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Les crimes de Xu Wenhai, gouverneur adjoint et directeur du Département de la sécurité publique de la province du Hubei, dans la persécution du Falun Gong

23 août 2024 |   Écrit par un correspondant de Minghui

(Minghui.org) À l’occasion du 25e anniversaire de la répression du Falun Gong par le Parti communiste chinois (PCC) en juillet 1999, des pratiquants de 44 pays ont récemment soumis une nouvelle liste de coupables à leurs gouvernements respectifs, leur demandant d’interdire l’entrée sur leur territoire de ces responsables et des membres de leur famille, et de geler leurs avoirs à l’étranger conformément à la loi.

Le nom de Xu Wenhai, gouverneur adjoint et directeur du Département de la sécurité publique de la province du Hubei, figure sur cette liste

Information sur le responsable de la persécution :

Nom complet du responsable : Xu (nom de famille) Wenhai (prénom)

Nom chinois : 徐文海

Sexe : Masculin

Date/année de naissance : Septembre 1965

Lieu de naissance : Suixi, province du Guangdong, Chine

Titre et fonction

Depuis juillet 2020 : gouverneur adjoint de la province du Hubei, secrétaire du comité du Parti et directeur du Département provincial de la sécurité publique, inspecteur en chef et premier secrétaire adjoint de la Commission des affaires politiques et juridiques provinciale.

Octobre 2016 — juin 2020 : maire adjoint de la ville de Shenzhen, province du Guangdong, et directeur du Département de la police de la ville de Shenzhen.

Juin 2014 — octobre 2016 : directeur adjoint du Département de la sécurité publique de la province du Guangdong

Principaux crimes

Depuis juin 2014, Xu Wenhai occupe des postes importants au sein du système de la sécurité publique du PCC. Il a activement mis en œuvre la politique de persécution contre le Falun Gong, ce qui a conduit à l’arrestation et à la condamnation d’un grand nombre de pratiquants. Pendant leur détention, plusieurs pratiquants ont été torturés à mort.

En juin 2020, après la nomination de Xu en tant que gouverneur adjoint de la province du Hubei et directeur du Département de la sécurité publique du Hubei, la persécution dans la province du Hubei est restée sévère. Entre juin 2020 et mai 2024, au moins dix pratiquants, dont M. Liu Jigang, Mme Wei Youxiu, Mme Qin Hanmei, Mme Tang Changjun, Mme Li Juhua, Mme Chen Wangqiu, Mme Hu Hanjiao, Mme Hu Yongxiu, Mme Zong Ming et Mme Chen Xuzhen, sont décédés des suites de la torture. De nombreuses autres personnes ont été handicapées ou blessées à la suite des tortures subies.

1) Persécution dans la province du Hubei entre 2020 et 2024

Au cours du second semestre 2020, au moins trois pratiquants, dont M. Liu Jigang, Mme Wei Youxiu et Mme Qin Hanmei, ont été torturés à mort. Sept ont été blessés ou handicapés. Il s’agit de M. Feng Jiwu, M. Xiong Youyi, M. Zhou Guoqiang, M. Zhang Bo, M. Li Jun, Mme Wang Qiong et M. Wang Xinguo. De juillet à décembre 2020, 361 pratiquants ont été arrêtés et les domiciles ont été mis à sac.

En 2021, la persécution est à l’origine du décès de sept personnes, de la condamnation de 38, de la détention de 123 dans des centres de lavage de cerveau et de 132 dans des centres de détention, de l’arrestation de 321 et du harcèlement de 485.

En 2022 et 2023, au moins dix-neuf pratiquants sont morts des suites de ces persécutions ; 71 ont été condamnés à des amendes pour un montant total de 236 000 yuans ; 392 ont été arrêtés ; 120 ont été détenus dans des centres de lavage de cerveau et cinq dans des hôpitaux psychiatriques ; et 517 ont été harcelés. Quarante-neuf autres ont subi des persécutions financières, telles que la suspension de leur pension ou leur licenciement par leur employeur.

De janvier à mai 2024, au moins deux pratiquants, M. Ouyang Haiwen et Mme Chen Xuzhen, sont morts des suites de la torture. Le 23 avril 2024, à 7 heures du matin, une arrestation massive a eu lieu dans le district de Xian’an, dans la ville de Xianning, province du Hubei.

