les gardiennes de prison punissent toutes les détenues de la même cellule en les forçant à inciter à la haine et à la violence à l’égard des pratiquantes. Lorsque toutes les détenues ont été punies en les faisant s’asseoir toute la nuit jusqu’à minuit, elles se mettent en colère et battent sévèrement les pratiquantes.
Les événements réguliers, tels que les inspections des services supérieurs et de temps en temps les diverses campagnes, donnent aux détenues l’occasion de montrer leurs capacités, ce qui rend la vie des pratiquantes encore plus misérable. On peut entendre des coups violents et de grands cris tout au long de la nuit.
Les responsables de la prison font délibérément en sorte que les conditions de vie des pratiquantes tenant fermement leur croyance soient médiocres. Ces pratiquantes ne peuvent dépenser que 100 yuans par mois. Souvent, elles sont contraintes de payer des prix beaucoup plus élevés pour des produits de première nécessité de moindre qualité et elles ne reçoivent pas assez de nourriture pendant les repas.
Voir aussi :
La prison pour femmes de la province du Heilongjiang interdit aux pratiquantes de Falun Gong de recevoir de l’argent pour acheter des produits de première nécessité
La prison pour femmes du Heilongjiang ordonne aux détenues de droguer les pratiquantes de Falun Gong
Traduit de l’anglais