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Un homme de Pékin de 50 ans tombe malade alors qu’il purge une troisième peine de prison pour sa croyance

1 septembre 2024 |   Écrit par un correspondant de Minghui à Pékin, Chine

(Minghui.org) Un habitant de 50 ans du district de Yanqing, à Pékin, a développé une hypertension artérielle et une maladie du foie quatre mois à peine après avoir purgé une peine de quatre ans d’emprisonnement. M. Shi Yingji a été emprisonné en raison de sa croyance dans le Falun Gong, une pratique du corps et de l’esprit que le Parti communiste chinois persécute depuis juillet 1999.

Le 6 août 2024, sa famille a été invitée à lui rendre visite, mais lorsqu’elle est arrivée à la prison de Qianjin, seul son fils a été autorisé à entrer et ses parents, tous deux âgés de près de 80 ans, ont été bloqués à l’extérieur. Les gardiens de la prison ont prétendu que la preuve de parenté du couple âgé (montrant qu’ils étaient les parents de M. Shi) avait expiré.

M. Shi a dit à son fils que son foie souffrait d’un taux élevé de transaminases, mais l’hôpital de la prison n’a pas précisé de quelle maladie hépatique il souffrait. Il souffrait également d’hypertension artérielle.

La prison de Qianjin est administrée par le Bureau de l’administration pénitentiaire de Pékin, mais elle est située dans le district de Ninghe, à Tianjin. Les gardiens de cette prison utilisent divers moyens pour tenter de faire renoncer les pratiquants de Falun Gong à leur croyance. Ils incitent également les détenus à torturer les pratiquants en leur accordant des réductions de peine.

L’actuel directeur adjoint, Liu Guanghui, a été nommé à ce poste pour avoir activement suivi la politique de persécution dans son poste précédent. Il a inventé une méthode de torture qui consiste à faire asseoir les pratiquants sans bouger sur un tabouret en plastique de quelques centimètres de haut pendant de longues périodes, ce qui entraîne souvent l’apparition de plaies ouvertes sur les fesses. De nombreuses autres prisons chinoises ont adopté cette méthode de torture, qui est désormais largement utilisée pour maltraiter les pratiquants de Falun Gong.

D’autres méthodes de torture sont également utilisées, notamment les coups, les décharges électriques, la privation de sommeil, la privation de nourriture et le refus d’utiliser les toilettes. Outre les châtiments corporels, les pratiquants incarcérés à la prison de Qianjin sont également contraints d’étudier la propagande qui dénigre le Falun Gong et sont poussés à renoncer à leur croyance.

Bien que l’on ne sache pas exactement à quel type de mauvais traitements M. Shi a été soumis, le déclin brutal de son état de santé est probablement le signe d’une torture.

Condamné à trois reprises pour avoir défendu sa croyance

M. Shi et son père, M. Shi Genshu, ont tous deux commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996. Ils ont tous deux été pris pour cible après le début de la persécution en 1999. Le jeune M. Shi a perdu son emploi en 2002 en raison de la persécution et a été condamné à six ans de prison à la suite d’une arrestation en 2006. Son père a été tellement dévasté qu’il a eu une attaque en octobre 2007 et est devenu paralysé d’un côté du corps.

M. Shi Yingji a de nouveau été arrêté en 2018 et condamné à deux ans de prison en 2020. Sa dernière condamnation à quatre ans de prison, prononcée en décembre 2023, fait suite à une arrestation le 11 mai 2023. Vers avril 2024, il a été admis à la prison de Qianjin. Quatre mois plus tard seulement, il est tombé malade et a été hospitalisé. Le 6 août 2024, ses parents n’ont pas été autorisés à le voir lorsqu’ils ont tenté de lui rendre visite avec leur petit-fils.

Vous trouverez plus de détails sur la persécution récente et passée de M. Shi dans les rapports ci-dessous.


Voir aussi :

Deux habitants de Pékin précédemment emprisonnés pour leur croyance dans le Falun Gong perdent leur appel contre des condamnations injustifiées

Un homme de Pékin de nouveau condamné après six ans d’emprisonnement et de multiples arrestations en raison de sa croyance

Traduit de l’anglais