(Minghui.org) En 1997, ma femme, ma fille et moi-même avons eu la chance de pouvoir commencer à pratiquer le Falun Dafa.
Avant d’apprendre le Falun Dafa, je ne savais rien du xiulian. Ma sœur était une pratiquante qui nous a présenté le Falun Dafa. J’ai été ému de l’entendre dire à quel point le Falun Dafa est bon. C’était comme quelque chose que j’attendais depuis longtemps. Je sentais que le Falun Dafa était une bonne chose, alors ma femme et moi avons suivi ma sœur pour apprendre la méthode.
Quelque temps plus tard, un autre pratiquant m’a invité à une réunion de partage d’expériences sur le Falun Dafa qui se tiendrait dans notre ville. Après avoir écouté les pratiquants partager leurs expériences de cultivation, je me suis senti mal après avoir mangé de la viande. J’avais appris en lisant le Zhuan Falun que cet état provenait du gong (énergie) et du Fa. Je n’ai pas pu manger de viande pendant cette période.
Sans que je m’en aperçoive, ma maladie cardiaque et mes rhumatismes ont disparu. Toute notre famille a subi des changements importants sur le plan physique et mental. Ma fille avait alors 14 ou 15 ans et a dit qu’elle prendrait le temps pour bien étudier le Fa. Beaucoup d’autres membres de notre famille ont également commencé à pratiquer le Falun Dafa.
Le Maître a dit :
« Tandis que sa connotation riche, immense, raffinée et profonde ne peut se manifester et être expérimentée et comprise par le sens de l’éveil que par les pratiquants dans leur cultivation réelle aux différents niveaux, » (« Riche et grand », Points essentiels pour avancer avec diligence)
J’ai compris que l’on ne peut s’éveiller aux connotations profondes du Fa qu’en cultivant solidement. J’étais donc déterminé à devenir un véritable pratiquant.
Lorsque j’ai pratiqué la première série d’exercices, je me suis senti si grand, comme un être divin. C’était merveilleux, mais je ne peux pas le décrire clairement avec des mots. Cette période a été la plus heureuse de ma vie, et j’ai senti que rien ne pouvait m’ébranler.
Cultiver fermement dans Dafa sous une pression extrême
En juillet 1999, le dirigeant du Parti communiste chinois (PCC), Jiang Zemin, a lancé la persécution du Falun Dafa par jalousie. Le 19 juillet, les coordinateurs de Falun Dafa de notre district ont été arrêtés. Plus d’un millier de pratiquants du district se sont rassemblés pacifiquement le long de la route pour adresser une pétition au gouvernement, demandant la libération des pratiquants arrêtés. À minuit, la rue devant le gouvernement du district a été placée sous la loi martiale et la police est sortie pour nettoyer la zone et arrêter les gens. Le gouvernement du district a utilisé des haut-parleurs pour exiger que les policiers de chaque ville et village ramènent les pratiquants de Falun Dafa dans leur région. Plusieurs policiers se sont approchés et m’ont encerclé. Ils m’ont attrapé par la tête et m’ont frappé. Je n’ai pas pu résister, j’ai fermé les yeux et j’ai récité le Fa du Maître :
« Vivre sans désirs,
Mourir sans regrets ;
Balayer les pensées illusoires,
Cultiver pour devenir Bouddha n’est pas difficile. »
(« Rien ne reste », Hong Yin)
Soudain, ma tête a semblé être recouverte par quelque chose et je n’ai entendu que « Bang ! Bang ! » Je n’ai ressenti aucune douleur. Six ou sept policiers m’ont plaqué au sol et m’ont infligé des décharges électriques. Les étincelles ont fait des trous dans mon pantalon. Mais je n’ai toujours pas ressenti de douleur. (J’étais en larmes en écrivant cela, car je sais que le Maître a enduré cela pour moi.)
Les membres de ma famille sont venus stopper les policiers et leur ont dit de ne pas battre les gens. La police nous a arrêtés ma famille et moi, sans rien dire et nous a emmenés au Bureau de la sécurité publique du district. Au moment où je descendais du bus, un policier m’a attrapé par les cheveux et m’a jeté sous le bus.
Lorsque nous sommes arrivés au premier étage du Bureau de la sécurité publique, des policiers étaient en train de gifler trois pratiquants. Ma belle-sœur est allée les arrêter, mais un policier l’a giflée et elle est tombée sur un canapé à quelques mètres de là. Ma jambe saignait parce qu’un policier m’avait donné un coup de pied. Le personnel de la police de mon village est ensuite arrivé pour nous ramener à la maison. Sans la protection du Maître, j’aurais eu une commotion cérébrale à cause des coups reçus.
