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Ma mère est bénie après avoir défendu Dafa

14 novembre 2021 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa dans la province du Heilongjiang, Chine

(Minghui.org) Ma mère était connue comme une « femme forte », au grand cœur, mais solide. Il y a de nombreuses années, elle dirigeait la fédération des femmes de notre commune. Elle pouvait facilement porter un sac de pommes de terre de 100 kg sur son épaule et marcher avec aisance. Même les jeunes hommes de notre village n’étaient pas à sa hauteur.

Maman m’a raconté qu’elle avait vomi du sang pendant quatre ou cinq ans et, chaque fois, elle perdait une pleine bassine de sang.

Nous vivions dans les montagnes, elle ne pouvait pas se déplacer pour se faire soigner en ville, surtout avec quatre jeunes filles, alors elle devait continuer.

« Je ne prenais pas cela trop au sérieux, je crois simplement que si l’on est destiné à mourir la nuit, on ne peut pas tenir jusqu’à l’aube », disait maman.

Plus tard, elle a développé une tumeur cancéreuse sous l’aisselle. Cependant, elle n’était pas destinée à mourir.

Il y avait une personne qui s’appelait Meng Er dans notre région. Il était très compétent en médecine chinoise, mais très peu de gens pouvaient se faire soigner par lui en raison de son caractère excentrique. Maman était une exception, car il la respectait.

Ma mère était très capable. Elle a ouvert beaucoup de terrains vagues pour faire pousser des céréales afin de nourrir la famille. Quand nous en avions plus qu’assez, elle donnait nos coupons de céréales à Meng Er et à sa famille. (Note : Les coupons de céréales étaient distribués aux ménages dans les années 1950 par le gouvernement chinois dans le cadre d’un système de rationnement visant à contrôler l’offre et la consommation de produits ruraux. La consommation qui dépassait ce qui était émis devait être achetée à un prix beaucoup plus élevé sur le marché.)

La famille de Meng Er comptait huit personnes, dont ses six fils, les coupons de céréales qui leur étaient alloués ne suffisaient jamais à nourrir la famille. Meng Er était très reconnaissant de la gentillesse de ma mère et la traitait comme une sœur.

Il a fait de son mieux pour guérir la maladie de ma mère et a finalement réussi à tuer la tumeur cancéreuse grâce à un traitement d’acupuncture par l’aiguille de feu. Il a également sauvé la vie de la belle-sœur de ma mère après que l’hôpital a échoué à traiter son cancer.

Meng Er était également doué pour la cartomancie, le feng shui, l’exorcisme, le dessin de personnages magiques, etc. Si un enfant était terrifié, il écrivait quelques caractères magiques sur un morceau de papier et le plaçait sous l’oreiller de l’enfant. L’enfant se rétablissait le lendemain, l’air heureux et joyeux.

Une fois, il a révélé un secret céleste à ma mère : « Lorsque la dernière phase de la période de la fin du dharma arrivera, il y aura des bouleversements dans le monde humain. Les bonnes personnes seront mises en prison, et les mauvaises personnes seront aux commandes. Il y aura des catastrophes et des fléaux. Après toutes ces souffrances, les bonnes personnes resteront et les mauvaises personnes seront éliminées. »

Ma mère a fermement cru ce que Meng Er lui a dit, et cela a posé une base solide pour sa croyance dans le Falun Dafa plus tard.

Notre famille a déménagé pour vivre en ville en 1982. Meng Er est venu voir ma mère en 1990, il est décédé peu après. J’ai souvent de la peine pour lui. Dans le monde séculier, on pourrait le décrire comme un « demi-immortel ». Si seulement il avait vécu quelques années de plus, il aurait pu voir la grande époque où le Falun Dafa se répand de plus en plus !

Maman a eu de la chance, car trois de ses quatre filles pratiquent le Falun Dafa. Après que nous avons commencé à pratiquer, maman a aussi beaucoup changé. Elle a commencé à chérir beaucoup plus les vies, même celles des petits animaux. Elle ne tuait rien, elle était toujours emplie d’énergie et avait un esprit droit.

La droiture de maman pendant la persécution du Falun Dafa

Comme des millions d’autres personnes en Chine, maman a également subi des tourments mentaux inimaginables après le 20 juillet 1999, lorsque le Parti communiste chinois a commencé à persécuter les pratiquants de Falun Dafa.

