(Minghui.org) Je viens de la province du Hebei, ma mère et ma sœur m’ont parlé du Falun Dafa en 2000. Dès que j’ai commencé à lire le Zhuan Falun, le livre principal du Falun Dafa, j’étais si somnolente que je ne pouvais pas lire. Deux ans plus tard, ma sœur m’a rendu visite et m’a montré les exercices de Falun Dafa. Elle est rentrée chez elle avant que je puisse vraiment les apprendre.
Le 5 mars 2002, les pratiquants de Falun Dafa ont réussi à intercepter huit chaînes de télévision et à diffuser des films de clarification de la vérité dans la ville de Changchun. Plus de 100 000 personnes ont regardé les programmes et ont appris la vérité sur la façon dont le Parti communiste chinois (PCC) persécute les pratiquants de Falun Dafa. Cet acte a terrifié le PCC. Par la suite, les autorités ont commencé à procéder à des arrestations de masse dans toute la région du Nord-Est.
Prétextant un contrôle d’identité, deux policiers locaux se sont introduits chez moi le 22 avril 2002 pour fouiller mon domicile. Ils ont trouvé quelques livres de Falun Dafa, le nouvel article du Maître « Le vent d’automne [est] froid » que j’avais copié à la main ainsi qu’une dizaine d’exemplaires de documents d’information sur le Falun Dafa. Ils m’ont arrêtée et emmenée au poste de police. Les policiers m’ont battue et ont essayé de me forcer à leur dire d’où venait le nouvel article. J’ai eu tellement peur que j’ai pleuré. Cependant, je savais que je ne devais pas trahir les autres pratiquants.
Ma famille a trouvé un parent pour s’occuper de moi. Il était instructeur politique au poste de police. Par la suite, les policiers ont été très polis. L’un d’eux m’a dit : « Dites-leur simplement que vous avez été engagée par des pratiquants de Falun Dafa pour distribuer ces documents. Dites qu’ils vous payaient 200 yuans par mois. Vous n’aurez rien à craindre. » J’ai pensé que je ne devais jamais trahir ma conscience. Mon parent a dit que j’étais têtue. J’ai été détenue illégalement dans le camp de travaux forcés de Wanjia pendant trois ans.
J’étais très en colère et j’ai dit : « Je n’ai jamais vraiment étudié le Fa ou fait les exercices, mais vous m’avez quand même arrêtée ! Lorsque je sortirai, je vous poursuivrai en justice pour avoir enfreint la loi ! »
De nombreuses pratiquantes étaient détenues illégalement dans ce camp de travaux forcés. Sur le chemin du camp, elles m’ont appris à réciter « Les serments des divinités sont en train d’être accomplis ». J’ai dit : « Je réciterai certainement le Zhuan Falun quand je sortirai », mais je n’étais pas sérieuse. Cependant, j’ai été capable de le réciter et j’ai fini par le réciter plus de douze fois.
J’ai été détenue avec l’équipe no 12 dans le camp de travaux forcés de Wanjia. Les gardiennes essayaient de transformer les pratiquantes. Elles nous faisaient asseoir sur de petits tabourets et nous privaient de sommeil. Nous devions rester assises du matin jusqu’à 22 heures. Certaines pratiquantes ont cédé et ont signé la déclaration de garantie. Je n’avais pas l’impression d’avoir fait quelque chose de mal, j’ai donc refusé de signer quoi que ce soit.
Mon mari a demandé le divorce. J’ai été prise au dépourvu : j’avais déjà traversé tant d’épreuves, pourquoi me faisait-il souffrir encore plus ? Mon attachement à la sentimentalité et à une vie heureuse était fort. Je me suis dit : je vais juste signer le papier du divorce, et ensuite je profiterai de la tranquillité d’être seule.
Parce que j’ai refusé d’écrire la déclaration de garantie, j’ai été enfermée dans une petite cellule pendant trente jours. Quelques personnes qui avaient cessé de pratiquer le Falun Dafa ont voulu me transformer et ont essayé de me persuader d’écrire la déclaration de garantie. Elles se sont montrées très aimables. Comme je n’avais pas étudié le Fa, je ne comprenais pas grand-chose et je ne savais pas quoi faire. J’ai donc récité « Lunyu » de Hong Yin que d’autres pratiquantes m’avaient enseigné.
