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Une femme est condamnée à une peine de trois ans pour sa pratique du Falun Gong

9 octobre 2024 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Hunan, Chine

(Minghui.org) Début 2024, une habitante de 69 ans de la ville de Yueyang, province du Hunan, a été condamnée à trois ans et demi de prison pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Le 4 juillet 2023, Mme Tang Gemei a été arrêtée au domicile de sa fille dans la ville de Nanjiang (qui est sous l’administration de la ville de Yueyang). Elle a été détenue au centre de détention du district de Yunxi à Yueyang, puis le tribunal du district de Pingjiang l’a condamnée au début de l’année 2024 (date exacte inconnue). Après sa condamnation injustifiée, elle a été admise à la prison pour femmes de la province du Hunan. Les détails de son inculpation, de son procès et de sa condamnation ne sont pas clairs.

C’est la troisième fois que Mme Tang, employée retraitée d’une compagnie hydroélectrique, est condamnée pour sa pratique du Falun Gong.

Mme Tang a été arrêtée pour la première fois en octobre 2001, après avoir été signalée à la police pour avoir tenté d’empêcher des fonctionnaires de son entreprise d’écrire des messages calomnieux sur le Falun Gong.

Au cours des trente-sept jours de détention au centre de détention du district de Pingjiang, les gardiens l’ont placée pendant trois jours à l’isolement lorsqu’ils ont constaté qu’elle faisait les exercices de Falun Gong, et ils lui ont versé à trois reprises.de l’eau froide sur le corps. Sa famille a payé plus de 1000 yuans d’amende et 400 yuans pour sa nourriture en échange de sa libération.

Mme Tang a été de nouveau arrêtée en août 2002 et son domicile a été saccagé. La police a défoncé sa porte d’entrée. Au bureau de la sécurité intérieure, la police l’a interrogée pendant quatre jours. Ils ne l’ont pas autorisée à dormir ni à s’asseoir, mais l’ont forcée à rester debout ou à s’agenouiller. Lorsqu’elle a refusé d’obtempérer, l’agent Li Jianzhou l’a frappée avec un gourdin en bois et quand elle a refusé de s’agenouiller, Li l’a frappée.

Cette fois, Mme Tang a été détenue pendant sept mois avant d’être libérée le 27 février 2003. Elle a été contrainte de payer 1000 yuans pour ses frais de nourriture et a été condamnée à une amende de 1500 yuans.

Le 4 novembre 2003, Mme Tang a été arrêtée et son domicile a de nouveau été saccagé. Les autorités l’ont gardée au centre de détention du district pendant trente jours et l’ont souvent menottée et entravée.

Après sa nouvelle arrestation en décembre 2006, Mme Tang a été condamnée à trois ans de prison à la prison pour femmes de la ville de Changsha et a subi diverses tortures pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong.

En 2019, Mme Tang a séjourné chez son fils dans la ville de Shunde, province du Guangdong, pour l’aider à s’occuper de son petit-fils. Le 16 mai 2019, elle a été arrêtée après que quelqu’un l’a signalée pour avoir distribué des documents sur le Falun Gong. Elle a ensuite été condamnée à trois ans et demi ans de prison et à une amende de 5000 yuans.

Après que Mme Tang a été emmenée à la prison pour femmes de la province du Guangdong le 10 mai 2020, sa famille n’a pas été autorisée à lui rendre visite. Dans une lettre envoyée par la prison en décembre 2020, sa famille a appris qu’elle souffrait d’une grave maladie cardiaque, d’hypertension artérielle et d’athérosclérose carotidienne (durcissement des artères carotides). Elle a demandé une libération conditionnelle pour raisons médicales, mais les autorités pénitentiaires ont exigé une caution de 100 000 yuans avant d’approuver la demande. Incapable de payer cette somme, la famille a dû abandonner la demande.

Voir aussi :

Une femme âgée développe un grave problème de santé en prison

Traduit de l’anglais