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Des pratiquantes de Falun Gong persécutées dans la prison pour femmes de Pékin et la prison de Liulin

15 août 2024 |   Écrit par un correspondant de Minghui à Pékin, Chine

(Minghui.org) Les prisons en Chine ont été utilisées par le Parti communiste chinois pour détenir et torturer les pratiquants de Falun Gong depuis que la persécution du Falun Gong a commencé le 20 juillet 1999. Voici les détails de cas de persécution qui ont eu lieu dans deux prisons de Pékin.

Prison pour femmes de Pékin

Sur ordre des anciens directeurs du troisième quartier de la prison pour femmes de Pékin, Zhang Haina et Dong Xiaoqing, et de l’actuel directeur Li Qian, les pratiquantes de Falun Gong ont été soumises à des méthodes de torture telles que le lavage de cerveau, l’administration de médicaments, la privation de sommeil et l’interdiction d’aller aux toilettes. Certaines pratiquantes ont développé une incontinence urinaire en raison de l’interdiction d’aller aux toilettes. Certaines détenues ont torturé les pratiquantes dans les angles morts des caméras de surveillance. Elles les pinçaient délibérément, laissant des ecchymoses sous leurs vêtements. De nombreuses pratiquantes ont été torturées à mort ou sont devenues handicapées.

La prison organise souvent des séances de critique auxquelles les pratiquantes sont tenues d’assister. Au cours de ces séances, les détenues sont amenées à prononcer des discours pour inciter à la haine envers les pratiquantes. Elles accusent souvent les pratiquantes d’être désorientées mentalement et s’en servent comme excuse pour les « aider ».

Une autre tactique de persécution consiste à empêcher les détenues qui suivent les pratiquantes ou qui partagent la même cellule qu’elles de faire leur toilette ou de dormir. Cela permet d’isoler les pratiquantes et d’intensifier la haine à leur égard.

Voici quelques cas sélectionnés :

– Mme Zhang Shuxiang a été arrêtée le 21 juin 2017 et condamnée à trois ans de prison. Elle a été transférée dans le troisième quartier le 1er août 2018 et a été torturée de manière intensive. En plus de souffrir d’une hypertension artérielle persistante, Mme Zhang a été victime d’une rechute de son diabète. Prétendant « l’aider » à contrôler sa glycémie, la détenue chargée de la surveiller lui donnait très peu de nourriture à chaque repas et ne la laissait pas boire d’eau. Elle est rapidement devenue émaciée et incontinente. Elle a également souffert d’une défaillance de ses organes et a frôlé la mort. Elle a été ramenée chez elle en ambulance le 3 avril 2019 et est décédée le 30 mars 2021. Elle avait 73 ans.

– Mme Meng Xiuhua, alors âgée de 63 ans et originaire du district de Yanqing, a été arrêtée le 4 juillet 2011 et condamnée à une peine de trois ans et demi. Lors de sa détention à la prison pour femmes de Pékin, elle a été contrainte d’effectuer des travaux forcés sans rémunération. La torture l’a désorientée mentalement. Elle avait du mal à organiser son discours et ne pouvait pas s’exprimer clairement. Lorsque ses proches lui ont demandé si elle avait été torturée ou si on lui avait administré des substances inconnues, elle s’est contentée de pleurer et n’a pas osé raconter à ses proches ce qui s’était passé dans la prison.

Après sa libération, Mme Meng a recommencé à pratiquer le Falun Gong et a recouvré la santé. Elle a été de nouveau arrêtée le 23 mai 2018 et condamnée à une nouvelle peine de trois ans et demi. Cette fois, elle est devenue extrêmement faible et ne pouvait plus se tenir debout, mais les gardiennes l’ont tout de même forcée à effectuer des travaux pénibles. Elle a également été contrainte de rédiger une déclaration indiquant qu’elle était volontaire pour travailler malgré son état.

– Mme Zhang Yinying, alors âgée de 70 ans et originaire du district de Chaoyang, travaillait au Bureau d’assainissement de l’environnement du district de Dongcheng avant de prendre sa retraite. Elle a été secrètement condamnée à trois ans de prison en mai 2017. Les gardiennes de prison l’ont traitée comme une malade mentale et l’ont maintenue en isolement, sans lui permettre de sortir. Elles ont également glissé dans ses sous-vêtements des papiers au contenu diffamatoire à l’égard du Falun Gong.

