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Une enseignante bien-aimée inculpée pour sa croyance, les parents de ses élèves sont visés pour avoir demandé sa libération

7 août 2023 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Jilin, Chine

(Minghui.org) Après l’arrestation d’une enseignante d’école primaire en raison de sa croyance dans le Falun Gong, les parents de ses élèves ont demandé aux autorités sa libération. Ces parents ont ensuite été pris pour cible parce qu’ils soutenaient une pratiquante de Falun Gong.

Mme Liu Kai, 50 ans, est professeur principal d’une classe de cours moyen 1e année à l’école primaire expérimentale de Baishan, dans le district de Hunjiang, ville de Baishan, province du Jilin. Elle a commencé à pratiquer le Falun Gong, une pratique du corps et de l’esprit basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance en 1997, sur la recommandation de parents d’un élève.

Elle est devenue plus consciencieuse au travail et sa classe s’est souvent classée parmi les meilleures au niveau académique. Elle a également enseigné à ses élèves l’importance d’être une bonne personne et n’a jamais accepté de cadeaux de la part de leurs parents [note : en Chine, il est très courant que les parents offrent des cadeaux aux enseignants de leurs enfants en échange d’un traitement plus favorable]. Elle a gagné la confiance et le respect des parents de ses élèves.

Le 19 août 2022, Fan Jialiang et d’autres agents du Bureau de la sécurité intérieure de la ville de Baishan ont arrêté Mme Liu à son domicile. Son dossier a été transmis au parquet du district de Jiangyuan, dans la ville de Baishan, le 12 novembre 2022. Au début du mois d’avril 2023, le parquet l’a libérée sous caution et lui a fait savoir qu’il avait recommandé une peine d’un an d’emprisonnement à son encontre. On ne sait pas si elle a été jugée au moment de la rédaction de cet article.

Dès qu’ils ont appris son arrestation, les parents de ses élèves ont signé une pétition demandant sa libération immédiate afin qu’elle puisse à nouveau enseigner à leurs enfants. La pétition a été soumise au procureur général du district de Jiangyuan. Le lendemain, le procureur en chef a demandé à ses collaborateurs d’appeler chacun des parents ayant signé la pétition et de leur demander s’ils avaient signé de leur plein gré. Ils ont tous répondu par l’affirmative et certains parents ont rappelé par la suite le priant instamment de libérer Mme Liu.

Le 19 avril 2023, la Commission des affaires politiques et juridiques (PLAC) du district de Hunjiang a ordonné au directeur du Bureau de l’éducation du district de Hunjiang de faire pression sur le directeur de l’école de Mme Liu pour qu’il recueille des informations détaillées sur les parents signataires de la pétition, notamment pour savoir s’ils travaillaient et quels étaient leurs employeurs. Le directeur de l’école a reçu un délai d’un jour pour accomplir cette tâche et soumettre les informations à la PLAC. Selon des personnes bien informées, la PLAC prévoyait de prendre pour cible tous les parents qui soutenaient Mme Liu, une pratiquante du Falun Gong.

Persécution passée

Mme Liu a été prise pour cible à plusieurs reprises au cours des vingt-quatre dernières années pour avoir défendu sa croyance. Elle s’est rendue à Pékin pour faire appel en faveur du Falun Gong après le début de la persécution en juillet 1999. Elle a été arrêtée et condamnée à une amende de 2000 yuans par la police qui travaillait au Bureau de liaison de la ville de Baishan à Pékin. Par la suite, son école a souvent restreint sa liberté personnelle et le Département de police de Hongqi l’a harcelée au travail pendant les jours sensibles (tels que les réunions politiques du régime communiste ou les anniversaires liés au Falun Gong).

Le 23 janvier 2001, le régime communiste a organisé le coup monté de l’auto-immolation sur la place Tiananmen et a prétendu que les personnes qui s’étaient immolées étaient des pratiquants de Falun Gong [alors qu’en fait, aucun d’entre eux ne l’était]. Le Bureau de l’éducation de la ville de Baishan a ordonné à toutes les écoles placées sous sa supervision de diffuser la propagande auprès de leurs enseignants, de leur personnel et de leurs élèves. Mme Liu a dit à ses élèves que le Falun Gong interdisait de tuer, y compris de se suicider. Elle a également souligné les nombreuses failles du coup monté.

Le directeur de son école lui a retiré son poste de professeur principal (qui lui a été restitué plus tard) et l’a rétrogradée pour qu’elle travaille au snack de l’école. Le directeur de l’école et le directeur du Bureau de l’éducation n’ont cessé de faire pression sur elle pour qu’elle renonce à sa croyance.

En juin 2001, Mme Liu a été arrêtée pour avoir distribué des documents exposant la persécution du Falun Gong. Parmi les agents qui l’ont arrêtée figuraient Gong Lidong et d’autres agents du Département de police de la ville de Linjiang, dans la province du Jilin. Ils lui ont également extorqué plus de 10 000 yuans.

Lorsque quinze jours plus tard, Mme Liu a été relâchée, le Bureau 610 du district de Hunjiang l’a forcée à assister à de nombreuses sessions de lavage de cerveau. Pour couvrir les dépenses des séances de lavage de cerveau, ils ont à chaque fois extorqué beaucoup d’argent à son école. Les administrateurs de son école lui ont reproché de leur avoir causé des ennuis et l’ont empêchée à plusieurs reprises de postuler à des prix de mérite.

En octobre 2001, Mme Liu s’est rendue à Pékin et a déployé une banderole de Falun Gong sur la Place Tiananmen. Elle a été arrêtée par des policiers du poste de police de Qianmen et a été emmenée au Centre de détention du district de Dongcheng. Là, elle a commencé une grève de la faim pour protester et a été gavée.

Le 24 janvier 2001, elle a été transférée au camp de travaux forcés pour femmes de Tiantanghe à Pékin. Pendant sa détention, elle a été forcée de regarder de la propagande calomniant le Falun Gong et a été soumise à diverses formes d’abus. Une fois, elle a été privée de sommeil pendant cinq jours consécutifs et s’est évanouie. Pendant l’année qui a suivi, elle n’a eu droit qu’à très peu de sommeil chaque nuit. Elle avait du mal à garder les idées claires en raison du manque de sommeil prolongé. Son école a suspendu seize mois de son salaire pour payer son amende.

En 2008, l’agent Chen Hongchao du Département de police de Hongqi est entré par effraction à son domicile et a confisqué son ordinateur, son caméscope et ses livres de Falun Gong. Elle a été prise pour cible au nom du maintien de la stabilité juste avant les Jeux olympiques de Pékin. Ils l’ont emmenée au camp de travail pour femmes de Heizuizi.

En 2010, le Bureau 610 du district de Hunjiang a donné l’ordre à son école de l’envoyer au Centre de rééducation de Changchun, un centre de lavage de cerveau déguisé.

Informations sur les responsables de la persécution :

Chen Zhongzhu, directeur de la Commission des affaires politiques et juridiques du district de Hunjiang (qui a persécuté les pratiquants du Falun Gong à de nombreuses reprises) : +86-13304493496

Traduit de l’anglais