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Ville de Xingning, province du Guangdong : Quatre habitants sont jugés en raison de leur pratique du Falun Gong

4 octobre 2024 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Guangdong, Chine

(Minghui.org) Quatre habitants de la ville de Xingning, dans la province du Guangdong, sont jugés pour leur croyance commune dans le Falun Gong, une discipline de l’esprit et du corps basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Mme Liao Juanna, M. Li Zhuozhong et son épouse Mme Liao Yuanqun ont été arrêtés le 19 avril 2024. M. Xie Yujun a été arrêté quelques jours plus tard, le 25 avril. Peu de temps après son arrestation, M. Li a été victime d’un grave problème de santé et il est depuis isolé à l’hôpital. Les autorités ont également refusé de le libérer pour qu’il puisse assister aux funérailles de sa mère, décédée en juillet 2024.

La police a soumis l’affaire commune des pratiquants au parquet de la ville de Xingning à la fin du mois de juillet. Lorsque Mme Liao Yuanqun et les avocats de M. Xie sont allés examiner le dossier, six parchemins au total portaient la mention « confidentiel », au début du mois d’août 2024. Les avocats n’ont pas été autorisés à faire des photocopies ou à prendre des photos de ces documents.

Les 19 et 20 août, la famille de M. Xie et l’avocat ont tenté d’envoyer des lettres à la police et aux procureurs pour qu’ils classent l’affaire, mais en vain.

Le 20 août, le parquet de la ville de Xingning a transféré l’affaire des pratiquants au parquet du district de Meixian, et la procureure Peng Qiuhong y a été affectée.

L’avocat de Mme Liao Yuanqun lui a rendu visite dans la matinée du 26 août. Elle était de bonne humeur. Elle a dit à l’avocat que deux employés du bureau du procureur du district de Meixian lui avaient ordonné de signer une déclaration pour plaider coupable, mais qu’elle avait refusé de la signer. L’avocat s’est rendu au parquet dans l’après-midi pour examiner le dossier, mais il n’a toujours pas été autorisé à faire des photocopies ou à prendre des photos. L’avocat a également envoyé une lettre demandant au procureur de classer l’affaire de Mme Liao. On ne sait pas s’il a reçu une réponse à cette lettre.

L’avocat de M. Xie lui a rendu visite deux jours plus tard, le 28 août. Il lui a dit que Xing Zhengquan, chef de la Division de la sécurité intérieure de la ville de Xingning, était venu avec deux agents pour l’interroger vers le 19 août. Ils ont tenté de le forcer à rédiger une déclaration de renoncement dans laquelle il renonçait au Falun Gong et lui ont promis de le libérer s’il la rédigeait. Il a refusé d’obtempérer. Xing a également dit à M. Xie qu’ils avaient harcelé sa fille Xie Xiaoting, étudiante à l’université, et menacé de l’arrêter à son tour. Après le départ de Xing, deux procureures sont venues déposer et ont interrogé M. Xie sur les raisons pour lesquelles il continuait à pratiquer le Falun Gong. Il a déclaré qu’il pratiquait le Falun Gong pour rester en forme, mais il a refusé de signer la déposition.

L’avocat de M. Xie s’est également rendu au parquet pour examiner le dossier après la visite. Lorsqu’il s’est plaint au procureur Peng de ne pas être autorisé à faire des photocopies ou à prendre des photos du document, Peng a esquivé en disant que le document venait d’arriver et qu’elle n’était pas familière avec l’affaire.

Lorsque l’avocat de M. Li s’est rendu de Pékin à la ville de Xingning le 30 août pour travailler sur son dossier, le parquet ne l’a pas autorisé à faire des photocopies ou à prendre des photos du dossier. Il a passé plus de deux heures à discuter avec le personnel, mais en vain. Avant de partir, il a présenté une demande officielle pour faire des photocopies et prendre des photos du document.

L’avocat et sa famille se sont ensuite rendus au troisième hôpital populaire de la ville de Meizhou, où M. Li est détenu en isolement depuis avril 2024. Il avait précédemment fait savoir à sa famille qu’on ne lui avait pas donné de serviettes. Lorsque sa famille lui a remis les serviettes, celles-ci ont été rejetées par l’hôpital. Lors de la visite de l’avocat, la famille a demandé à lui remettre à nouveau des serviettes, mais celles-ci ont été rejetées.

M. Li a également posé des questions sur sa mère, qui a été admise dans une unité de soins intensifs le 10 juillet 2024 en raison de complications liées au diabète. Il a également demandé à l’avocat de rappeler à sa fille de transférer chaque mois de l’argent à sa grand-mère pour couvrir ses frais de subsistance et ses frais médicaux.

Sans que M. Li le sache, sa mère est décédée fin juillet. Après son hospitalisation, son frère, sa sœur et sa fille n’ont cessé d’appeler la police pour qu’elle le libère afin qu’il puisse voir sa mère, mais toutes leurs demandes ont été rejetées. Après le décès de sa mère, la famille a de nouveau appelé la police dans l’espoir qu’elle l’autorise à assister aux funérailles de sa mère, mais leur demande a encore été rejetée.

L’avocat n’a pas annoncé la tragique nouvelle à M. Li, de peur qu’il ne la prenne mal. Après la visite, l’avocat est retourné au parquet pour donner suite à sa demande de photocopies des documents relatifs à l’affaire de M. Li. Les fonctionnaires ont d’abord refusé de fournir une réponse écrite. À la demande pressante de l’avocat, ils lui ont donné un bout de papier, sans tampon ni signature officiels. La réponse n’a pas seulement refusé la demande de l’avocat de faire des photocopies ou de prendre des photos du dossier, mais lui a également interdit de copier à la main des parties du document et l’a seulement autorisé à le lire.

À la demande de l’avocat, le fonctionnaire a apposé son cachet sur la réponse. L’avocat a ensuite déposé une plainte contre le parquet. Après l’avoir appris, il a contacté l’avocat et a tenté de reprendre la réponse tamponnée. Lorsque l’avocat a refusé, le fonctionnaire qui l’a reçu a fait venir Li Peijun, le président du parquet, pour lui parler. L’avocat a été choqué de voir Li déchirer le morceau de papier après une très brève conversation entre les deux. L’avocat a immédiatement appelé la police. Des agents du poste de police de Fuda sont arrivés au bout d’une demi-heure, mais la manière dont la police a traité l’affaire n’est pas claire.

Mme Liao Yuanqun et les avocats de M. Xie sont revenus leur rendre visite à la mi-septembre. Ils se sont également rendus au parquet du district de Meixian, exigeant toujours un accès complet aux documents relatifs à l’affaire de leurs clients. Ils ont fait valoir que dans toutes les autres affaires concernant le Falun Gong dans la région, ils avaient pu librement faire des copies des documents au tribunal. Mais quoi qu’ils disent, les employés du parquet leur ont interdit de faire des photocopies ou de prendre des photos du dossier. Avant de partir, les avocats ont déposé des lettres demandant au procureur de ne pas inculper leurs clients.

Selon les informations obtenues par Minghui.org le 24 septembre, les quatre pratiquants ont été inculpés et leur dossier a été transféré au tribunal.

Voir aussi :

Un couple du Guangdong est arrêté pour sa croyance commune

Ville de Meizhou, province du Guangdong : Arrestation de 14 pratiquants de Falun Gong en trois jours

M. Xie Yujun, M. Chen Shenghui et Mme Wen Chunru ont été arrêtés

Traduit de l’anglais