– Mme Kan Shufeng, alors âgée de 73 ans, a été arrêtée par des agents locaux du Bureau 610 le 1er septembre 2017 et condamnée à deux ans de prison. Elle a été détenue dans le troisième quartier de la prison pour femmes de Pékin et a souvent été contrainte de rédiger des rapports de réflexion. Elle a également été victime d’injures de la part d’autres détenues. Le directeur Zhang l’a obligée à se tenir debout dans le couloir et à crier 100 fois « Je suis effrontée ! »

– Mme Zhao Liuji, 69 ans, du district de Yanqing, a été arrêtée en 2018 et condamnée à une peine de trois ans en 2019. Au troisième quartier de la prison pour femmes de Pékin, les gardiennes l’ont forcée à se placer dans un angle mort de la caméra de surveillance dans la cellule et l’ont pincée partout. Ses cuisses et ses bras étaient couverts d’ecchymoses.

– Mme Xu Na, une artiste de 56 ans vivant à Pékin, a été arrêtée en juillet 2020 et condamnée à huit ans de prison le 14 janvier 2022. Elle a été transférée du centre de détention du district de Dongcheng à Pékin au bureau de répartition de la prison de Tianhe le 20 septembre 2023. Elle a été emmenée dans le troisième quartier de la prison pour femmes de Pékin vers novembre 2023. Mais elle a été rapidement retirée du troisième quartier et on ignore où elle se trouve actuellement.

– Mme Gong Ruiping, 58 ans, du district de Pinggu, a été arrêtée en juillet 2021. Elle a été condamnée à cinq ans et demi de prison le 21 février 2022 par le tribunal du district de Pinggu. Lorsqu’elle se trouvait dans le troisième quartier de la prison pour femmes de Pékin, les gardiennes ne l’ont pas autorisée à dormir ou à utiliser les toilettes, car elle refusait de renoncer au Falun Gong.

C’est la deuxième fois que Mme Gong est incarcérée. Elle avait déjà été arrêtée en 2001 et condamnée à quatre ans de prison. Elle a été placée en isolement et battue en permanence. Le directeur du service de l’époque, Tian Fengqing, a demandé aux gardiennes d’ajouter des médicaments toxiques à sa nourriture pendant près de six mois.

– Mme Guo Jinxiang et Mme Qing Xiuying ont toutes deux purgé une peine de dix ans à la prison pour femmes de Pékin. Mme Guo est devenue mentalement désorientée et Mme Qing a développé de graves maladies à la suite de la torture subie.

– Mme Bian (prénom inconnu) a entamé une grève de la faim pour protester contre la torture et a été gavée. Les gardiennes l’ont également attachée et lui ont fait des injections toxiques. Des taches de sang ont été observées dans toute sa cellule. Elle est aujourd’hui dans un état délirant.

– Mme Bu Jinxiang a reçu des injections de substances inconnues et est maintenant dans un état délirant.

Prison de Liulin

Outre la prison pour femmes de Pékin, la prison de Liulin a également été impliquée dans la persécution des pratiquantes de Falun Gong. Le site web Minghui.org a récemment confirmé que certaines pratiquantes incarcérées dans la prison pour femmes de Pékin ont été transférées à la prison de Liulin, y compris des pratiquantes âgées et infirmes, ainsi que des pratiquantes blessées suite à la torture ou souffrant de maladies infectieuses.

Liu Yingchun, directrice adjointe de la prison de Liulin, persécute les pratiquantes de Falun Gong depuis près de vingt ans. Elle est responsable du quartier spécialement désigné pour persécuter les pratiquantes.

Liu était auparavant directrice du quatrième quartier de la prison pour femmes de Pékin, où au moins trois pratiquantes, Mme Geng Jin’e, Mme Li Li et Mme Zhang Chunfang, ont été persécutées à mort. Liu a utilisé divers documents pour laver le cerveau des pratiquantes, en particulier des enseignements provenant d’autres religions.

Vous trouverez ci-dessous deux cas de torture dans la prison de Liulin :

Mme Wang Fenglong, du district de Fangshan, a été arrêtée chez elle en 2014 et condamnée à quatre ans de prison. Pendant son incarcération à la prison de Liulin, elle a été torturée, a développé une hypertension artérielle ainsi qu’un diabète et a subi un accident vasculaire cérébral. Libérée en avril 2018, elle est décédée huit mois plus tard, le 20 janvier 2019. Elle avait 59 ans.

Mme Chai Guijin, du district de Miyun, a été arrêtée et condamnée à une peine de deux ans et demi en 2017. Elle souffrait d’une grave tuberculose résultant de la persécution.

Voir aussi :

Les crimes commis par Huang Qinghua, directrice du Bureau 610 de la prison pour femmes de Pékin

Traduit de l’anglais