Mes sœurs et moi avons été obligées de quitter la maison et de vivre une vie de personne déplacée. Certains d’entre nous ont ensuite été arrêtés et emprisonnés. Un de mes beaux-frères a également été emprisonné deux fois pour un total de douze ans. Bien que ma mère n’ait jamais pratiqué le Falun Dafa elle-même, elle a toujours cru que le Falun Dafa était bon, même dans les moments les plus difficiles.

Mes parents étaient très accueillants, nos voisins aimaient tous venir chez nous pour discuter. Maman était une personne généreuse et les recevait toujours avec du thé et des cigarettes. Peu à peu, notre maison est devenue un lieu populaire pour les rencontres sociales.

Un jour, alors qu’un groupe de personnes discutait et regardait la télévision dans notre maison, une émission calomniant le Falun Dafa et son fondateur, Maître Li, est soudain apparue sur l’écran. Avant que tout le monde ne réalise ce qui se passait, maman a éteint la télévision et a dit : « Qui écouterait ces absurdités ? Ce ne sont que des mensonges. »

Lorsque la chaîne d’État CCTV a diffusé « La fausse histoire des auto-immolations sur la place Tiananmen », maman a de nouveau éteint la télévision. Mon père n’a pas compris pourquoi elle a fait ça et a argumenté : « Comment CCTV pourrait-elle se tromper ? Pourquoi ne nous laisses-tu pas la regarder ? »

« Il suffit de regarder autour de vous », a-t-elle répondu. « Il y a des milliers de personnes qui pratiquent le Falun Dafa dans notre petite ville, et il y en a des dizaines qui vivent près de chez nous. Avez-vous déjà entendu l’un d’entre eux se suicider par auto-immolation ? De toute évidence, c’est un coup monté contre le Falun Dafa par le Parti communiste. Comment pouvez-vous croire de tels mensonges ? »

Mon père s’est tu, et les voisins ont approuvé d’un hochement de tête.

Un jour, maman m’a dit : « Je me suis toujours souvenue de ce que Meng Er m’a dit. Les bouleversements dont il parlait se produisent maintenant. Les bonnes personnes sont jetées en prison et les mauvaises personnes sont aux commandes. »

« Ce n’est pas parce que j’ai une bonne qualité innée, mais j’ai reçu une indication du Maître du Falun Dafa », m’a dit maman avec un sourire.

« Une fois, lorsque nous discutions toutes les deux dans la petite pièce, j’ai vu une aura au-dessus de ta tête. Je ne te l’ai pas dit, de peur qu’elle ne disparaisse si tu te sentais contente de toi. »

« J’ai pensé, ouah, le Falun Dafa est vraiment étonnant, une personne ordinaire pourrait développer une aura ! »

« C’est vraiment dommage que je ne sois jamais allée à l’école et que je sois analphabète ; sinon, je pratiquerais aussi le Falun Dafa. Bien que je ne sois pas une pratiquante, je crois au Maître du Falun Dafa », a poursuivi maman.

« Une fois, quelques personnes du comité de quartier sont venues avec des policiers pour fouiller notre maison et ont essayé d’arrêter ta sœur aînée. J’ai caché les livres de Dafa de ta sœur avant qu’ils ne viennent. Je ne savais pas où les cacher, alors je les ai enveloppés de feuilles en plastique et je les ai cachés dans le tas de charbon. »

« J’ai dit en faisant cela : “Maître Li, ce n’est pas que je vous manque de respect, mais je n’ai aucun autre endroit où cacher ces livres pour les garder en sécurité. S’il vous plaît, ne me blâmez pas !” »

« En effet, lorsque ces personnes sont venues pour essayer de trouver des preuves pour arrêter ta sœur en échange de récompenses, elles n’ont rien trouvé. Elles ont regardé partout, même notre caveau à légumes. Elles auraient certainement trouvé ces livres si je ne les avais pas cachés dans le tas de charbon. »

J’ai été très touchée par ce que maman me disait et par ses pensées et actions droites.

À l’époque où mes deux sœurs aînées ont été arrêtées illégalement et où mon beau-frère a été condamné à une peine de cinq ans de prison, j’ai également été obligée de vivre une vie itinérante après être revenue de Pékin pour demander justice pour le Falun Dafa. Maman a subi une énorme pression mentale alors que les gens faisaient des commérages sur ce qui était arrivé à ma famille. Pourtant, sa croyance en Dafa est restée intacte.