1.1) Une sélection de cas de décès

Cas 1 : Mme Chen Xuzhen, libérée dans un état critique, meurt un mois plus tard

Mme Chen Xuzhen, de la ville de Danjiangkou, province du Hubei, a été arrêtée le 2 mars 2023 alors qu’elle étudiait les enseignements du Falun Gong avec plusieurs autres personnes. Elle a été condamnée à un an de prison et à une amende de 2000 yuans. Elle est tombée gravement malade au centre de détention de la ville de Shiyan et a été libérée en février 2024. Elle est décédée un mois plus tard, le 14 mars 2024.

Cas 2 : Mme Hu Yongxiu, meurt six jours après son arrestation en raison de sa pratique du Falun Gong

Mme Hu Yongxiu, une habitante de 64 ans de la ville de Wuhan, province du Hubei, a été arrêtée à l’extérieur d’un hôpital le 30 mars 2023, alors qu’elle parlait de la persécution du Falun Gong à des gens. Le 5 avril, sa famille a confirmé qu’elle était décédée ce jour-là. Sa veillée funèbre a été étroitement surveillée par la police. En raison de la censure stricte de l’information, les détails de sa mort ne sont pas disponibles.

Cas 3 : Mme Tang Changjun meurt 66 jours après avoir purgé une peine de trois ans et demi

Mme Tang Changjun, une habitante de la ville de Wuhan, province du Hubei, a été arrêtée le 12 avril 2019 pour avoir parlé du Falun Gong à des personnes dans le métro. Le tribunal du district de Hanyang a tenu une audience virtuelle sur son cas le 10 septembre 2020, et l’a condamnée à trois ans et demi et à une amende de 2000 yuans le 9 novembre 2020. Ses proches et ses avocats ont essayé à plusieurs reprises de lui rendre visite, mais la prison a toujours refusé leurs demandes. Le 12 octobre 2022, lors de sa libération de la prison de Hankou, elle était incapable de marcher, avait des troubles de l’élocution et était émaciée. Malgré cela, le comité local de rue l’a harcelée à deux reprises à son domicile, essayant de la forcer à renoncer à sa croyance. Elle est décédée le 17 décembre. Elle avait 74 ans.

Cas 4 : Mme Hu Hanjiao meurt treize jours après avoir été admise en prison

Mme Hu Hanjiao, une habitante de la ville de Hanchuan, province du Hubei, a été arrêtée le 15 mars 2021, quand quelqu’un a signalé qu’elle parlait du Falun Gong à des personnes. Elle a été condamnée à une peine de quatre ans de prison à la fin du mois de juin 2021. Pendant les sept mois qu’elle a passés au centre de détention de la ville de Hanchuan, Mme Hu a fait une grève de la faim pour protester contre la persécution et a été gavée. Le 9 novembre 2021 à 20 heures, treize jours après son transfert à la prison pour femmes de la province du Hubei, un gardien a appelé le mari de Mme Hu pour lui annoncer qu’elle était décédée à l’hôpital des suites d’une maladie.

Cas 5 : Mme Zong Ming meurt six jours après son arrestation pour sa pratique du Falun Gong

L’arrestation de Mme Zong Ming a eu lieu le 18 avril 2022 lors de la campagne « Plan zéro », qui vise tous les pratiquants figurant sur la liste noire du gouvernement afin de les contraindre à renoncer au Falun Gong. Lors de sa libération, après huit mois de détention dans un centre de lavage de cerveau, elle était émaciée et avait du mal à parler. Elle est décédée le 1er janvier 2023, six jours après que sa famille l’a ramenée chez elle.

Cas 6 : Mme Wei Youxiu meurt en détention après plus de deux ans de détention au secret

Mme Wei Youxiu a été arrêtée au parc Zhongshan le 2 juin 2018. De plus, son domicile a été saccagé. Elle a été détenue pendant plus d’un an dans le centre de détention no 1 de Wuhan. La persécution l’aurait transformée en un simple squelette et apparemment, elle avait besoin d’aide pour marcher.

Le 15 août 2020, sa famille a reçu un avis les informant que cette femme de 72 ans était décédée d’une leucémie. Les autorités ont refusé de fournir d’autres informations à son sujet, mais sa famille soupçonne qu’elle a été torturée à mort.

1.2) Une sélection de cas de condamnation

Cas 1 : Deux personnes condamnées pour avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong

Mme Cheng Lianlian et Mme Zhang Guiying, du district de Hongan, province du Hubei, ont été arrêtées le 21 août 2021, quand quelqu’un a signalé qu’elles distribuaient des dépliants sur le Falun Gong. Le lendemain de leur arrestation, la police a saccagé les domiciles des deux femmes. Tous leurs livres de Falun Gong et leurs documents sur le Falun Gong ont été confisqués à titre de preuve. Mme Cheng a été condamnée à sept ans de prison et Mme Zhang à trois ans.

