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Après avoir été contraint de prendre sa retraite anticipée pour avoir protégé un pratiquant de Falun Gong, un policier fait fortune

21 novembre 2024 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa de la province du Hebei, Chine

(Minghui.org) En 2005, alors que j’allais faire mes courses, j’ai vu Yong, un ancien policier. Il était si heureux de me voir.

Il m’a dit : « Grâce à vous, mes supérieurs m’ont forcé à prendre ma retraite à 50 ans au lieu de 60 ans. Mais cela s’est avéré être une bonne chose, car j’ai vraiment bien réussi après avoir pris ma retraite. J’ai acheté une voiture et construit une maison, et mon entreprise est en plein essor. »

J’étais content pour lui et je lui ai dit : « Vous avez été récompensé pour votre bonne action ! Vous avez refusé de persécuter un pratiquant de Falun Dafa, alors vous avez été récompensé ! »

« En effet, j’ai été récompensé », a-t-il acquiescé.

Notre histoire remonte à septembre 2002, quelques mois avant le 16e Congrès national du Parti communiste chinois (PCC). Le PCC utilise souvent des événements politiques importants comme excuse pour harceler et arrêter les pratiquants afin de « garantir la sécurité de l’événement ». Le poste de police local a lancé une vague de persécution et les policiers ont commencé à harceler et arrêter les pratiquants.

Un matin, on a frappé à ma porte. J’ai ouvert et j’ai vu l’agent Yong. Il est entré et m’a demandé si je pratiquais toujours le Falun Dafa et si j’allais à Pékin pour protester.

J’ai répondu « Oui, je le pratique. Et tout le monde a le droit d’aller à Pékin. »

Il n’a pas répondu, mais il a passé un appel.

« Chef, j’ai faim. Allons d’abord manger », a dit Yong. J’ai réalisé que le chef de police attendait qu’il m’arrête et m’amène en bas. Le chef a dit au téléphone qu’il montait. Mais il n’est pas arrivé parce qu’il a cassé la portière de la voiture en essayant de la fermer. Yong m’a dit qu’ils reviendraient et il est parti. En fait, il m’a fait gagner du temps. J’ai rapidement transféré mes livres de Falun Dafa dans un endroit sûr et je suis resté loin de chez moi.

Ce soir-là, Yong et le chef de la police sont venus me chercher. Lorsque ma famille les a laissé entrer, le chef a fouillé les lieux et a trouvé un exemplaire du Zhuan Falun, le livre des enseignements principaux du Falun Dafa. Yong est resté assis tranquillement et n’a rien fait. Le chef a refusé de partir ; il avait l’intention d’attendre que je rentre à la maison. Ne sachant pas qu’ils étaient toujours là, j’ai appelé chez moi. Ils ont retracé l’appel, m’ont trouvé et m’ont arrêté.

Au poste de police, le chef m’a interrogé. Lorsqu’il m’a demandé si je pratiquais toujours le Falun Dafa, j’ai répondu : « Grâce à ma pratique, je me suis rétabli de plusieurs maladies incurables, donc oui, je le pratique. »

Quand il m’a demandé si j’avais l’intention d’aller à Pékin, j’ai dit : « Pékin est la capitale. Pourquoi ne pourrais-je pas y aller ? »

Il m’a menacé en disant que si un pratiquant était tué pendant un interrogatoire, aucune question ne serait posée et le décès serait classé comme suicide. Il m’a dit qu’il me ruinerait si je continuais à pratiquer. L’interrogatoire a duré jusqu’à minuit. Yong n’a pas participé.

Le lendemain, ils m’ont emmené à la brigade criminelle et m’ont montré différents instruments de torture, essayant de m’intimider. Puis ils m’ont emmené dans un centre de détention. Après trois mois, je suis demeuré un pratiquant déterminé. Voyant qu’ils n’avaient aucun espoir de me « transformer », les autorités ont fait payer 2000 yuans à ma famille et m’ont libéré.

Le refus de Yong de participer à la persécution à mon égard a contrarié le chef de la police. Yong a été puni en étant forcé de prendre une retraite anticipée. Cependant, sa punition lui a permis de se lancer dans une bonne affaire et de gagner une grande fortune. Je crois que c’était sa récompense pour avoir protégé un pratiquant de Falun Dafa.

Traduit de l’anglais