Elle sortait souvent ou se promenait là où il y avait beaucoup de monde, et entamait une conversation avec les gens, leur disant que ses enfants avaient été arrêtés non pas pour avoir volé ou fait de mauvaises choses, mais pour avoir essayé d’être des gens bien, et qu’elle était fière d’eux !

L’attitude droite de maman a également eu un impact positif sur les habitants de la région, la plupart d’entre eux avaient une opinion positive du Falun Dafa, à l’exception d’un petit nombre de personnes qui suivaient le Parti communiste pour leur profit personnel.

L’une d’entre elles était en fait une bonne amie de maman. Elle a porté de fausses accusations contre mon beau-frère, dans l’espoir d’obtenir une récompense. En conséquence, mon beau-frère a de nouveau été arrêté et condamné à la prison.

Les gens vivant à proximité l’ont tous blâmée, en disant : « Nous sommes tous des gens venus dans le Nord-Est pour gagner notre vie. Le jeune homme n’a rien fait de mal. C’est de la persécution politique. Comment pouvez-vous faire une chose aussi immorale ! »

La femme s’est sentie vraiment honteuse et est tombée malade peu après. Elle a dépensé beaucoup d’argent en soins médicaux.

Plus tard, en larmes, elle s’est excusée auprès de ma mère à plusieurs reprises : « Je me suis égarée avec la tête embrouillée à l’époque, pensant que j’obtiendrais de l’argent en récompense si je le dénonçais. Finalement, non seulement je n’ai pas reçu d’argent, mais je suis tombée très malade et j’ai ruiné ma propre réputation. Je me sens si mal d’avoir fait une chose aussi honteuse. »

Maman a eu pitié d’elle et lui a pardonné.

Je me souviens avoir eu plutôt peur lorsque je menais une vie d’itinérante et j’avais toujours l’impression que quelqu’un me suivait. Une fois, alors que maman et moi passions devant ma juridiction, j’ai remarqué une voiture de police derrière nous. J’ai dit avec crainte : « Maman, une voiture de police me suit. Que dois-je faire ? »

Maman m’a dit calmement : « N’aie pas peur. Repose-toi avec une conscience tranquille. Tu es une pratiquante de Dafa et tu as un Maître pour prendre soin de toi. Pourquoi devrais-tu avoir peur d’eux ? »

Les paroles de maman ont inspiré ma pensée droite, et j’ai immédiatement laissé tomber mon attachement à la peur. La voiture de police est passée à toute vitesse devant nous. Plus tard, j’ai appelé maman et lui ai demandé de m’accompagner pour clarifier la vérité sur Dafa auprès du comité de quartier et de la police locale.

Avec la protection du Maître et le soutien droit de maman, j’ai terminé ma vie d’itinérante avec dignité.

La vie de maman a été prolongée grâce à sa bonté et sa droiture

Mon grand-père est décédé à l’âge de 54 ans et, selon une voyante, ma mère avait le même sort et allait mourir à l’âge 54 ans. Cependant, maman a eu de la chance. Elle s’est tenue à un haut niveau moral et a aimé aider les autres tout au long de sa vie.

Dans les années 1970, toutes les familles de notre région étaient pauvres. Pourtant, maman a aidé un couple à organiser son mariage. Elle a donné la moitié de nos ustensiles de cuisine aux jeunes mariés. La mariée a dit avec émotion : « Ma tante, tu nous traites encore mieux que ma propre mère et ma belle-mère. Je ne sais pas si jamais nous pourrons te rendre ta gentillesse ! »

Maman aidait les autres chaque fois qu’elle le pouvait, sa gentillesse et sa ferme croyance en Dafa ont été récompensées par des bénédictions du ciel.

« Je suis bénie et ma vie a été prolongée de deux dizaines d’années », disait maman avec assurance.

Cependant, il faut encore rembourser ses dettes karmiques. Maman a vécu plusieurs situations dangereuses, mais elle a survécu à chacune d’entre elles avec un minimum de dommages.

Un jour, elle se promenait en tricycle dans une région isolée. Soudain, elle a eu l’impression que quelqu’un renversait son tricycle par-derrière. Elle est tombée et son visage a atterri durement sur une surface en béton. Du sang coulait partout sur son visage. Elle s’est relevée lentement et a essayé de voir qui avait fait une telle chose, mais elle ne voyait personne autour d’elle.

