(Minghui.org) Je suis né en 1953 et j’ai grandi dans une famille rurale très pauvre en Chine. Pendant la Grande Famine (1959-1961), j’ai failli mourir de faim. La Révolution culturelle a commencé lorsque j’étais à l’école primaire, en 1966, et les cours étaient souvent interrompus. Les élèves étaient encouragés à rejoindre le mouvement politique, et j’ai donc été étudiant à temps partiel pendant cinq ans. Comme ma famille était pauvre, j’ai quitté l’école et je suis allé travailler dans l’équipe de production. Comme il y avait peu de personnes alphabétisées dans notre petit village et qu’il n’y avait pas d’enseignants, le secrétaire du Parti communiste chinois (PCC) du village m’a demandé d’enseigner.
Ma femme et moi étions très pauvres, alors nous mangions chez mes beaux-parents. Ma femme était travailleuse et compétente. Elle était le médecin du village et travaillait aussi à la ferme. Elle ne se reposait pas un seul jour, même lorsqu’elle était enceinte. Notre fils était maigre, mais il était vif et adorable.
Le PCC m’a transformé en démon
Je ne me sentais pas qualifié pour enseigner parce que je n’avais fréquenté l’école que pendant cinq ans, j’ai donc démissionné en 1978 et je suis allé travailler dans le gouvernement du bourg. J’ai passé l’examen et je suis devenu fonctionnaire. On aurait pu s’attendre à ce que la situation s’améliore, mais les autres fonctionnaires m’ont appris à fumer et à boire. Ils utilisaient tous l’argent du gouvernement pour acheter de l’alcool. J’ai bu de plus en plus et j’ai fini par me saouler tous les jours.
Un jour, j’étais ivre et j’ai donné un coup de pied à la tête de mon fils de deux mois alors qu’il était dans les bras de ma femme. Il a pleuré si fort qu’il n’a pas pu reprendre son souffle. Son visage est devenu violet. Heureusement, ma femme est médecin, mais il a fallu du temps pour qu’il se rétablisse. J’ai été effrayé par mon comportement et j’ai voulu arrêter de boire, mais je n’ai pas eu la volonté nécessaire. Au lieu de cela, j’ai continué à boire. Je ne me souciais plus de rien à la maison et je me contentais de boire.
Mon comportement n’était pas rationnel lorsque j’étais ivre. Je criais, j’injuriais et je frappais les autres. Une fois, j’ai même saisi un couteau de cuisine et menacé de tuer des gens. J’ai détruit d’innombrables objets à la maison et au restaurant. J’ai battu ma femme et son corps était couvert d’ecchymoses. Je l’ai aussi giflée, et elle en porte encore les cicatrices. Mes fils étaient terrifiés par moi, car je rentrais souvent ivre au milieu de la nuit et je les réveillais en les injuriant bruyamment. Il m’arrivait souvent d’attraper les pieds de mon plus jeune fils et de le tenir la tête en bas. Chaque fois qu’ils me voyaient rentrer ivre, ils tremblaient de peur, se cachaient dans un coin de la cour et n’osaient pas entrer dans la maison.
Ensuite, j’ai fait beaucoup de choses folles. Je me suis endormi, parfois sous une table au restaurant ou à mon travail. J’ai aussi dormi dehors. J’ai également été victime d’un empoisonnement à l’alcool et j’ai dû être emmené à l’hôpital. À maintes reprises, les personnes qui se trouvaient là où je m’évanouissais ont appelé ma femme au milieu de la nuit. Elle devait nettoyer mon vomi et changer mon pantalon quand je le mouillais. Comme mes enfants étaient trop jeunes pour être laissés seuls à la maison, ma femme devait les emmener avec elle.
Ma femme se contentait de sourire et de s’excuser auprès des autres mais, une fois à la maison, elle pleurait. Pendant la journée, elle était occupée à travailler pour notre famille, notamment à s’occuper de nos parents. Pendant la première moitié de la nuit, elle s’inquiétait des problèmes que je causais. Dans la seconde moitié de la nuit, elle était battue et maudite par moi lorsque je rentrais à la maison en état d’ébriété. En général, elle ne pouvait pas dormir. Sa santé s’est détériorée et elle a eu de nombreuses maladies.
