(Minghui.org) Je tiens à remercier les pratiquants qui gèrent le site web Minghui pour leur travail acharné et pour l’aide qu’ils apportent aux pratiquants en Chine. J’en ai grandement bénéficié. Je suis reconnaissant aux autres pratiquants pour leurs articles de partage, qui m’ont encouragé et m’ont donné confiance lorsque j’étais au plus bas dans ma cultivation.
J’ai failli abandonner la cultivation à plusieurs reprises. J’ai commis de nombreuses erreurs et j’ai eu honte face au Maître, à Dafa et aux compagnons de cultivation. Je me sentais toujours coupable et je n’avais pas confiance en moi pour continuer à cultiver. Mais les conseils et l’attention compatissants du Maître, ainsi que le partage des compagnons de cultivation, m’ont donné de l’espoir et m’ont aidé à surmonter ma peur et à reprendre la pratique avec diligence.
Lorsque j’ai lu l’article « Abandonner la conception d’être persécuté », cela m’a rappelé l’état de ma cultivation avant la persécution. À cette époque, je sentais que Dafa était vraiment bon. Chaque mot du Fa touchait mon cœur. Je croyais vraiment dans le Maître et le Fa du plus profond de mon cœur. Lorsque j’ai su que les disciples de Dafa devaient valider le Fa et clarifier la vérité, j’étais déterminé à faire connaître Dafa à un plus grand nombre de personnes.
En raison de mon horaire de travail, je n’avais pas beaucoup de temps pour clarifier les faits face à face. Je distribuais des dépliants ou collais des affiches, parfois jusqu’à 200 chaque soir. Même si le temps était compté, je continuais à étudier le Fa et à faire les exercices ; j’étais très assidu. J’étais très honoré d’être le disciple du Maître et d’aider les gens à comprendre les faits. Même si c’était un travail difficile, je l’appréciais et je ne me sentais pas fatigué.
J’ai commencé à m’éloigner du chemin de la cultivation
Sans m’en rendre compte, j’ai commencé à me comparer à mes compagnons de cultivation. Je pensais que ceux qui en faisaient plus cultivaient mieux. J’ai développé de nombreux attachements, tels que la mentalité de compétition, la jalousie, le mépris des autres, l’incapacité à endurer la critique et l’attachement au moi.
Ces pensées humaines et ces attachements m’ont fait dévier du Fa. Je voulais seulement en faire plus et faire les choses plus vite, et je considérais le fait de faire les choses comme de la cultivation. En fait, le Maître m’a donné de nombreuses indications, mais je n’ai pas compris et j’ai été persécuté.
Après avoir été libéré, j’étais prisonnier de la peur et je ne pouvais avancer. J’avais peur. J’avais l’impression que la police me surveillait constamment − comme si des yeux me fixaient à chaque instant − et que ma famille me surveillait. J’étais envahi par l’autocritique et la culpabilité. Je me sentais honteux pour les efforts laborieux du Maître pour me sauver, mais j’avais l’impression d’avoir trahi le Maître. Ce sentiment douloureux est indescriptible.
Deux années sont passées. Je n’arrêtais pas de me demander si je devais cultiver ou non. Je ne pouvais pas abandonner Dafa, parce que le Fa avait pris racine profondément dans ma vie, mais si je cultivais, j’avais peur d’être à nouveau persécuté. Quelques années sont passées et j’ai cessé de participer aux projets de clarification de la vérité. Heureusement, j’ai continué à lire le Fa et à faire les exercices. Je me sentais coincé et très anxieux, mais je ne trouvais pas d’issue.
Après avoir lu l’article « Abandonner la conception d’être persécuté », j’ai réalisé que je m’étais piégé moi-même et que je n’avais pas examiné chacune de mes pensées, de mes paroles et de mes actes.
Un rayon d’espoir
Dans l’article, le pratiquant disait : « Lorsque certains pratiquants de Falun Dafa rencontrent un inconfort physique ou d’autres obstacles et revers, ils l’attribuent immédiatement à la persécution par les forces anciennes. Mais cette pensée est-elle correcte ? Il se peut que l’inconfort que nous ressentons soit dû au fait que le Maître est en train d’ajuster nos corps ou qu’il s’agisse d’une manifestation de la croissance de notre puissance de gong. Lorsque les choses ne se déroulent pas comme nous l’avions prévu, il pourrait s’agir d’une indication du Maître de ne pas faire les choses de cette façon. Bien sûr, nous ne pouvons pas exclure la possibilité d’une interférence des forces anciennes. »
Lorsque j’ai lu ce texte, je me suis demandé si j’étais la personne décrite par le pratiquant. Le résultat a été choquant lorsque j’ai regardé à l’intérieur : c’était bien moi ! Je n’avais pas cultivé mon cœur ou ma parole. Chaque fois que je rencontrais un problème, je n’utilisais pas les critères d’un pratiquant pour le mesurer ; au lieu de cela, je me défoulais et me plaignais comme un non-pratiquant.
La cultivation est liée à tous les aspects de notre vie, petits ou grands. Même nos paroles, nos actes et nos pensées font partie de la cultivation, mais je les avais séparés.
Je pensais que cultiver consistait à étudier le Fa, à faire les exercices, à émettre la pensée droite, à clarifier la vérité et à distribuer des documents. À d’autres moments, j’étais plutôt décontracté et je faisais et disais ce que je voulais.
J’ai découvert mes insuffisances en lisant cet article de partage. J’ai réalisé que je ne savais pas comment me cultiver ni comment regarder à l’intérieur. Dix ans plus tard, j’avais toujours l’impression de ne pas avoir vraiment commencé à cultiver.
J’ai également réalisé que je ne croyais pas entièrement dans le Maître et le Fa. Sinon, je me serais souvenu de ce que le Maître nous a dit :
« Les choses que vous rencontrez au cours de votre cultivation et pratique − qu’elles soient bonnes ou mauvaises − sont toujours de bonnes choses, car cela apparaît uniquement parce que vous êtes en train de cultiver et pratiquer. »(« À la Conférence de Loi à Chicago », Points Essentiels pour avancer avec diligence (III))
Si j’avais considéré toutes les choses désagréables rencontrées comme de bonnes choses et si j’avais seulement pensé que tous les problèmes étaient de bonnes choses qui m’arrivaient pour m’aider à m’améliorer et à m’élever, alors les choses auraient été différentes. Ce sont des pensées droites – seul le Maître est responsable de moi !
Croyais-je réellement que ce que le Maître disait était la vérité de l’univers, que le Maître avait le pouvoir, que le Maître était responsable et que les arrangements du Maître étaient au-dessus de tout ? En fait, dans mon cœur, je n’avais pas une croyance totale dans le Maître et le Fa et je vacillais lorsque j’étais menacé de persécution.
L’article de partage m’a beaucoup apporté et j’ai repris la cultivation avec une nouvelle perspective. Je cultiverai avec diligence, je ferai bien les trois choses et je suivrai le Maître jusqu’à la maison.
Merci, Maître ! Merci, chers compagnons de cultivation !
Traduit de l’anglais