Le 20 octobre 1999, Jiang Zemin a calomnié le Falun Dafa lors de sa visite en France. Le 25 octobre, je suis retourné à Pékin avec six ou sept pratiquants pour valider le Fa. Certains pratiquants ont suggéré : « Nous ne devrions pas aller au Bureau des pétitions. Ils ne nous donneront pas raison. Allons sur la place Tiananmen pour faire les exercices et montrer au monde que le Falun Dafa est bon et que le Maître est innocent. »
Nous sommes parvenus à nous mettre d’accord et avons pris un taxi pour la place Tiananmen. Dès notre arrivée, des policiers armés sont venus contrôler nos cartes d’identité. Nous n’avions pas de carte d’identité et quatre d’entre nous ont été arrêtés et détenus pendant une nuit. Nous avons été conduits à notre agence provinciale à Pékin, où des dizaines de pratiquants avaient été arrêtés. Nous avons tous été envoyés dans différents centres de détention. J’ai été détenu pendant vingt jours, puis renvoyé chez moi.
En 2001, j’ai ouvert une clinique dentaire dans un bourg. La police du bourg est venue fouiller ma chambre sous prétexte de vérifier ma résidence temporaire. Ils ont trouvé un exemplaire du Zhuan Falun et des documents de clarification de la vérité dans ma chambre et m’ont arrêté. J’ai été illégalement condamné à deux ans de travaux forcés. Dans le camp de travail, beaucoup de mes attachements ont été révélés. Par exemple, ma peur a été révélée après qu’un prisonnier m’a dit : « Les gardiens et les collaborateurs ont eu une réunion et ont dit qu’ils s’occuperaient de vous deux en premier [en parlant de moi et d’un autre pratiquant]. »
J’étais terrifié et j’ai eu un peu le vertige. Après m’être calmé au bout d’un moment, je me suis souvenu des instructions du Maître d’émettre la pensée droite et je me suis donc concentré sur l’émission de la pensée droite. J’ai pensé à me débarrasser de la peur de mourir, et que ce n’était pas mon « vrai moi » qui avait peur. Après avoir émis la pensée droite pendant une demi-journée, mon rythme cardiaque est redevenu normal et je n’ai plus eu peur.
Une autre fois, les gardiens ont ligoté les jambes d’un pratiquant et lui ont attaché les mains dans le dos. J’ai discuté avec un autre pratiquant du fait que nous ne pouvions pas ignorer cette situation et laisser les gardiens persécuter le pratiquant de manière aussi irresponsable. Que devions-nous faire ? Qui devait aller parler aux gardiens ? Tous les pratiquants des deux cellules ont décidé de sortir en même temps.
Voyant cela, les gardiens ont demandé à un pratiquant de rester avec eux et de parler, tandis que les autres retournaient dans leurs cellules. Tous ceux qui sont retournés dans leurs cellules ont émis la pensée droite et peu de temps après, le pratiquant torturé est également revenu. Le pratiquant qui était resté pour parler aux gardiens n’est revenu qu’au milieu de la nuit. Notre force en tant que corps entier a désintégré les facteurs pervers persécutant les compagnons de cultivation.
Un jour, le chef des gardiens est venu me parler. Il a dit quelque chose, mais je n’ai pas répondu. Il pensait que mon silence signifiait que j’étais arrogant. Il a donc demandé à quelqu’un de me « transformer ». J’ai dit à cette personne : « Je ne veux pas te parler, je veux parler au gardien-chef. » Je suis allé voir le chef et je lui ai dit : « Aujourd’hui, je veux vous parler d’homme à homme. »
Il a répondu : « Le Falun Dafa se bat avec le Parti communiste pour le pouvoir. » J’ai dit : « Mao Zedong [le fondateur de la Chine communiste] a dit que le pouvoir politique sortait du canon d’un fusil. Les pratiquants de Falun Dafa ont les mains vides. Comment peuvent-ils lutter pour le pouvoir ? »
Il a répété : « Vous allez à l’encontre du Parti communiste. » J’ai dit : « Notre Maître a enseigné à ses disciples : “... un pratiquant doit parvenir à ne pas rendre les coups quand on le frappe, à ne pas rétorquer quand on l’insulte...” (Quatrième Leçon, Zhuan Falun) Vous voyez bien, contre qui nous nous battons ? » Il est resté sans voix et a répondu : « Tu peux repartir. »
Un jour, le chef de la Section Éducation m’a convoqué et m’a demandé si les auto-immolations de la place Tiananmen étaient réelles. J’ai répondu : « Cette vidéo est une fausse histoire des auto-immolations mise en scène par le Parti communiste. Les pratiquants de Falun Dafa ont signalé aux gens ses nombreux aspects suspects, mais nous avons été arrêtés et condamnés à la prison. Pensez-vous que c’est vrai ou faux ? » Il n’a rien dit et m’a demandé de repartir rapidement.