Un jour, j’ai vu une lettre écrite par une ex-pratiquante qui faisait un rapport sur une pratiquante qui était dehors. Je lui ai demandé pourquoi. Elle m’a répondu qu’elle voulait que cette pratiquante soit amenée au camp de travail pour qu’elle puisse la « réveiller ». J’ai trouvé cela ridicule. J’ai compris plus tard qu’il y avait une raison pour laquelle le Maître voulait que je voie cela.
Ensuite, une collaboratrice (une ex-pratiquante qui coopère avec le PCC) qui était étudiante à l’université est arrivée. Elle a beaucoup souffert et a été transformée par la suite. J’ai entendu dire qu’elle était souvent emmenée dans un véhicule de police pour transformer les pratiquantes. Elle est venue dans ma cellule et m’a dit qu’elle avait entendu dire que je pouvais réciter le Fa. Elle m’a demandé de le réciter pour elle et de l’interpréter.
J’ai dit que j’avais besoin d’aller aux toilettes. J’ai dit silencieusement : « Maître, je ne l’écouterai pas. Ce qu’elle a dit n’a aucun sens. Maître, s’il vous plaît, donnez-moi la sagesse. » Quand je suis revenue, j’ai récité « Le Bonheur de Dafa ». Elle n’a rien dit et est partie. J’étais si heureuse ! Le pouvoir du Fa est grand, et il a choqué la perversité ! Après cela, personne n’est venu me transformer.
Plus tard, j’ai été transférée dans l’équipe no 7, l’endroit où les pratiquantes qui refusaient d’être transformées étaient intensément persécutées en étant suspendues, menottées, puis en recevant des décharges électriques, et en étant obligées de s’accroupir pendant un jour ou plus. Les pratiquantes qui refusaient d’être transformées étaient battues et souffraient énormément.
Un jour, on m’a fait m’accroupir pendant un long moment. J’ai demandé au chef d’équipe de la prison : « Avez-vous vu le film “L’injustice de Doue” ? » Il m’a répondu qu’il en avait entendu parler. J’ai dit : « Je subis plus d’injustices qu’elle ! » Il a souri et m’a dit : « C’est vrai. » Peut-être que ce que j’ai dit l’a touché, et il est parti.
Plus de vingt ans ont passé et beaucoup de choses se sont produites, mais je me souviens encore de mon expérience dans le camp de travail. Je me rends compte aujourd’hui que les forces anciennes m’empêchaient d’obtenir le Fa. Elles ont essayé de m’effrayer et de me faire abandonner, mais j’ai survécu avec détermination malgré ma confusion !
Réciter le Fa
Après avoir été libérée du centre de détention et être retournée dans ma ville natale, j’ai commencé à étudier le Fa. Mais dès que je commençais à lire le Zhuan Falun, je me sentais somnolente et malade. Je ne pouvais pas dire où je me sentais mal. J’étais inquiète ! Que faire ? Comme je m’assoupissais quand je m’asseyais pour lire, j’ai commencé à marcher tout en lisant. Je continuais à laisser tomber le Zhuan Falun. Dès que je me sentais somnolente, je me pinçais le dos de la main. J’étais capable de me concentrer lorsque je lisais avec d’autres pratiquants, mais je me sentais toujours somnolente.
Que faire ? Mon karma de pensée était si grand qu’il ne me permettait pas d’étudier le Fa ! Je me disais : tout ce que je peux faire, c’est réciter le Fa. J’ai donc commencé à le réciter, phrase par phrase.
Une percée grâce à la protection du Maître
Je suis allée chez ma sœur en 2013. À cette époque, je venais juste de commencer à produire des copies des Neuf commentaires sur le Parti communiste. J’avais du mal à faire les couvertures des livres, alors je suis allée chez elle pour obtenir de l’aide. Je conduisais une moto électrique. Sur le chemin du retour, je me suis soudain rendu compte que j’étais assise par terre, mais que ma moto continuait d’avancer. Elle a heurté le vélo qui se trouvait devant.
