(Minghui.org) Un habitant de la ville de Longkou, dans la province du Shandong, a récemment perdu son appel concernant une condamnation à deux ans de prison pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline pour l’esprit et le corps basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, que le régime communiste chinois persécute depuis juillet 1999.

M. Guo Meixue, 54 ans, a été arrêté le 28 février 2024, après avoir été signalé pour avoir parlé du Falun Gong à des gens. Il a entamé une grève de la faim après avoir été emmené au centre de détention de la ville de Longkou et n’a recommencé à manger et à boire qu’au sixième jour.

M. Guo a reçu un mandat d’arrêt officiel le 8 mars. La police a soumis son dossier au parquet de la ville de Longkou le 20 mars. Le procureur Lyu Shasha l’a inculpé le 15 avril. Il a été jugé par le tribunal de la ville de Longkou le 5 juin et le juge Chi Ya’nan l’a condamné à une peine de deux ans à la fin du même mois. Il a fait appel auprès de la cour intermédiaire de la ville de Yantai, qui a récemment confirmé le verdict initial.

Selon une source bien informée, M. Guo a entamé une nouvelle grève de la faim en juillet 2024 et a été emmené à l’hôpital Beihai pour y être nourri de force à plusieurs reprises. Les gardiens l’ont également menotté et enchaîné. On ne sait pas quand il sera transféré dans une prison, maintenant que son appel a été rejeté.

Avant sa dernière peine de prison, M. Guo a été arrêté une autre fois en juin 2007, après avoir été signalé pour avoir parlé du Falun Gong à des personnes. Il a été condamné à une peine de deux ans au deuxième camp de travail pour hommes de la province du Shandong, également connu sous le nom de camp de travaux forcés de Wangcun.

Comme il refusait de renoncer au Falun Gong, les gardiens ont ordonné aux détenus de le surveiller. Il n’était autorisé à dormir qu’entre 1 h et 4 h du matin. Environ trois semaines après le début de sa détention, un gardien a attaché sa main droite au lit superposé supérieur et sa main gauche au lit superposé inférieur, de 10 h à 16 h. Le directeur de la garde, Luo Guangrong, venait de temps en temps lui pincer les côtes. La douleur était atroce et on ne lui donnait rien pour le déjeuner.

M. Guo a entamé une grève de la faim en guise de protestation le 6 janvier 2008. Le directeur Luo a ordonné à plusieurs gardiens de le transporter dans son bureau et de le battre. Ils l’ont ensuite emmené dans une cellule d’isolement où ils l’ont suspendu par les poignets et lui ont administré des décharges électriques. Il avait l’impression d’être mordu par des serpents. Ils ne lui donnaient qu’un minuscule petit pain à la vapeur à chaque repas.

Les persécutions ont profondément traumatisé l’épouse de M. Guo. Son cœur battait la chamade dès qu’elle entendait une sirène de police.

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