(Minghui.org) Après plusieurs brèves détentions au début de l’année, une étudiante de premier cycle du campus de la ville de Zhongshan de l’université pharmaceutique du Guangdong a été arrêtée une nouvelle fois en juin et détenue dans un poste de police pendant quinze heures, simplement en raison de sa croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle et méditative que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Les 4 et 5 juin 2024, Mme Xie Xiaoting s’est rendu compte en se rendant à la cafétéria et à la bibliothèque qu’elle était suivie par le personnel du bureau de gestion de son dortoir et par des policiers du campus.
Le 6 juin vers 10 heures, alors que Mme Xie suivait un cours, Cai Jinghua, un conseiller, l’a convoquée dans son bureau sur ordre de Li Nan, un directeur de l’école. Environ dix minutes après le début de l’entretien avec Cai, plus de dix policiers se sont présentés, avec plusieurs caméras. Ils ont présenté une convocation signifiant qu’ils pouvaient emmener Mme Xie par la force si elle refusait de les suivre.
Mme Xie a refusé d’obtempérer et a été emmenée dans la voiture de police. À son arrivée au poste de police de Wuguishan, elle a refusé de descendre de la voiture. Les policiers l’ont menottée et l’ont emmenée à l’intérieur. Deux policières ont fouillé Mme Xie et lui ont dit qu’elles allaient la prendre en photo et prélever un échantillon de sang et ses empreintes digitales.
Le policier Guan Shutong lui a dit : « Je sais que vous avez l’intention de porter plainte contre moi plus tard et je parie que sur le prochain reportage de Minghui sur votre persécution, mon nom sera inscrit. »
Fan Zhichao, un autre policier, a demandé la tablette de Mme Xie. Celle-ci a refusé de la lui donner et a exigé qu’ils la relâchent.
La police a pris de force des photos de Mme Xie. Fan n’a cessé de mentionner qu’en janvier 2024, Mme Xie avait déchiré les affiches diffamant le Falun Gong sur le campus. Mme Xie leur a dit qu’aucune loi ne criminalise le Falun Gong en Chine et que le Falun Gong est librement pratiqué dans tous les pays, mais c’est seulement en Chine, son pays d’origine qu’il est persécuté.
La police a présenté l’article de Minghui sur sa persécution antérieure et lui a demandé qui avait rédigé le rapport. Elle a répondu que c’était la police qui l’avait arrêtée arbitrairement en premier lieu et qu’elle craignait qu’elle ne le révèle.
Ensuite, la police a emmené Mme Xie dans une salle d’interrogatoire et lui a ordonné de s’asseoir sur une chaise d’interrogatoire en métal munie de chaînes. Devant les vives protestations de Mme Xie, les policiers l’ont fait asseoir sur la chaise, mais sans la menotter. Devant le refus de Mme Xie de répondre aux questions, la police a inventé des réponses dans le procès-verbal de l’interrogatoire.
Un policier ressemblant à un directeur est venu menacer Mme Xie que son école envisageait de l’expulser, car le reportage de Minghui sur ses arrestations et détentions antérieures avait exercé une pression énorme sur les responsables de l’école. Le policier a dit que tant qu’elle accepterait de rédiger une déclaration, promettant de ne pas pratiquer ou promouvoir le Falun Gong, et de ne pas naviguer sur le site web du Minghui, pendant qu’elle était sur le campus, ils la relâcheraient. Elle a fermement rejeté cette proposition.
Li Nan, le directeur de l’école, est arrivé vers 18 heures et a également tenté de persuader Mme Xie de rédiger la déclaration. Elle a continué à refuser.
Vers 20 heures, un expert en informatique s’est présenté. Il a prétendu être professeur à l’Université de la sécurité publique du peuple chinois et a également travaillé pour le Département de la police de la ville de Zhongshan. Il a demandé à examiner le téléphone portable, la tablette et l’ordinateur de Mme Xie, afin de déterminer si elle avait travaillé avec d’autres pratiquants de Falun Gong pour soumettre l’article à Minghui.org.
Les policiers n’ont cessé de menacer Mme Xie de l’arrêter s’ils voyaient à nouveau sur Minghui.org des reportages la concernant et les citant comme responsables de la persécution.
Après environ quinze heures d’interrogatoire, Mme Xie a été raccompagnée à l’école par la police et M. Li, le directeur de l’école.
Le lendemain, le 7 juin, le personnel du bureau de gestion du dortoir a recommencé à surveiller Mme Xie. Elle a interrogé l’une d’entre elles pour savoir qui leur avait demandé de la surveiller. Elle a dit à cette femme qu’elle avait été lésée en raison de sa pratique du Falun Gong. Son père, M. Xie Yujun, 56 ans, également pratiquant de Falun Gong, a été arrêté le 25 avril 2024 et est toujours détenu au centre de détention de la ville de Xingning, dans la province du Guangdong. Il fait l’objet de poursuites en raison de sa croyance partagée, son arrestation ayant été officiellement approuvée le 27 mai. On ignore la réaction de cette employée en apprenant les récits de persécution de Mme Xie et de son père.
Le 11 août 2024, Mme Xie a envoyé des lettres au Département de police de la ville de Zhongshan, au poste de police de Wuguishan et au poste de police de Shigu, leur demandant instamment de lui rendre les biens personnels qui lui avaient été confisqués et de cesser de participer à la persécution.
Voir aussi :
Une étudiante détenue et menacée d’expulsion, son père impliqué et toujours en détention
Traduit de l’anglais
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