(Minghui.org) Une habitante âgée de 57 ans de la ville de Xingtai, dans la province du Hebei, a été illégalement condamnée à quatre ans de prison en octobre 2024 pour sa pratique du Falun Gong, une discipline spirituelle et méditative que le Parti communiste chinois persécute depuis juillet 1999.
Mme Hu Hui, une ancienne enseignante, fait appel de sa condamnation injustifiée. Avant cette dernière persécution, elle avait déjà été arrêtée à plusieurs reprises au fil des ans pour sa croyance. Elle a été détenue dans un camp de travail pendant plus d’un an et a purgé deux ans de prison.
Détails de la dernière persécution
Le 17 juillet 2023, Mme Hu a été arrêtée chez sa belle-mère à Nangong, située dans la même province, moins d’un an après sa libération de prison le 27 août 2022. Les policiers de la Division de la sécurité intérieure de la ville de Nangong ont effectué une descente à son domicile de Xingtai et ont soumis son affaire au parquet de la ville de Nangong le 6 août 2023. Dix jours plus tard, le procureur Sun Jianli a transmis son dossier au parquet du district de Ningjin. La ville de Nangong et le district de Ningjin sont tous deux placés sous l’administration de la ville de Xingtai.
L’avocat de Mme Hu à Pékin, M. Cheng Hai, a soumis un avis juridique au parquet du district de Ningjin le jour où son affaire y a été soumise. Il a demandé que sa cliente ne fasse pas l’objet d’un mandat d’arrêt officiel et que les policiers qui l’ont arrêtée fassent l’objet d’une enquête pour violation des procédures légales.
Le 24 août 2023, le procureur Du Xichen a néanmoins émis un mandat d’arrêt formel à l’encontre de Mme Hu, mais a ensuite renvoyé l’affaire à la police à deux reprises en invoquant l’insuffisance des preuves. Il a toutefois inculpé Hu après que la police lui a renvoyé l’affaire une troisième fois.
Dans l’attente de son procès, Mme Hu a déposé une plainte contre ses agresseurs le 16 août 2024 et a demandé qu’ils soient tenus responsables de l’avoir arrêtée, inculpée et poursuivie alors qu’elle n’avait enfreint aucune loi dans l’exercice de son droit constitutionnel à la liberté de croyance.
Le 12 septembre 2024, Mme Hu a été jugée par le tribunal du district de Ningjin et a été condamnée à quatre ans de prison le mois suivant. Le 24 octobre, son avocat lui a rendu visite et a appris qu’elle avait fait appel.
Une femme du Hebei est à nouveau jugée pour sa croyance, quelques mois après avoir purgé une peine de prison de deux ans
Une femme du Hebei condamnée à deux ans de prison pour sa croyance
Traduit de l’anglais