Je n’avais pas d’énergie quand je me réveillais le matin et je me contentais de fumer. Je fumais deux paquets de cigarettes par jour. Quand je n’étais pas ivre, ma femme essayait de me persuader d’arrêter de boire. Elle m’a demandé de me souvenir des lettres d’amour que je lui avais écrites et des mots doux que je lui avais dits avant notre mariage, de ma promesse de travailler dur ensemble pour vivre une bonne vie, et que je voulais écrire un mémoire d’amour plus tard dans ma vie.
Ma femme faisait tout ce que nous avions prévu, mais j’étais trop dépendant de l’alcool et je ne pouvais pas me contrôler. Je causais tellement de problèmes lorsque j’étais ivre que j’étais connu dans tout le coin. Ma famille était déchirée par ma dépendance.
En raison de toutes les souffrances endurées, ma femme a développé plusieurs problèmes de santé : neurasthénie, insomnie, rhinite et amygdalite chronique. Elle a ensuite souffert de polyarthrite rhumatoïde, qui a érodé son cœur. Après examen, il a été confirmé que la polyarthrite rhumatoïde était due à l’amygdalite. On lui a donc enlevé les amygdales, mais elle avait toujours mal à la gorge et cela s’est transformé en pharyngite chronique. Ses articulations lui faisaient tellement mal qu’elle ne pouvait même pas se coiffer et ni soulever un bol pour manger. Elle souffrait également de fortes douleurs aux genoux, de sciatique, d’infections urinaires chroniques, de dysménorrhée, de graves problèmes d’estomac, etc. En raison de ces nombreuses maladies, elle était extrêmement faible et avait toujours froid. En dehors des journées les plus chaudes de l’été, ses pieds étaient toujours froids. En hiver, il arrivait que le chauffage brûle l’arrière de ses vêtements sans qu’elle s’en rende compte.
Le mauvais environnement familial a entraîné une aggravation constante de l’état de ma femme. En avril 1997, elle était incapable de travailler et ne pouvait même pas s’occuper d’elle-même. Lorsque les enfants rentraient de l’école, il n’y avait rien à manger. Malgré cela, j’ai continué à me saouler comme d’habitude. Un jour, après avoir bu, j’ai donné un coup de pied dans la table d’un restaurant et je me suis cassé la jambe. Quelqu’un m’a ramené à la maison au milieu de la nuit. Ma femme était couchée et n’était plus capable de s’occuper de moi, elle a dû appeler sa sœur à l’aide. Sa sœur et son fiancé ont appelé un taxi et m’ont emmené à l’hôpital. Ils se sont occupés de notre famille pendant que j’étais hospitalisé.
J’étais parfois rempli de regrets. Lorsque je me souvenais de mon comportement, j’avais l’impression d’avoir agi comme un démon. Je pensais que c’était parce que j’étais tombé dans le mauvais groupe de personnes que j’étais devenu comme ça. Aucun de mes soi-disant amis ne venait me rendre visite, et encore moins m’aider. J’ai détruit mon corps avec l’alcool. J’avais de graves hémorroïdes, internes et externes, et une fistule qui saignait constamment. Je fumais deux paquets de cigarettes par jour, ce qui provoquait de graves bronchites. Je souffrais également de graves maux de tête neurologiques.
Ma vie prend un tournant positif
Alors que notre situation semblait désespérée, un ami de ma femme lui a rendu visite et lui a parlé d’un type de pratique de qigong appelé Falun Dafa, dont on disait qu’il était extrêmement efficace pour résoudre les maladies et améliorer la santé, mais ma femme ne croyait pas que le qigong pouvait l’aider. Au fil des ans, elle a essayé toutes sortes de traitements, tant en médecine occidentale qu’en médecine chinoise. Rien n’y faisait et sa santé continuait à se détériorer. Mais comme elle craignait que nos deux enfants ne puissent survivre sans elle, elle a décidé d’essayer. Elle a commencé à lire le livre Zhuan Falun. Étonnamment, rien qu’en lisant le livre, sa santé a commencé à s’améliorer de jour en jour. Au bout de quatre ou cinq jours, elle a pu se lever et faire des exercices. Peu à peu, elle est redevenue capable de cuisiner et de faire d’autres tâches ménagères, et nous n’avons plus eu besoin de sa sœur pour s’occuper de nous. Plus tard, elle a pu commencer à faire de petits travaux manuels.
