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Regarder à l’intérieur et ne pas se laisser aveugler par l’illusion

13 décembre 2024 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) Ces dernières années, j’ai eu l’impression que le site web Minghui est une plateforme à travers laquelle le Maître fait preuve d’une immense compassion et d’une grande attention envers les disciples. Les expériences touchantes des compagnons de cultivation révèlent leur profonde compréhension du Fa et la manière dont ils font bien les trois choses dans leurs environnements respectifs. Grâce au site web Minghui, le Maître permet également aux disciples de voir les changements dans le processus de la rectification de Fa et les états de cultivation des disciples de Dafa.

J’aimerais partager avec vous la façon dont j’ai regardé à l’intérieur dans ma vie quotidienne et dont j’ai amélioré mon caractère.

Surmonter le karma de maladie

Avant de cultiver, j’étais tourmentée par diverses maladies. À l’âge de onze ans, on m’a diagnostiqué une scoliose idiopathique. Par la suite, on m’a diagnostiqué une polyarthrite rhumatoïde, une myocardite virale, une irrigation sanguine insuffisante du cerveau, une rhinite, une pharyngite et une névrose gastrique. Je ne pouvais ni manger ni dormir correctement. J’avais constamment des vertiges et des douleurs dans tout le corps. Je me suis souvent rendue à l’hôpital. Je souffrais énormément.

J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998. En moins d’un mois, je pouvais m’asseoir sans douleur. Mon dos douloureux a cessé de me faire souffrir et je pouvais manger n’importe quel aliment, chaud ou froid. Il me fallait une heure pour marcher ce qui aurait pris dix minutes à une personne normale, mais maintenant je pouvais monter les escaliers sans problème. Le jour du mariage de mon cousin, j’ai fait du vélo jusqu’au lieu de la cérémonie, ce qui a étonné tout le monde. À partir de ce moment-là, je n’ai plus eu de maladie. Depuis plus de vingt ans, je n’ai pas pris une seule pilule. J’ai baigné dans le bonheur et la joie tous les jours.

Cependant, ces derniers temps, j’ai souvent ressenti des douleurs dans les mains, les bras, le dos et les jambes. Une mauvaise pensée m’a traversé l’esprit : « Serait-ce une rechute de ma spondylose cervicale ? » J’ai immédiatement nié cette pensée et j’ai rapidement émis la pensée droite pour l’éliminer. Je me suis dit : « Je suis un disciple de Maître Li Hongzhi. Le Maître arrange mon chemin de cultivation, je nie et élimine tout autre arrangement. Je ne fais que suivre le chemin de cultivation arrangé par le Maître. »

Un matin, je me suis réveillée avec des douleurs partout. Je me suis dit : « Quoi qu’il arrive, je dois persister à terminer les exercices. Peu importe à quel point je me sens mal, je ne dois pas retarder les trois choses. Je dois sortir pour clarifier la vérité et sauver les gens. Ce ne sont que des illusions. Si la perversité me fait souffrir, je la ferai souffrir encore plus ; si elle me fait souffrir, je lui rendrai toute la douleur. Parce que ce que je fais est la chose la plus juste de tout l’univers : aider à sauver les êtres est ma mission et ma responsabilité. C’est l’exigence du Maître pour les disciples, et quiconque interfère commet un crime. » Avec cette détermination, j’ai éliminé à plusieurs reprises les interférences et je suis sortie fermement de la maison.

Lorsque je suis sortie pour clarifier la vérité, je n’ai ressenti aucune douleur. J’ai profondément compris que le Maître avait à nouveau porté le karma pour moi. Je devais utiliser l’outil que le Maître a donné aux disciples, regarder en moi, pour éliminer l’interférence qui affectait mon corps. Je ne pouvais pas toujours laisser notre Maître compatissant endurer et se sacrifier pour moi, car cela me rendrait indigne d’être une vraie disciple.

