(Minghui.org) Selon le rapport annuel 2023 de la Commission des États-Unis pour la liberté religieuse internationale (USCIRF) publié le 1er mai 2023, le Parti communiste chinois (PCC), au cours de l’année écoulée, a continué à persécuter les groupes religieux, y compris le Falun Gong. En réponse à l’aggravation constante des violations des droits de l’homme en Chine, la commission exhorte le gouvernement américain à sanctionner les responsables du PCC qui se sont livrés à des violations des droits de l’homme.

Le 1er mai, Abraham Cooper, vice-président de la Commission des États-Unis pour la liberté religieuse internationale (USCIRF), s’exprime lors d’une conférence de presse.

« Au cours de la dernière année, le gouvernement américain a continué à condamner les atteintes à la liberté de religion et à demander des comptes à leurs auteurs par le biais de sanctions ciblées et d’autres outils. À l’avenir, les États-Unis devraient prendre des mesures supplémentaires pour soutenir la liberté de religion ou de croyance dans le monde entier », a fait remarquer le vice-président Abraham Cooper lors de la conférence de presse. « Nous exhortons le Congrès et le pouvoir exécutif à mettre en œuvre les recommandations du rapport annuel 2023 de l’USCIRF pour faire progresser ce droit universel et fondamental de l’homme. »

Selon M. Cooper, la Chine a réprimé les croyances religieuses des bouddhistes tibétains, des chrétiens et des pratiquants de Falun Gong. Certains de ceux qui ont fui la Chine sont toujours confrontés à la répression. Dans son rapport annuel 2023, l’USCIRF recommande au Département d’État de désigner 17 pays, dont la Chine, comme Pays Particulièrement Préoccupants (PPP) parce que ces gouvernements sont impliqués dans des « violations systématiques, continues et flagrantes » du droit à la liberté de religion.

Selon le rapport, le PCC réprime depuis longtemps la liberté religieuse et, ces dernières années, il est devenu de plus en plus hostile aux religions, mettant en œuvre des campagnes visant à les « siniser ». Le rapport explique : « Ces politiques exigent des groupes religieux qu’ils soutiennent le PCC, notamment en modifiant leurs enseignements religieux pour se conformer à l’idéologie et à la politique du PCC. »

Le gouvernement du PCC a continué à persécuter le Falun Gong et d’autres groupes. Citant des informations du site web Minghui, le rapport indique « qu’en 2022, les sources du Falun Gong ont recensé 7331 cas de harcèlement et d’arrestation, 633 peines d’emprisonnement et 172 décès dus à la persécution ».

Le 30 novembre 2022, le Département d’État américain a redésigné la Chine comme PPP et a réimposé des restrictions sur l’exportation d’instruments ou d’équipements de contrôle ou de détection de la criminalité vers la Chine.

En décembre 2022, l’Office of Foreign Assets Control (OFAC) du Département du Trésor des États-Unis a sanctionné plus de 40 personnes et entités pour corruption ou violation des droits de l’homme dans neuf pays. Cette sanction était basée sur le décret 13818, la loi Magnitsky sur la responsabilité en matière de droits de l’homme.

Parmi les fonctionnaires sanctionnés figurent Wu Yingjie (ancien secrétaire du Parti tibétain entre 2016 et 2021) et Zhang Hongbo (directeur du Bureau tibétain de la sécurité publique). En raison de la violation de la liberté religieuse et de la persécution du Falun Gong, Zhang et Tang Yong (ancien directeur adjoint des prisons de la région de Chongqing) sont soumis à des restrictions de visa pour les États-Unis.

En raison de la violation des droits de l’homme en Chine, l’USCIRF recommande : « Continuer d’imposer des sanctions aux responsables chinois et aux entités responsables de violations graves de la liberté de religion, en particulier au sein du UFWD (United Front Work Department), du SARA (State Administration for Religious Affairs), et l’appareil de sécurité publique et de sécurité de l’État. »

Selon son site web, l’USCIRF est une agence indépendante bipartite du gouvernement fédéral des États-Unis créée en 1998 par l’International Religious Freedom Act (IRFA), tel que modifié. Il surveille le droit universel à la liberté de religion ou de croyance à l’étranger, formule des recommandations stratégiques au président, au secrétaire d’État et au Congrès et suit la mise en œuvre de ces recommandations.

En particulier, l’analyse de l’USCIRF se fonde sur les normes internationales. L’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme affirme que : « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de croyance ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa croyance seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites. »

Traduit de l’anglais