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Après 15 ans d’incarcération, une femme de Chongqing fait toujours l’objet d’une surveillance et d’un harcèlement permanents en raison de sa croyance dans le Falun Gong

30 juillet 2024 |   Écrit par un correspondant de Minghui à Chongqing, Chine

(Minghui.org) Une femme de 61 ans, originaire de Chongqing, dont la troisième peine de prison a pris fin en juillet 2023, fait l’objet d’un harcèlement et d’une surveillance continus en raison de sa pratique du Falun Gong.

En juillet 2023, juste après la sortie de prison de Mme Huang Zhenglan, le comité de rue local a installé deux caméras de surveillance devant sa porte. Liu Yi, du comité de rue, a, à maintes reprises, fait venir la police à son domicile pour la harceler.

Après son arrestation en décembre 2020, Mme Huang a été condamnée le 9 avril 2024 à une troisième peine de prison et à une amende de 5000 yuans. Le tribunal local a saisi cette somme sur son compte bancaire. Le fonds correspondait à la subvention accumulée au cours des quatre dernières années pour les parents n’ayant qu’un seul enfant. Suite à cela, Mme Huang a dû faire des petits boulots pour joindre les deux bouts.

Le 20 juillet 2024, Mme Huang a assisté aux obsèques de son ex-belle-mère, et tout au long du trajet elle a été suivie par Wu Shibo et Mei Zhongmei, les fonctionnaires du village, et par le responsable du réseau Tao Mei. Les invités à l’enterrement ont été outrés et l’un d’eux a dit : « Ces fonctionnaires ne savent qu’intimider les bonnes personnes ! »

Après les funérailles, le trio a suivi Mme Huang jusque chez elle.

Persécution antérieure : quinze ans d’incarcération

Des rapports connexes décrivent en détail la persécution subie par Mme Huang dans le passé. Voici un bref aperçu des deux périodes de travaux forcés, des trois peines de prison et des deux détentions en hôpital psychiatrique, soit un total d’environ quinze ans d’incarcération.

En 2000, Mme Huang s’est rendue à Pékin à trois reprises pour demander justice pour le Falun Gong, en juin, en juillet et en novembre. Les deux premières fois, elle a été rapidement libérée, mais elle a été condamnée à quatre ans de prison après sa troisième arrestation. Son mari a divorcé le 4 février 2002, alors qu’elle purgeait encore sa peine. Sa mère est morte de chagrin peu après. La fille de Mme Huang a été victime de brimades à l’école en raison de l’emprisonnement de sa mère et vivait dans la peur.

Mme Huang a été libérée le 11 novembre 2004, avant d’être à nouveau arrêtée le 29 septembre 2005 et condamnée à deux ans de travaux forcés. Le 9 août 2006, elle a bénéficié d’une libération conditionnelle pour raisons médicales puis s’en est suivi une nouvelle arrestation le 29 septembre 2007. Elle a ensuite été emmenée dans un hôpital psychiatrique où elle est restée vingt-sept jours.

Une autre arrestation a eu lieu le 22 janvier 2009, et Mme Huang a été condamnée à deux années supplémentaires de travaux forcés. Le 3 février 2010, les autorités du camp de travail ont décidé de la libérer pour raisons médicales, mais le Bureau 610 local l’a emmenée directement dans un hôpital psychiatrique où elle est restée jusqu’au 5 janvier 2011.

La police a arrêté Mme Huang fin janvier 2016 et l’a condamnée à quatre ans de prison. Elle a été libérée le 20 janvier 2020, mais a été de nouveau arrêtée le 14 décembre 2020 et condamnée à une troisième peine de prison. On ignore les modalités de sa peine d’emprisonnement, mais elle a été libérée en juillet 2023, après deux ans et sept mois de prison.

Voir aussi :

Une femme de Chongqing ayant été torturée dans deux camps de travail, de nouveau emprisonnée pour sa foi

Juste après avoir été libérée d’un camp de travaux forcés, les autorités détiennent Mme Huang Zhenglan contre sa volonté dans un hôpital psychiatrique

Mme Huang Zhenglan est persécutée à lhôpital psychiatrique du district Changshou à Chongqing

(Un autre article connexe est disponible dans la version anglaise.)

Traduit de l’anglais