Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

[Fahui de Philadelphie] Faire confiance au Maître et trouver la compassion

23 novembre 2024 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa à Philadelphie

(Minghui.org) Bonjour, Maître ! Bonjour, chers compagnons de cultivation !

Mon chemin de cultivation a été parsemé d’embûches ; j’ai été bloquée depuis le début et incapable de surmonter la honte, le ressentiment et l’amertume. Il m’est récemment venu à l’esprit que le plus grand obstacle dans mon chemin de cultivation a peut-être été de ne pas faire confiance au Maître.

J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 2001. Un pratiquant m’a suggéré d’essayer le Falun Dafa en raison de mes maux de tête constants et d’autres symptômes de maladie. Lorsque j’ai commencé à pratiquer, j’ai eu deux expériences au cours desquelles je n’ai pas eu de symptômes. La première expérience a été lorsque j’ai fait l’expérience du guanding et la suivante, lorsque je lisais dans un petit groupe d’étude du Fa.

Chaque épisode a duré environ trente secondes. J’étais stupéfaite et j’ai pensé qu’à un moment donné, j’en ferais à nouveau l’expérience et que ce serait permanent. Après avoir fait une fausse couche, j’ai arrêté de pratiquer pendant environ deux ans. Pendant cette période, j’ai suivi des traitements intégratifs intensifs pour rétablir ma santé. J’ai été soumise à un régime strict parce que je ne parvenais pas à métaboliser les graisses et les glucides. J’ai perdu tellement de poids que mes règles se sont arrêtées pendant quatre mois.

Un jour, j’ai rencontré une pratiquante qui a remarqué à quel point j’avais l’air fragile. Nous avons discuté et j’ai eu envie de reprendre la pratique vraiment cette fois-ci. Je pensais avoir éliminé l’attachement à l’amélioration de mon état, mais je l’avais en fait mis en veilleuse.

Je me suis sentie mieux lorsque j’ai commencé à cultiver véritablement, mais certains problèmes étaient toujours présents. Après des semaines et des mois, puis des années, je n’arrivais toujours pas à tomber enceinte et je souffrais toujours de karma de la maladie. L’attachement au ressentiment envers le Maître continuait à se développer, mais je ne m’en rendais pas compte. Je savais que j’avais du ressentiment, de la jalousie et de l’amertume, et j’essayais de travailler à l’élimination de ces attachements, mais avec ce sérieux blocage, je n'avais pas fait beaucoup de progrès.

En fait, chacun de mes attachements, la peur de l’abandon et du rejet, le chagrin de ne pas avoir d’enfants, le ressentiment de souffrir de karma de maladie intraitable, et le fait que mon mari ne travaille pas, semblaient tous provenir de l’idée que j’étais seule et qu’on ne s’occupait pas de moi. L’idée que le Maître ne se souciait pas de moi et ne s’occupait pas de moi était sous-jacente. Mais en tant que pratiquante de Falun Dafa, comment cela était-il possible ?

Une percée

Lors du Congrès américain sur la transplantation en juin, j’ai soudain pris conscience de quelque chose en entendant les mots suivants : « Vous ne permettez pas au Maître de vous aider. »

L’éveil est survenu peu après avoir commencé à réciter des passages du Zhuan Falun pour un pratiquant de l’extérieur de la ville qui logeait chez moi pendant la conférence. Il m’a demandé de réciter pour lui, car il était impressionné que j’aie mémorisé autant de pages. J’ai continué à dire que je ne me sentais pas à l’aise, que j’avais un mauvais karma de maladie et que je n’étais tout simplement pas prête à le faire. Mais quelques jours plus tard, j’ai décidé d’essayer. Je me suis arrêtée après environ deux paragraphes. J’avais l’esprit vide et je me sentais mal à l’aise.

Plus tard dans la journée, après le départ de ce pratiquant pour l’aéroport, j’étais en train de réciter « État d’esprit » [de Points essentiels pour avancer avec diligence], que je récite dix fois presque tous les soirs avant de me coucher, et une pensée m’est soudain venue après avoir entendu que je n’avais pas permis au Maître de m’aider. J’ai réalisé que j’empêchais délibérément le Maître de m’aider, de sorte qu’il ne pouvait rien faire.

Le Maître a dit :

« Cette purification du corps ne concerne que ceux qui sont vraiment là pour apprendre la méthode, qui sont vraiment là pour étudier la Loi. Nous insistons sur un point : si vous ne pouvez pas vous débarrasser de cette préoccupation et mettre de côté votre maladie, nous ne pourrons rien faire, dans votre cas nous serons incapables de faire quoi que ce soit. » (Première Leçon, Zhuan Falun)

Lorsque j’étais très jeune, ma mère était jalouse de l’affection que nous portait notre père. Elle se mettait en colère, me maltraitait et, lorsque j’avais trois ans, elle a eu une liaison pour obtenir l’attention dont elle avait besoin. Mes parents ont divorcé deux ans plus tard. J’ai donc appris que je ne pouvais et ne devais pas accepter l’amour de quelqu’un qui, selon ma mère, ne lui donnait pas l’amour dont elle avait besoin. Le message que j’ai assimilé était encore plus important : je ne pouvais pas être plus heureuse que ma mère.