Aider à sauver des gens dans ma clinique
J’avais une clinique dentaire avant de commencer à pratiquer le Falun Dafa. Pendant les années où j’ai été persécuté, je n’ai pas vu beaucoup de patients. Mon fils a appris le métier de dentiste et il est très doué. Nous travaillons donc ensemble et nous nous occupons chacun d’un secteur. Au fil des ans, je n’ai jamais manqué une occasion de clarifier la vérité sur le Falun Dafa aux patients qui venaient dans notre clinique.
Une fois, je me suis rendu dans une ville pour une consultation. J’ai parlé du Falun Dafa et de la persécution à quatre ou cinq personnes qui ont décidé de démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. Lorsque j’étais sur le point de partir, la femme de l’un des hommes est entrée. Dès que j’ai mentionné certains crimes du PCC, elle m’a montré du doigt et a répété : « Tu es anti-chinois ! »
Je lui ai répondu : « Le Parti communiste a lancé plusieurs campagnes de massacre. Quiconque veut suivre son exemple n’est pas une bonne personne. Si le Parti communiste vous dit d’aller à l’est, vous devez aller à l’ouest. C’est alors une bonne personne ! » Son mari lui a alors dit nerveusement : « Tu devrais démissionner des Jeunes Pionniers dès que possible. » Lorsque je lui ai parlé à nouveau, elle a accepté de démissionner des Jeunes Pionniers, l’une des organisations de jeunesse du PCC.
Un patient portait depuis deux ans des prothèses dentaires fabriquées par une autre clinique. Il est venu me voir et m’a dit qu’il n’était pas à l’aise et qu’il voulait se faire faire un nouveau dentier. J’ai retiré sa prothèse et je l’ai examinée. Elle était encore utilisable si elle était réparée. Si le dentier était entièrement refait, cela lui coûterait 500 yuans. Le patient a été satisfait de mon offre. Je ne lui ai pas fait payer la réparation et je lui ai dit que j’étais un pratiquant de Falun Dafa. J’ai profité de l’occasion pour lui expliquer la vérité sur le Falun Dafa. Il a été très réceptif et a démissionné du PCC et de ses organisations de jeunesse affiliées.
De nos jours, certains dentistes essaient de tromper les patients pour gagner plus d’argent. J’aurais pu lui fabriquer de nouvelles prothèses dentaires et gagner beaucoup d’argent. Mais je suis un pratiquant de Falun Dafa ; mes actions reflètent l’état désintéressé d’un pratiquant.
Un autre homme âgé s’est plaint que ses couronnes dentaires ne convenaient pas et voulait les remplacer. Le problème n’étant pas grave, je les ai réparées gratuitement. Il était ravi et m’a remercié à plusieurs reprises. J’ai profité de l’occasion pour lui dire la vérité sur le Falun Dafa, et il a immédiatement démissionné du PCC. Il y a eu de nombreux cas de ce genre. Je souhaite utiliser ma profession pour être à la disposition des personnes qui ont besoin d’entendre la vérité et d’être sauvées. La quantité d’argent que je gagne n’est pas ma priorité. Je veux parler aux gens de la beauté de Dafa et leur éviter d’être éliminés dans le futur.
Mon fils est tout à fait d’accord concernant Dafa et soutient ma cultivation. Un jour, il a commandé un ensemble de prothèses dentaires haut de gamme pour un patient. La commande a été traitée en ville, mais elle a été mal lue au cours du traitement et une prothèse ordinaire a été fabriquée. Il ne s’en est pas rendu compte au début. Lorsque le patient a mis le dentier, mon fils a senti que quelque chose n’allait pas. Il ne s’attendait pas à ce que l’usine de traitement ait pu mal lire la commande, car cela ne s’était jamais produit auparavant.
Lorsque le patient est parti, mon fils a appelé l’usine pour confirmer la commande. On lui a répondu que la commande avait été mal lue. Il n’y a pas de différence d’aspect entre les prothèses ordinaires et les prothèses haut de gamme ; la seule différence réside dans les matériaux. Si mon fils n’en parlait pas, personne ne le saurait. Mais nous pratiquons le Falun Dafa, et mon fils fait également les choses selon le critère de Dafa, à savoir Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Nous ne tromperions jamais les patients pour obtenir un gain financier. Il a remboursé la différence au patient. Notre famille a un principe : si le patient n’est pas satisfait, nous lui remboursons l’argent. Nous ne ferons pas payer le patient si nous ne faisons pas du bon travail.
Au fil des ans, je ne me souviens plus du nombre de personnes qui ont appris la vérité sur Dafa grâce à notre clinique dentaire. Je suis reconnaissant envers le Maître de m’avoir tout donné. Lorsque j’ai été persécuté, j’ai promis du fond du cœur : « Quand je sortirai, tant que je serai en vie, je validerai le Fa d’une manière honnête. » Il s’agit peut-être d’un serment que j’ai fait en venant dans ce monde.
Toute ma famille est reconnaissante envers notre vénérable Maître !
Traduit de l’anglais