Pour gagner du temps, ma femme m’a demandé de lui lire le Zhuan Falun pendant qu’elle travaillait. Sans que je m’en rende compte, ma douleur à la jambe a disparu et j’ai pu me rendre au travail à vélo. Le teint de ma femme est devenu rose et elle souriait. Elle a utilisé les enseignements du Falun Dafa ainsi que les valeurs traditionnelles pour éduquer nos enfants, les aidant à devenir des étudiants exceptionnels avec une bonne conduite et de bons résultats scolaires.
La persécution commence
Le 20 juillet 1999, le PCC a commencé à persécuter le Falun Dafa. Sous la pression intense, ma femme a eu peur et a cessé de faire les exercices et d’étudier le Fa. En moins d’un an, elle a développé plusieurs nouvelles maladies, dont l’insomnie, l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie, la spondylose cervicale, des problèmes oculaires et le syndrome de la ménopause, alors qu’elle n’avait que 40 ans. Comme rien d’autre ne fonctionnait, elle s’est souvenue du Falun Dafa et a recommencé à pratiquer. Miraculeusement, après seulement quelques jours, toutes ses maladies ont disparu sans traitement.
Ma femme était ravie et a commencé à partager son expérience avec d’autres personnes, leur disant la vérité sur la persécution du Falun Dafa. Sans m’en parler, elle s’est rendue à Pékin pour lancer un appel en faveur de Dafa. À son retour, la police l’a arrêtée et elle a été emmenée dans un centre de détention. Cela m’a terrifié. En outre, le secrétaire du PCC de mon lieu de travail a fait pression sur moi, m’incitant à participer à la persécution. Il a insisté pour que je reste dans un village où il y avait des pratiquants de Dafa, m’interdisant de rentrer chez moi. Si des pratiquants de ce village se rendaient à Pékin pour faire appel, je serais tenu pour responsable.
Notre plus jeune fils était encore à l’école primaire à l’époque. Pendant la journée, ses camarades de classe le regardaient bizarrement et, le soir, il rentrait à la maison et n’avait rien à manger. Affamé et effrayé, il se cachait sous sa couverture et pleurait. La sœur aînée de ma femme a découvert la situation et est venue s’occuper de lui, l’aidant à traverser cette période difficile.
J’étais désespéré et je n’avais pas le courage de défendre la justice, même si je savais que le Falun Dafa était injustement persécuté. Ma femme n’avait rien fait de mal et s’exprimait simplement en son âme et conscience. Au lieu de la soutenir, j’ai gardé rancune au Falun Dafa et à ma femme à cause de mes griefs, de la pression et de l’injustice. Je l’ai maudite, ainsi que les autres pratiquants, et j’ai même dit que toute personne qui allait faire appel pour le Falun Dafa devrait être exécutée. J’ai ignoré sa souffrance et j’ai même envisagé de divorcer si elle était emprisonnée pour une longue période.
Je n’ai pas tardé à subir la rétribution. En moins d’une semaine, mes yeux se sont enflammés et ont saigné, gonflant jusqu’à atteindre la taille d’une patate douce. La douleur était insupportable et je ne pouvais pas ouvrir les yeux. Malgré le traitement médical, mon état s’est aggravé. Parallèlement, mes hémorroïdes sont devenues extrêmement douloureuses. Je détestais encore plus ma femme, lui reprochant d’avoir provoqué ce désastre. Deux semaines plus tard, lorsque ma femme est rentrée à la maison, j’ai refusé de la voir. La police et le gouvernement local l’ont obligée à payer près de 10 000 yuans, mais je m’en moquais.
Après avoir pris connaissance de ma situation, ma femme ne m’a pas gardé rancune. Elle m’a appelé et m’a demandé de rentrer à la maison. Une fois à la maison, elle a soigné mes troubles tout en m’expliquant la vérité, en m’encourageant à demander pardon au Maître et à réciter sincèrement « Falun Dafa est bon ». Je l’ai écoutée.
