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Une femme du Hebei admise à la prison de Tianjin pour purger une peine de trois ans pour sa pratique du Falun Gong

21 octobre 2024 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Hebei, Chine

(Minghui.org) Le 14 août 2024, une habitante de la ville de Tangshan, dans la province du Hebei, a été admise à la prison pour femmes de Tianjin pour purger une peine de trois ans en raison de sa croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle et méditative ancestrale que le Parti communiste chinois persécute depuis juillet 1999.

Le 5 juillet 2023, Mme Zhang Maoxia a été arrêtée alors qu’elle rendait visite à sa fille à Tianjin. Elle a été condamnée à une peine de trois ans à une date inconnue et le 14 août 2024, elle a été transférée du centre de détention de la nouvelle zone de Binhai à la division cinq de la prison pour femmes de Tianjin.

Ce n’est pas la première fois que Mme Zhang est prise pour cible en raison de sa croyance. Elle a déjà été emprisonnée pendant cinq ans entre 2007 et 2012.

Une peine antérieure de cinq ans

Le 3 octobre 2007, Mme Zhang a été arrêtée et emmenée au centre de détention de la ville de Zunhua. Le 20 mai 2008, elle a refusé d’effectuer des travaux forcés et ses pieds ont été entravés. Dix jours plus tard, les gardiennes l’ont menottée alors qu’elle restait fermement attachée à sa croyance.

Vers juin 2008, le tribunal de la ville de Zunhua a condamné Mme Zhang à cinq ans de prison et elle a été admise à la prison pour femmes de la province du Hebei

Mme Zhang a entamé une grève de la faim en signe de protestation et a été brutalement gavée et battue. Elle n’a pas été autorisée à dormir pendant de longues périodes et a ensuite été forcée à effectuer des travaux forcés. Ma Mei, chef de la division cinq, l’a mise à l’isolement à un moment donné. Elle a été suspendue au cadre d’une fenêtre, ses pieds touchant à peine le sol (voir l’image ci-dessous).

Illustration de la torture : accrochée au cadre d’une fenêtre

Mme Zhang est devenue extrêmement faible et a presque perdu la capacité de s’occuper d’elle-même. Ce n’est qu’à ce moment-là que Ma l’a laissée sortir de l’isolement. Cependant, elle a été immédiatement forcée à effectuer des travaux forcés par la suite.

Le 1er février 2009, Mme Zhang et deux autres pratiquantes de Falun Gong emprisonnées ont refusé de porter les badges des prisonnières. Le vice-chef de division Wang Yanqing, ainsi que les gardiennes Han Dong et Du Lingyan, ont menotté les trois pratiquantes à la porte métallique de la division. Elles ont ensuite été autorisées à retourner dans leur cellule. L’instructeur Gao Tong est venu leur demander si elles acceptaient de porter des badges. Elles ont continué à refuser et Wang a ordonné aux détenues d’enlever leurs manteaux d’hiver et d’ouvrir la fenêtre pour les geler.

D’autres formes de torture ont été imposées à Mme Zhang et à d’autres pratiquantes, comme les coups, les gifles au visage, le bourrage de la bouche avec des chiffons sales, l’aspersion d’eau froide et l’interdiction de porter des vêtements chauds en hiver. Afin de susciter la haine envers les pratiquantes de Falun Gong, les gardiennes ont aussi interdit à toute la division de manger si certaines pratiquantes refusaient de renoncer au Falun Gong.

Outre les châtiments corporels, Mme Zhang et d’autres pratiquantes ont aussi été contraintes d’étudier la propagande dénonçant le Falun Gong et de rédiger chaque jour des rapports de réflexion. Les gardiennes ont incité les détenues à mettre secrètement dans les chaussures des pratiquantes des bouts de papier sur lesquels étaient écrits des propos diffamatoires à l’égard du Falun Gong et de son fondateur.

Mme Zhang a été libérée en octobre 2012.

Voir aussi :

Deux belles-mères, précédemment emprisonnées pour leur croyance, de nouveau détenues et privées de visites familiales

Traduit de l’anglais