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Une enseignante à la retraite risque une peine de prison pour avoir écrit des lettres demandant réparation pour persécution financière

3 janvier 2024 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Hubei, Chine

(Minghui.org) Mme Xiong Xiulian, 70 ans, habitant la ville de Huanggang, province du Hubei, a été arrêtée le 14 décembre 2023, alors qu’elle faisait les courses. Les policiers qui l’ont arrêtée étaient du Bureau de la sécurité intérieure du district de Huangzhou et ils l’ont transportée le lendemain au Premier centre de détention de la ville de Huanggang. Ils ont menacé de la condamner à la prison pour avoir écrit de nombreuses lettres à diverses agences gouvernementales concernant la persécution financière de son employeur à son encontre en raison de sa pratique du Falun Gong, une discipline de l’esprit et du corps persécutée par le Parti communiste chinois depuis 1999.

Mme Xiong tentait d’obtenir le remboursement de son salaire qui avait été suspendu avant sa retraite ainsi qu’une compensation pour la réduction illégale de ses prestations de retraite.

Mme Xiong est une enseignante à la retraite qui a enseigné à l’école élémentaire de Baota. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, ses différents maux tels qu’une épaule gelée, des problèmes rénaux chroniques, la gastro-entérite, l’hyperplasie mammaire et des ulcères buccaux ont disparu en l’espace d’un mois. Elle traitait ses élèves comme ses propres enfants et elle était aimée et respectée par eux ainsi que par leurs parents. Ses élèves ont beaucoup pleuré après avoir assisté à l’une de ses arrestations et ils n’ont pas pu se calmer de toute la matinée.

Entre juillet 2000 et mai 2003, Mme Xiong a été détenue trois fois, et trente-cinq mois de son salaire ont été suspendus. En plus de la persécution financière, elle a également été torturée par huit gardiens costauds du centre de détention ; entre autres, elle a été fouettée avec des chaînes en métal, a reçu des coups de pied et des coups de poing, et a été gavée pendant qu’elle était menottée et enchaînée.

Le 10 avril 2006, Mme Xiong a été arrêtée à nouveau alors qu’elle était en train d’enseigner en classe. Elle a été emmenée au centre de lavage de cerveau de la province du Hubei. Zhu Chengjie, le secrétaire de la Commission d’inspection disciplinaire du Bureau de l’éducation du district de Huangzhou, et Yin Nantian, directeur adjoint du Bureau de la supervision du Bureau de l’éducation du district de Huangzhou ont dit qu’ils allaient suivre de près les instructions du Bureau 610 dans la gestion de leurs employés qui pratiquaient le Falun Gong.

En plus de Mme Xiong, plusieurs autres enseignants du district de Huangzhou dont Mme Liu Juhua, une enseignante principale du collège de Chibi, Mme Tong Jinxian, une enseignante de l’école élémentaire de Changjiang, et Mme Liu Xuehong, une enseignante de l’école de Baota, ont également été arrêtées. Certaines d’entre elles ont été condamnée à une amende et n’ont pas été autorisées à enseigner pendant un certain temps.

En 2008, lorsque Mme Xiong a pris sa retraite, ses prestations étaient basées selon un niveau de salaire inférieur à celui de son niveau actuel dans le but de la punir pour ne pas avoir renoncé au Falun Gong.

Le 16 août 2011, Mme Xiong a été arrêtée lors d’une descente policière par le Bureau de la sécurité intérieure du district de Huangzhou et du Bureau 610 de la ville de Huanggang. Un groupe de policiers sont entrés par effraction dans son domicile alors qu’il n’y avait personne et ils ont confisqué ses livres de Falun Gong, un ordinateur, un téléphone cellulaire et une carte de débit bancaire qu’elle utilisait pour recevoir sa pension.

Même si Wan Huiya, chef du Bureau de la sécurité intérieure du district de Huangzhou, avait promis de libérer Mme Xiong, elle a continué à retarder sa sortie. Lorsque la famille de Mme Xiong est allée demander la libération de Mme Xiong les 17 janvier, 19 janvier et 5 février 2012, Wan a tenté de leur extorquer de l’argent en échange de la libération de Mme Xiong. Parce que la famille a refusé d’obtempérer, Wan a gardé Mme Xiong en détention pendant plus d’un an. Elle n’a été libérée qu’en novembre 2012 après avoir été condamnée à une peine de trois ans avec cinq ans de sursis. La police a continué à surveiller sa vie quotidienne en installant des dispositifs de surveillance sur son téléphone cellulaire ainsi que sur celui de son fils.

Avant sa dernière arrestation, Mme Xiong avait été harcelée à plusieurs reprises par la police locale et les employés du comité résidentiel.

Traduit de l’anglais