En moins d’une semaine, mes yeux et ma santé se sont améliorés. Cependant, bien que j’aie fait l’expérience du pouvoir du Falun Dafa, je n’ai pas changé mes mauvaises habitudes. J’ai continué à boire beaucoup et ma santé a continué à se détériorer. Ma bronchite et mes hémorroïdes se sont aggravées, provoquant une toux constante, du sang dans mes selles et des douleurs atroces. J’ai eu recours à des injections, des perfusions et des traitements topiques, mais rien n’y a fait. Pire encore, à cause de l’alcool, j’ai développé des éruptions cutanées sur toute la partie supérieure de mon corps, qui me démangeaient terriblement. Je les ai grattées jusqu’à ce qu’elles saignent et forment des croûtes, puis je les ai grattées jusqu’à ce qu’elles saignent à nouveau.
En 2008, j’ai pris ma retraite et je me suis enfin éloigné de mes anciens compagnons de beuverie. Ayant plus de temps à la maison, ma femme m’a encouragé à lire le précieux livre, Zhuan Falun. Je l’ai lu et relu.
Le Maître a dit dans la Septième Leçon du Zhuan Falun :
« Boire de l’alcool crée assurément une dépendance, puisque c’est un désir, cela stimule les centres nerveux de la dépendance et plus on en boit, plus on est dépendant. En tant que pratiquants de gong, nous devons réfléchir : ne faudrait-il pas plutôt abandonner un tel attachement ? Cet attachement doit aussi être abandonné. »
« En tant que pratiquant, essayez aujourd’hui de considérer cela comme un attachement à éliminer, et voyez donc si vous pouvez y renoncer. Je vous donne un conseil, si vous voulez vraiment cultiver et pratiquer, arrêtez dès maintenant de fumer, vous êtes assuré d’y parvenir. »
J’ai mémorisé à plusieurs reprises cette partie de l’enseignement du Maître. Le pouvoir de Dafa est immense, et j’ai finalement réussi à abandonner mes mauvaises habitudes de boire et de fumer qui m’avaient tourmenté pendant la moitié de ma vie. Ma santé est revenue progressivement à la normale. J’ai vraiment commencé à pratiquer le Falun Dafa.
Le Falun Dafa illumine ma famille
À l’exception de la persécution et du harcèlement que nous avons subis, tout s’est très bien passé pour notre famille. Nos deux fils ont réussi leurs études et leur carrière. Nos fils et nos belles-filles ont de très bons emplois et bénéficient d’avantages sociaux. Nos deux petits-fils excellent dans leurs études et reçoivent des prix chaque année. Ils sont intelligents, sensibles, vifs et adorables.
Ma femme a acquis de la sagesse en pratiquant le Falun Dafa et est devenue un très bon médecin. Elle a pu ouvrir une clinique, bien qu’elle n’ait qu’un niveau d’éducation primaire et qu’elle ait étudié pendant quelques mois dans le cadre d’un programme de formation de médecins ruraux. Sa clinique est devenue de plus en plus populaire, les gens venant de 160 km à la ronde et même de la ville. Ce qui est encore plus incroyable, c’est qu’elle n’avait jamais fait de vélo et ne savait pas bien se servir d’un ordinateur avant de pratiquer le Falun Dafa, alors qu’elle est capable aujourd’hui de conduire et d’utiliser un ordinateur.
Quant à moi, depuis que j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa, j’ai progressivement éliminé toutes mes mauvaises habitudes et je me suis corrigé selon les critères de Dafa pour devenir une personne vraiment bonne. Bien que je ne sois pas doué pour clarifier la vérité, je m’occupe de toutes les tâches ménagères afin d’alléger la tâche de ma femme, ce qui lui laisse plus de temps pour sortir et clarifier la vérité. Aujourd’hui, notre famille de huit personnes est en bonne santé, vit en harmonie et est pleine de bonheur. Au nom de toute ma famille, je tiens à exprimer ma sincère gratitude au Maître pour son salut compatissant et sa grâce illimitée.
Mon niveau étant limité, si quelque chose n’est pas conforme au Fa, veuillez le signaler.
Merci, Maître ! Merci, compagnons de cultivation !
Traduit de l’anglais