Elle a pensé : « Cet endroit ne doit pas être propre. J’ai dû tomber sur une sorte de fantôme ».

Elle a vu une mare d’eau de pluie à proximité, alors elle est allée laver le sang de son visage. Juste à ce moment-là, un jeune homme s’est approché d’elle et lui a dit : « Comment se fait-il que votre visage soit couvert de sang ? Vous ne devriez pas vous laver le visage avec l’eau de cette mare. C’est très sale avec des germes. Vous pourriez attraper le tétanos. » Il a ensuite sorti des mouchoirs de sa poche pour qu’elle se nettoie le visage.

Maman l’a remercié. Elle n’est pas allée à l’hôpital, mais son visage a guéri peu après.

Une autre fois, alors que maman était accroupie près du poêle pour chauffer le lit en briques, il y a eu soudain une forte explosion. Les minuscules scories de charbon qui se trouvaient dans le poêle ont explosé, et beaucoup ont transpercé le visage de maman, la défigurant.

Mon père et ses amis dans notre maison ont eu terriblement peur. Ils ont essayé de retirer les scories de charbon de son visage, mais maman est restée très calme, comme si rien ne s’était passé.

Ils ont essayé de la persuader d’aller à l’hôpital pour un contrôle, mais elle a refusé, disant : « J’ai le Maître de Dafa qui prend soin de moi. Il n’y a pas besoin d’aller à l’hôpital ». Tout le monde pensait qu’elle avait beaucoup de chance, car rien n’avait blessé ses yeux. Bientôt, son visage était complètement guéri.

Une année, maman a ressenti une douleur aiguë dans l’abdomen. C’était si douloureux que même la « femme forte » ne pouvait plus le supporter et elle s’est rendue à l’hôpital pour un contrôle. Les médecins ont dit que la douleur était causée par des calculs biliaires mais, en raison de son âge avancé, ils ont opté pour un traitement conservateur à base de plantes médicinales chinoises.

Ma sœur aînée a emmené maman chez elle pour s’occuper d’elle. Elle a dit à maman : « Tu as eu une croyance si ferme dans le Maître pendant toutes ces années. Tu as protégé les livres de Dafa et tu as parlé en faveur de la justice pour Dafa. Même si tu n’es pas pratiquante, le Maître a pris soin de toi à cause de ce que tu as fait. Ces médicaments ne peuvent pas guérir ta maladie. Tu as déjà plus de 70 ans. Tu ferais mieux de pratiquer le Falun Dafa. Ce serait tellement dommage de manquer cette précieuse occasion. »

En entendant ce que ma sœur disait, maman a mis de côté les médicaments et a commencé à apprendre Dafa. Elle a regardé les enregistrements des neuf conférences du Maître et a pratiqué les exercices avec ma sœur tous les matins. Quelques jours plus tard, sa douleur a disparu.

Après son retour à la maison, elle se levait à 3 h 50 tous les jours pour faire les exercices et écoutait les enseignements de Fa du Maître pendant la journée. Nous pensions tous que maman était devenue une pratiquante.

Cependant, l’interférence pour l’empêcher de pratiquer était très forte. Lorsqu’elle a appris que mon beau-frère avait failli mourir des suites de la torture subie en prison, elle a commencé à vaciller dans sa volonté de continuer à cultiver. Même si elle a voulu recommencer plus tard, il lui a été très difficile de surmonter les interférences qui la décourageaient de faire les exercices et d’écouter les enseignements. Elle était consciente de ces interférences et savait qu’elle perdait la précieuse occasion de cultiver Dafa.

Le plus grand souhait de maman était de ne pas accabler ses enfants avant de mourir, et ce qu’elle redoutait le plus était de rester alitée pendant des années et d’avoir besoin que d’autres s’occupent d’elle. Elle disait souvent : « Quelle chance j’aurais si je pouvais mourir dans mon sommeil ! »

Maman s’est éteinte à 78 ans, paisiblement dans son sommeil. Beaucoup de ses amis de longue date ont été profondément attristés par sa mort mais, en même temps, ils se sont sentis heureux pour elle, car elle n’a pas souffert dans ses derniers jours.

Bien que maman nous ait quittés dans ce monde humain, je sais dans mon cœur qu’elle est à sa place légitime quelque part dans l’univers.

Traduit de l’anglais