Cas 2 : Deux hommes âgés condamnés à de lourdes peines de prison

Deux habitants de la ville de Macheng, province du Hebei, ont été condamnés à des peines de prison au début de l’année 2023. M. Yi Jiahai et M. Yan Yingzhong, tous deux septuagénaires, ont été appréhendés à leur domicile respectif le 6 novembre 2021 et conduits au premier centre de détention de la ville de Macheng. M. Yi a été condamné à une peine de neuf ans de prison et M. Yan à huit ans. Tous deux ont été admis au groupe de prisons de Shayang le 14 juin 2023.

1.3) Une sélection de cas d’arrestation

Cas 1 : Sept habitants arrêtés alors qu’ils étudiaient ensemble les enseignements du Falun Gong

Le 11 mars 2021, sept habitants de Wuhan, comprenant Mme Zhou Yuying, 83 ans, Mme Liang, 76 ans, Mme Liu Yunli, 71 ans, M. Xu Nanshan, 70 ans, Mme Tang Lihua, 66 ans, Mme Yu Shifang, 57 ans, et Mme Tong Li, environ 43 ans, étudiaient les enseignements du Falun Gong chez Mme Zhou, lorsqu’un policier a soudain fait irruption après avoir découpé les barreaux de sécurité de la fenêtre de Mme Zhou.

Le policier a ouvert la porte afin de laisser entrer d’autres policiers. Ils ont arrêté tous les pratiquants présents et les ont emmenés au poste de police. Les pratiquants ont été interrogés et leurs photos, échantillons de sang, empreintes digitales et empreintes de pieds ont été prélevés. Mme Zhou et Mme Liu ont été emmenées au centre de lavage de cerveau du district de Wuchang.

Cas 2 : M. Zhou Hongliang battu lors de son arrestation

M. Zhou Hongliang, qui effectuait des petits travaux dans un centre commercial local, a été arrêté sur son lieu de travail vers 16 heures le 10 mars 2023. Les cinq agents du poste de police de Xicheng qui ont procédé à l’arrestation, dont un seul était en uniforme, l’ont ramené chez lui. Après avoir perquisitionné son domicile, ils ont ordonné à M. Zhou de les suivre. Il a refusé d’obtempérer et a dit qu’il devait s’occuper de sa mère, âgée de 80 ans et souffrant d’un handicap. Quatre policiers l’ont alors fouetté avec leur ceinture.

M. Zhou s’est enfui de son immeuble en courant, mais les policiers l’ont rattrapé en un rien de temps et ont continué à le battre. Ils n’ont pas arrêté, même lorsque ses voisins ont protesté contre la police qui battait une si bonne personne.

Ensuite, la police a ramené M. Zhou chez lui, a procédé à une deuxième perquisition et l’a emmené au premier centre de détention de la ville de Suizhou.

1.4) Les tristement célèbres centres de lavage de cerveau de la province du Hubei

Depuis le début de la persécution du Falun Gong en 1999, les autorités du Hubei ont suivi de près le régime dans la répression des pratiquants. Elles étaient particulièrement douées pour organiser les séances de lavage de cerveau à l’encontre des pratiquants.

En 2021, la province du Hubei comptait jusqu’à 27 centres de lavage de cerveau, dont 15 dans la capitale, Wuhan. Au moins 123 pratiquants de Falun Gong ont été détenus dans le centre de lavage de cerveau et contraints d’étudier des documents de propagande dénigrant le Falun Gong.

Pour mener à bien la campagne « Plan zéro » du PCC visant à contraindre tous les pratiquants de Falun Gong figurant sur la liste noire du gouvernement à renoncer à leur croyance, les autorités de Wuhan ont mobilisé la police dans différents districts pour arrêter les pratiquants de la région et les placer dans des centres de lavage de cerveau. La Commission des affaires politiques et juridiques (CAPJ) et le Bureau 610 de la ville ont ensuite signé des contrats avec des « collaborateurs » (d’anciens pratiquants qui avaient abandonné la pratique) pour qu’ils travaillent pour le PCC dans le cadre de la persécution. La ville paie grassement ces collaborateurs pour qu’ils torturent et « transforment » les pratiquants dans des centres de lavage de cerveau. De plus, les autorités ont engagé un policier à la retraite qui avait déjà torturé des pratiquants pour travailler dans les centres de lavage de cerveau de différents districts. Au moins dix nouveaux centres de lavage de cerveau ont été créés à Wuhan pendant cette période.