J’ai compris que quelqu’un m’avait percutée. Je me suis rapidement levée et j’ai ramassé les couvertures du Zhuan Falun par terre, pour que personne ne les voie. Le conducteur qui m’a percutée est sorti de sa voiture et m’a demandé : « Pourquoi avez-vous soudain tourné vers le sud ? »
« Ma maison n’est pas par là, je n’ai pas tourné par là non plus. Vous pouvez voir ma moto continuer tout droit ! » ai-je répondu,
Le conducteur a répliqué : « J’étais aveugle ? Je viens de vous voir tourner vers le sud. »
« Je suis pratiquante, je ne vous ferai pas chanter », ai-je répondu.
Le conducteur s’est alors arrêté. Un passant m’a dit : « Ne le laissez pas s’enfuir ! » J’ai répondu : « Je pratique le Falun Dafa, je ne le ferai pas chanter. » Il m’a levé le pouce et m’a dit : « C’est le vrai Falun Dafa ! »
Ma moto électrique a été endommagée et le conducteur l’a apportée en réparation. Un vendeur qui a été témoin de l’accident a insisté pour qu’il me verse 200 yuans de dédommagement, afin que je puisse acheter de nouveaux vêtements. J’ai dit : « Je vais bien, je ne veux rien. » J’ai profité de l’occasion pour clarifier les faits au conducteur et l’ai aidé à démissionner des organisations du PCC. Plus tard, j’ai remarqué que le dos de ma doudoune présentait trois gros trous causés par l’accident ; ma tête était blessée. Je me sentais bien. Je savais que le Maître m’avait protégée.
Ce n’est qu’à ce moment-là que je me suis souvenue qu’avant la cultivation, mon ex-mari avait demandé à un voyant de me prédire mon destin. Il a dit que je mourrais à l’âge de 48 ans. Je m’étais sentie triste et j’avais pleuré. Je pensais : « Mon destin est si misérable ! » Lorsque j’ai eu cet accident, j’avais 48 ans. Il est venu pour m’ôter la vie. Je ne suis pas morte parce que le Maître m’a protégée, sinon je serais morte. Le Maître a changé mon destin. Aujourd’hui, j’ai 57 ans. J’ai développé une tuberculose et une tuberculose lymphoïde à l’âge de 16 ans. J’ai guéri parce que j’ai pratiqué Dafa. Je suis en pleine forme et en bonne santé !
Sauver les êtres
J’ai beaucoup de chance de pratiquer le Falun Dafa et le Maître s’occupe de moi. Chaque fois que je veux faire quelque chose, le Maître m’aide toujours. Comme je me suis souvent rendue dans des endroits éloignés pour clarifier les faits et sauver les êtres, j’ai voulu acheter un vélo électrique. Un pratiquant m’a donné une batterie d’occasion au lithium qui était très bon marché. Depuis l’année dernière, mon vélo a parcouru 966 km. Il peut parcourir plus de 80 km par jour. Le maître s’occupe de tout.
Je fais les trois choses tous les jours et je me sens épanouie et heureuse. Les pratiquants se sont coordonnés pour éveiller les gens pendant des années, et nous avons beaucoup d’histoires touchantes à raconter. Beaucoup de gens nous remercient après avoir démissionné du PCC.
J’ai expliqué les faits à une famille de trois personnes et je les ai aidées à démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. Ensuite, je me suis rendue chez leur voisin. Après avoir parlé au voisin, celui-ci est allé me chercher deux brioches à la vapeur pour me remercier, mais j’ai poliment refusé.
Une femme d’âge moyen attendait le bus et je lui ai donné des documents sur Dafa. Elle ne voulait pas les prendre. Mais après lui avoir parlé brièvement, elle a compris. Elle a renoncé à son adhésion à la Ligue de la jeunesse et aux Jeunes Pionniers et ne cessait de s’incliner devant moi.
En voyant les pratiquants autour de moi s’en sortir très bien, j’ai toujours eu l’impression d’être à la traîne. À l’avenir, je ferai de mon mieux pour faire les trois choses que le Maître nous a demandé de faire. Je ferai de mon mieux pour ne pas décevoir le Maître ni les êtres qui attendent d’être sauvés. Je veux être une pratiquante diligente et valider les merveilles de Dafa, et le Maître !
J’aimerais également profiter de cette occasion pour remercier tous les pratiquants qui m’ont aidée !
Traduit de l’anglais