Lorsque mon père s’est remarié quelques années plus tard, il a cessé d’avoir de l’affection pour nous, de peur de s’aliéner sa nouvelle femme. J’ai détesté mon père pour cela, même si je n’ai pris conscience de cette haine que bien des années plus tard.

J’ai vécu ma vie avec l’idée inconsciente que je ne pouvais pas me permettre d’avoir de joie et du succès. Je me suis sabotée de bien des façons et j’ai cru pendant des années que je m’accrochais à ce karma de maladie, acceptant l’arrangement des forces anciennes pour m’empêcher de cultiver pleinement et de sauver des vies.

J’ai réalisé ce jour-là que je voyais le Maître comme le père duquel je ne pouvais me rapprocher. Il pouvait aider les autres, mais pas moi. J’ai formé l’idée que le Maître m’avait abandonnée et cela a renforcé l’idée que je ne devais pas être heureuse et que je n’étais pas autorisée à recevoir de l’amour de sa part. C’était l’arrangement des forces anciennes qui m’empêchait de m’immerger pleinement dans le Fa.

Le Maître m’a donné tant de cadeaux pour me permettre de sauver des vies. Mais au lieu d’accepter ces cadeaux, j’ai suivi les forces anciennes, j’ai rejeté ces cadeaux et, en plus, j’en ai voulu au Maître de ne pas me les avoir donnés ! Par exemple, le Maître m’a donné une belle voix de chant, mais à cause de mon karma de maladie, je ne peux pas respirer pleinement, ce qui rend le chant pratiquement impossible. Il m’a donné la capacité de mémoriser le Fa, mais l’attachement à la conscience de soi m’empêche de partager cela avec les autres. Il en va de même pour la prise de parole en public, que ce soit lors de réunions gouvernementales ou lors de nos événements, je crains, en raison de mon karma de maladie, de faire une erreur, de ne pas trouver les bons mots et de dire quelque chose de stupide, de sorte que je ne suis pas détendue et que je ne peux pas ressentir de compassion envers ceux que j’essaie d’atteindre.

Tout cela n’est-il pas le résultat d’un manque de confiance envers le Maître et de l’acceptation des arrangements des forces anciennes ? Si je faisais confiance au Maître, je ne me soucierais pas de mon apparence vis-à-vis d’autrui. Sans être aussi égocentrique, je serais capable d’avoir la pensée droite et le cœur compatissant nécessaires pour sauver les êtres. L’égoïsme est un produit des forces anciennes ! Je suis un être divin, composé d’Authenticité-Bienveillance- Tolérance.

Je remarque que lorsque mes pensées ne sont pas en accord avec le Fa et que j’oublie qui je suis, mais que je suis absorbée par la honte, le ressentiment ou d’autres attachements égoïstes, je ne reçois pas de réponse des êtres que j’essaie d’atteindre pour nos projets, ou j’entends de mauvaises nouvelles de la part de ces personnes ‒ mais dès que je corrige mes pensées, j’entends un retour et souvent quelque chose de très positif.

J’ai souvent pensé que je bloque mon mari à cause de mon ressentiment. Il est malheureux, irritable et il s’isole et se ferme au monde. Lorsque j’ai de la compassion pour lui et que je laisse tomber mon ressentiment, il est joyeux et optimiste.

Le Maître a dit :

« Quand vous avez vraiment des pensées droites en le sauvant, la véritable pensée de l’homme sera capable de discerner cela et il ne sera plus empêtré dans les sentiments des gens ordinaires. »(Enseignement du Fa à la Conférence de Fa à la ville de Los Angeles)

Il y a plusieurs mois, un pratiquant qui luttait contre un karma de maladie de longue date m’a envoyé ce passage du Maître : « Tu es aujourd’hui la vie la plus heureuse de l’univers, tu es un élève de Dafa, les divinités au Ciel t’envient, en quoi te sens-tu encore inférieur. » (Enseignement du Fa à la conférence de Fa d’Australie)

Je ressens une immense gratitude envers le Maître et une grande compassion lorsque je récite ce passage. Je l’ai récité plusieurs fois par semaine, mais mon objectif est de le réciter plusieurs fois par jour.

J’ai beaucoup de chance d’être une pratiquante de Falun Dafa. Je ferai confiance au Maître et je saurai qu’il est avec moi, qu’il m’aide tout au long du chemin. Comment pourrais-je me sentir seule alors que le Maître est toujours avec moi ? Comment puis-je croire dans les forces anciennes et non dans le Maître ?

Je suis très reconnaissante à tous mes compagnons de cultivation de m’avoir aidée sur le chemin de la cultivation. Je m’excuse auprès de ceux avec lesquels j’ai été irritable et impatiente. Vous m’avez beaucoup aidée. Je ne veux plus accepter les arrangements des forces anciennes et je ne suivrai que les arrangements du Maître.

Merci au Maître ! Merci aux compagnons de cultivation !

(Présenté lors de la Conférence de partage d’expériences du Falun Dafa de Philadelphie 2024 )

Traduit de l’anglais