Mme Li Yuzhen, une habitante de la ville de Wuhan, province du Hubei, âgée de 72 ans, a été arrêtée à son domicile le 6 juin 2021. Elle a été emmenée au centre de lavage de cerveau de Wangjiahe et détenue dans une pièce sombre au deuxième étage. Les gardiens l’ont forcée à regarder des vidéos calomniant le Falun Gong et lui ont ordonné de rédiger des déclarations de renoncement au Falun Gong. Elle a refusé d’obtempérer et a entamé une grève de la faim en signe de protestation. Les gardiens se sont relayés pour la surveiller et l’ont empêchée de dormir pendant quatre jours. On l’a également forcée à rester debout à certains moments. Le cinquième jour, les gardiens l’ont gavée. Elle a eu très mal, ses yeux se sont enfoncés dans ses orbites et elle a failli mourir.

En 2022, au moins 60 pratiquants ont été détenus dans neuf centres de lavage de cerveau à Wuhan, dont le centre de lavage de cerveau Etouwan dans le district de Qiaokou et le centre de lavage de cerveau Baishazhou dans le district de Wuchang.

Mme Hu Yanhua, 57 ans, une habitante de la ville de Wuhan, province du Hubei, a été arrêtée le 31 mai 2023, juste devant son immeuble, alors qu’elle rentrait chez elle après son travail. La police a fait une descente à son domicile le lendemain et l’a emmenée au deuxième centre de détention de la ville de Wuhan pendant dix jours. Le 11 juin, à l’expiration de sa détention, elle n’a pas été libérée, mais a été emmenée à l’hôpital Youfu (un hôpital psychiatrique situé à l’est de la gare de Hankou, à Wuhan), où elle est restée pendant près de deux mois. Le 8 août, des policiers ont ouvert sa porte de force et perquisitionné son domicile. Quelques heures plus tard, ils sont allés la chercher à l’hôpital psychiatrique et l’ont emmenée au centre de lavage de cerveau du district de Jianghan.

Mme Kong Jiuhong a été arrêtée le 24 octobre 2023 et emmenée dans un centre de lavage de cerveau. Elle a entamé une grève de la faim pour protester contre la persécution. Malgré la gravité de son état, la police a refusé de la libérer et l’a transférée au centre de détention de Yunmeng. Le 12 novembre, elle a été emmenée à l’hôpital de rééducation de Hanchuan. En mai 2024, le tribunal de la ville d’Anlu l’a condamnée à sept ans de prison.

2) Crimes commis en tant que maire adjoint et directeur du Département de police de la ville de Shenzhen (octobre 2016 — juin 2020)

Pendant le mandat de Xu en tant que maire adjoint de Shenzhen et directeur du Département de police de la ville de Shenzhen, la persécution du Falun Gong s’est poursuivie sans relâche. En 2017, 25 pratiquants ont été arrêtés et six autres ont été harcelés. En 2018 et 2019, au cours de cette période, 11 et 15 pratiquants ont été arrêtés, respectivement, et de nombreux autres ont été harcelés.

M. Luo Zhiyin, un habitant de la ville de Shenzheng, province du Guangdong, âgé d’une vingtaine d’années, a été arrêté le 26 septembre 2019 après que la police l’a soupçonné d’avoir affiché des documents d’information sur le Falun Gong. Ils ont saccagé son domicile et l’ont interrogé au poste de police local. Ils l’ont frappé à la tête et ont déchiré ses vêtements. Un policier a poussé la tête de M. Luo entre ses jambes pour l’humilier. Un autre a menacé de prélever ses organes s’il refusait de répondre à leurs questions.

Le parquet du district de Nanshan a inculpé M. Luo le 14 avril. Le tribunal du district de Nanshan a tenu une audience le 29 octobre 2021 et l’a ensuite condamné à trois ans de prison.

Mme Liang Zhanhong, une habitante de 75 ans de la ville de Shenzhen, province du Guangdong, a été arrêtée chez elle le 10 avril 2020, quand un agent de sécurité de son lotissement l’a signalée parce qu’elle lui avait parlé du Falun Gong. Elle a été détenue au centre de détention de Nanshan et condamnée à trois ans de prison en 2021.

Au cours des dernières années, la police et les membres du comité résidentiel l’ont harcelée à plusieurs reprises, ce qui a plongé sa famille dans une grande détresse. Lors de sa dernière arrestation, son mari invalide a vécu une situation difficile, étant incapable de trouver quelqu’un pour s’occuper de lui.

Traduit de l’anglais