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Un homme de 54 ans du Shandong est admis en prison après avoir perdu son appel contre une condamnation injustifiée pour sa croyance

18 novembre 2024 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Shandong, Chine

(Minghui.org) Le 4 septembre 2024, un homme de 54 ans de la ville de Longkou, dans la province du Shandong, a été admis à la prison pour hommes de la province du Shandong pour purger une peine de deux ans en raison de sa croyance dans le Falun Gong, une pratique pour le corps et l’esprit que le Parti communiste chinois persécute depuis juillet 1999.

M. Guo Meixue, employé de Longkou Ren He Ultramarine Chemical Co, Ltd, a été illégalement arrêté le 28 février 2024, après que quelqu’un l’a signalé pour avoir parlé du Falun Gong à des personnes. Il a entamé une grève de la faim après avoir été emmené au centre de détention de la ville de Longkou et n’a recommencé à manger et à boire qu’à partir du sixième jour.

Le 8 mars, un mandat d’arrêt officiel a été délivré à M. Guo. Le 20 mars, la police a soumis son dossier au parquet de la ville de Longkou. Le procureur Lyu Shasha l’a inculpé le 15 avril. Il a été jugé par le tribunal de la ville de Longkou le 5 juin et le juge Chi Ya'nan l’a condamné à une peine de deux ans à la fin du même mois. Il a entamé une nouvelle grève de la faim en juillet 2024 et a été emmené à l’hôpital Beihai pour y être nourri de force à plusieurs reprises. Les gardiens l’ont également menotté et entravé.

Fin août, la cour intermédiaire de la ville de Yantai a décidé de confirmer le verdict initial prononcé à l’encontre de M. Guo, qui a été incarcéré le 4 septembre.

Avant sa dernière peine de prison, M. Guo a été arrêté une autre fois en juin 2007, après que quelqu’un l’a signalé pour avoir parlé du Falun Gong à des personnes. Il a été condamné à une peine de deux ans au deuxième camp de travail pour hommes de la province du Shandong, également connu sous le nom de camp de travail forcé de Wangcun.

Comme il refusait de renoncer au Falun Gong, les gardiens ont ordonné aux détenus de le surveiller. Il n’était autorisé à dormir qu’entre 1 heure et 4 heures du matin. Environ trois semaines après le début de sa détention, un gardien a attaché sa main droite au lit superposé supérieur et sa main gauche au lit superposé inférieur, de 10 heures à 16 heures. Le directeur de la garde, Luo Guangrong, venait de temps en temps lui pincer les côtes. La douleur était atroce et on ne lui donnait rien pour le déjeuner.

Le 6 janvier 2008, M. Guo a entamé une grève de la faim en signe de protestation. Le directeur Luo a ordonné à plusieurs gardiens de le transporter dans son bureau et de le battre. Ils l’ont ensuite emmené dans une cellule d’isolement, où ils l’ont pendu par les poignets et lui ont administré des décharges électriques. Il avait l’impression d’être mordu par des serpents. Ils ne lui donnaient qu’un minuscule petit pain à la vapeur à chaque repas.

La persécution a profondément traumatisé l’épouse de M. Guo. Son cœur battait la chamade dès qu’elle entendait une sirène de police.

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Traduit de l’anglais