J’ai regardé à l’intérieur et j’ai trouvé l’excuse que la perversité avait utilisée pour me persécuter. Je n’avais pas persisté à faire le deuxième exercice pendant une heure chaque jour. C’était une lacune importante, qui permettait à la perversité de trouver une excuse pour me persécuter. J’ai eu honte de ne pas avoir réussi à accomplir une tâche aussi facile ! Je suis déterminée à le faire pendant une heure chaque jour, sans exception.

La joie de regarder en soi

Une nuit, j’ai fait un rêve très intense. Mon petit frère et moi marchions et ma petite sœur était devant nous. Je l’ai appelée, mais elle ne semblait pas entendre et continuait à marcher. J’ai dit à mon frère de l’appeler, mais peu importe ce que je disais, il ne semblait pas entendre non plus, il avait juste un visage vide. Mon anxiété m’a fait me réveiller. La scène du rêve se répétait dans mon esprit et je ne comprenais pas ce qu’elle signifiait.

Une idée m’est venue : laisse tomber la sentimentalité ! Ce n’est qu’en abandonnant la sentimentalité que l’on peut aller de l’avant. Ne vous laissez pas piéger par les émotions.

Je me suis rendu compte que j’étais en effet trop sentimentale, pensant toujours à telle ou telle personne. Au début de l’année, j’avais choisi un bon jour et invité mes frères et sœurs chez moi pour une réunion, mais aucun d’entre eux n’est venu. J’ai enfin compris, ils m’aidaient à me débarrasser de la sentimentalité. Je leur en suis sincèrement reconnaissante ! J’ai décidé de laisser les choses suivre leur cours naturel. Je ne forcerai rien et je ne me laisserai pas entraîner ou troubler par les émotions.

Il y a quelques jours, j’ai demandé à mon mari de faire quelque chose et il s’est montré très impatient. Même si je me suis retenue de me disputer avec lui, je me suis dit : « Tu joues avec ton téléphone toute la journée et tu t’énerves quand on te demande de faire une si petite chose. » Tous les deux ou trois jours, il mentionnait quelque chose que j’avais fait et qui l’avait contrarié. Au début, je me suis dit : « Dis ce que tu veux. » Je me rends compte aujourd’hui que ce qui s’est passé visait mon cœur. Je dois m’imposer des critères plus élevés et regarder inconditionnellement à l’intérieur.

En regardant à l’intérieur, j’ai réalisé que mon mari m’aidait à abandonner le désir d’entendre des paroles agréables. Comment pourrais-je lui en vouloir ? Je devrais lui en être reconnaissante.

Lors d’une séance d’étude du Fa, j’ai corrigé une compagne de cultivation qui avait fait une erreur en lisant. La pratiquante m’a répondu : « Pourquoi souris-tu ? Que veux-tu dire par là ? » J’ai expliqué que mon sourire ne voulait rien dire, mais elle n’était pas contente.

En rentrant chez moi, j’ai pensé que cette compagne de cultivation était vraiment déraisonnable. Le lendemain, j’ai réfléchi à l’incident et j’ai réalisé que je devais développer ma capacité de compréhension. J’ai découvert que mon habitude de regarder en moi était conditionnelle. Si j’avais raison, je me sentais à l’aise avec moi-même, mais si j’avais tort, je me sentais mal à l’aise. J’ai réalisé que je devais regarder à l’intérieur de manière inconditionnelle, indépendamment du fait que je semblais avoir raison ou tort en apparence.

Les mots du Maître résonnaient dans mes oreilles :

« Il prend la lutte et la compétition pour du bonheur ; » (« Cultiver dans l’égarement », Hong Yin)

Je me suis soudain réveillée comme si j’étais sortie d’un rêve : ne pas se battre ni se disputer ; maintenir un cœur de compassion et un état d’esprit harmonieux et tout mesurer selon le Fa.

Traduit de l’anglais