(Minghui.org) Le 21 juin 2023, le conseil municipal de Taipei a adopté une résolution exhortant le Yuan législatif à adopter des lois visant à poursuivre les personnes qui participent aux prélèvements forcés d’organes perpétrés par le Parti communiste chinois (PCC).
Le 21 juin 2023, le conseil municipal de Taipei a adopté une résolution exprimant son soutien à une législation visant à lutter contre le crime des prélèvements forcés d’organes.
Cette résolution, coparrainée par 28 législateurs, comporte trois points principaux :
1. Condamner les prélèvements forcés d’organes comme un crime contre l’humanité ;
2. Soutenir la législation de tous les gouvernements contre les prélèvements forcés d’organes, la « La Déclaration universelle appelle le Parti communiste chinois à mettre fin à ses atrocités contre l’humanité » ;
3. Demander au gouvernement de la ville de Taipei d’informer les habitants de l’atrocité des prélèvements forcés d’organes par le PCC, d’éduquer les habitants sur le « Règlement sur la transplantation d’organes humains », qui interdit la vente et l’achat d’organes à l’étranger, et de demander aux habitants de ne pas se rendre en Chine pour recevoir des organes destinés à la transplantation.
Hung Chien-Yi, conseiller municipal de Taipei, condamne les crimes contre l’humanité perpétrés par le PCC.
Hung Chien-Yi, le conseiller municipal de Taipei qui a présenté la résolution, a reconnu que « cette proposition représente une valeur universelle et une croyance commune dans le monde ». Il a exhorté tous les conseils municipaux à adopter des résolutions similaires et à s’élever contre ces atrocités.
Hsu Hung-Ting, conseiller municipal de Tapei
Le conseiller municipal Hsu Hung-Ting a reconnu que les prélèvements et le trafic d’organes sans consentement violaient les valeurs humaines fondamentales et ne devraient pas se produire dans quelque pays ou région que ce soit. C’est pourquoi cette résolution a reçu le soutien des législateurs de tous les partis politiques, a-t-il déclaré.
M. Hsu espère qu’avec cette résolution, « nous pourrons défendre cette valeur sur notre territoire, à savoir qu’aucun organe humain ne doit être prélevé sur une personne vivante, vendu ou commercialisé, sans son consentement ».
Selon les propres données du PCC, le nombre de greffes réalisées en Chine se classe au deuxième rang mondial, non seulement les sources des organes sont inconnues, mais il y a aussi de plus en plus de preuves indiquant que le PCC prélève des organes sur des pratiquants de Falun Gong sans leur consentement et sur d’autres prisonniers d’opinion.
Une conseillère municipale de Taipei, Hsu Li-Hsin, a reconnu que de tels crimes ne devraient pas se produire au 21e siècle.
La conseillère municipale Hsu Li-Hsin a déclaré que tout gouvernement allant à l’encontre de son peuple serait un jour renversé. Rappelant les tragédies historiques telles que les camps de concentration et les expériences humaines contraires à l’éthique, Mme Hsu a dit que le monde ne pouvait pas permettre que le crime lié aux prélèvements d’organes se poursuive au 21e siècle.
He Meng-Hua, conseillère municipale de Taipei
La conseillère municipale He Meng-Hua a dit que la résolution était très sérieuse. Elle espère que le peuple chinois pourra un jour jouir de la liberté de croyance et de la sécurité personnelle. Elle a invité tous les conseils municipaux à s’exprimer sur cette question importante.
Li Chien-Chang, conseiller municipal de Taipei, a déclaré qu’il était important de dénoncer ces crimes horribles.
Le conseiller municipal Li Chien-Chang a dit que le Yuan législatif de Taïwan devrait adopter des lois pour imposer des sanctions aux auteurs de ces actes. Par le biais de l’éducation et de la législation pénale, il a dit que le public taïwanais devrait être sensibilisé aux atrocités commises par le régime totalitaire et tyrannique du PCC. « Cette affaire doit être largement diffusée afin que le monde entier puisse travailler ensemble pour y mettre un terme », a-t-il déclaré.
Un certain nombre de législateurs taïwanais des partis au pouvoir et d’opposition ont tenu une conférence de presse internationale en 2022 pour annoncer la « loi sur la lutte et la prévention des prélèvements d’organes vivants ». Ils ont appelé la communauté internationale à construire un pare-feu des droits de l’homme et à travailler ensemble pour mettre fin aux atrocités commises par le PCC en matière de prélèvements d’organes. Près de 20 membres d’organes législatifs et de militants des droits de l’homme d’Europe, des États-Unis, du Japon et de Corée du Sud ont envoyé des vidéos pour soutenir cet effort.
Les législateurs ont également demandé au gouvernement de la ville de Taipei d’informer le public du crime des prélèvements forcés d’organes par le PCC et de l’inciter à ne pas se rendre en Chine continentale pour se livrer à la transplantation et au commerce illégaux d’organes.
Traduit de l’anglais