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La pension d'une femme du Jiangxi qui a passé 13 ans et demi derrière les barreaux pour sa croyance est maintenant suspendue

23 mars 2021 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Jiangxi, Chine

(Minghui.org) Depuis que le Parti communiste chinois a commencé à persécuter le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle, en juillet 1999, une femme de la ville de Jiujiang, dans la province du Jiangxi, a purgé un total de treize ans et demi (dont trois peines de camp de travail et deux peines de prison) pour avoir maintenu sa croyance. Mme Zhou Meili a été torturée en détention et son mari a divorcé de peur d’être impliqué.

Lorsque Mme Zhou, 65 ans, a finalement été libérée de sa dernière peine de quatre ans et demi de prison le 8 novembre 2020, elle a été dévastée de découvrir que sa pension avait été suspendue. Elle a contacté le Bureau de la sécurité sociale de la ville de Jiujiang et a exigé le retour de tous ses paiements de pension. Mais les membres du personnel ont insisté sur le fait qu’elle devait rendre les 110 000 yuans de paiements qui lui avaient été versés alors qu’elle était en prison, avant qu’ils puissent reprendre sa pension. Les autorités ont affirmé que les pratiquants de Falun Gong n’ont droit à aucune pension pendant qu’ils purgent une peine, mais Mme Zhou a fait valoir qu’il n’existe pas de telle loi.

Lorsque la famille de Mme Zhou a demandé si elle pouvait au moins recevoir une partie de sa pension mensuelle, on lui a répondu qu’elle devait d’abord rembourser sa « dette ». Maintenant, Mme Zhou n’a pas de revenus et doit compter sur ses enfants.

Trois peines de camp de travail

Mme Zhou a d’abord été arrêtée et détenue dans un centre de lavage de cerveau pendant trois mois en 2001. Parce qu’elle a fermement refusé d’abandonner sa croyance, elle a écopé de trois ans au camp de travaux forcés de Majialong. Son mari, M. Xu Rongfa, n’a pas supporté la pression et a demandé le divorce.

Alors qu’elle était dans le camp de travaux forcés, sa maison a été démolie. Sa plus jeune fille a emménagé chez son père, dans un logement assigné par l’usine. Cependant, le comité des résidents de l’usine a forcé sa fille à déménager, parce qu’ils ne voulaient rien avoir à voir avec les personnes liées aux pratiquants de Falun Gong.

Dans le camp de travaux forcés de Majialong, les gardes ont une fois pendu Mme Zhou pendant deux jours pour tenter de la forcer à renoncer à sa croyance. Sa peine a également été prolongée de six mois.

Illustration de torture : Pendu

Après sa libération, Mme Zhou a continué à dénoncer la persécution brutale et dire aux gens à quel point le Falun Gong est merveilleux.

Le 25 août 2005, elle a de nouveau été arrêtée par des policiers du poste de police de Baishuihu et du Bureau 610 local (une agence extralégale créée spécifiquement pour persécuter le Falun Gong). Cette fois, elle a écopé d'une peine d’un an et demi de camp de travail. Elle a d’abord été détenue au camp de travaux forcés de Majialong, puis transférée dans un camp de travail de la ville de Nanchang le 12 juillet 2006. Dans le nouveau camp de travail, on lui a prélevé du sang de force et elle a dû faire du travail non rémunéré. Au moment de sa libération, le 20 mars 2007, elle n’avait plus de domicile.

Mme Zhou a été arrêtée une fois de plus, le 3 janvier 2008, après avoir été signalée pour avoir distribué des dépliants du Falun Gong dans le village de Yongquan. Elle a été détenue au centre de détention du district de Jiujiang pendant une semaine avant d’être transférée au centre de détention de la ville de Jiujiang.

Mme Zhou a entamé une grève de la faim pour protester contre la persécution. La police a tenté de lui extorquer 5000 yuans en échange de sa libération. Mais elle a refusé d’obtempérer, et la police lui a donné une autre peine d’un an à purger au camp de travaux forcés pour femmes de la province du Jiangxi.

Parce que Mme Zhou a refusé de faire le travail non rémunéré pour protester contre la persécution, les gardes l’ont obligée à se tenir debout sous le soleil brûlant en été et dans le froid en hiver.

Illustration de torture : Forcé de se tenir sous le soleil chaud

Deux peines d’emprisonnement

Lorsque Mme Zhou et plusieurs autres pratiquants, dont Mme Rao Fenglan, Mme Zhang Daidi et M. Han Yuming, ont mis en place des affiches sur le Falun Gong dans la ville voisine de Ruichang le 11 juillet 2011, ils ont été arrêtés. Ils ont été jugés par le tribunal municipal de Ruichang trois mois plus tard, le 12 octobre. Trois avocats de Pékin ont plaidé non coupables en leur nom.

Le 16 décembre, le tribunal a condamné les quatre pratiquants à trois ans de prison chacun. Ils ont interjeté appel, mais la cour intermédiaire de la ville de Jiujiang a confirmé les verdicts. Les pratiquantes ont été incarcérées à la prison pour femmes de la province du Jiangxi et M. Han a été conduit à la prison de Yuzhang.

Seulement deux ans après sa libération, Mme Zhou a de nouveau été arrêtée le 8 mai 2016, alors qu’elle et trois autres pratiquantes, comprenant Mme Liu Xiaoci, Mme Xiong Maofeng et Mme Sun Cuihua, parlaient au sujet du Falun Gong à des gens. Des policiers du poste de police de Pengpu ont saccagé leurs domiciles cette nuit-là et les ont emmenées au centre de détention de la ville de Jiujiang.

Xiong Yarong, le directeur du poste de police de Penpu, a soumis leurs dossiers au parquet et n’a pas permis à leurs familles de leur rendre visite.

Les quatre pratiquantes ont été jugées par le tribunal du district de Xunyang le 25 octobre. Les autorités locales ont pris des dispositions pour que des policiers lourdement armés gardent le palais de justice et n’ont pas permis aux habitants de s’approcher.

Le juge a condamné Mme Zhou à quatre ans et demi de prison en décembre 2016 et elle a été transférée à la prison pour femmes de la province du Jiangxi quelques semaines plus tard. Aucune famille n’a été autorisée à la voir, parce que Mme Zhou a refusé d’écrire une déclaration pour renoncer à sa croyance.

Les trois autres pratiquantes ont également été condamnées, mais leurs peines sont encore inconnues.

La prison a utilisé de nombreuses tactiques pour essayer de forcer les pratiquantes à renoncer à leur croyance, y compris ne pas leur permettre de se laver, ne pas leur donner assez pour manger, leur interdire d’utiliser les salles de bains et leur supprimer le papier toilette, ou les forcer à s’accroupir sans bouger ou rester immobiles sans dormir.

Voir aussi :

Le département de police de Ruichang dans la province de Jiangxi arrête 13 pratiquants de Falun Gong en trois mois

La cour de Ruichang dans la province du Jiangxi essaie de faire porter une accusation à quatre pratiquants de Falun Gong

(Un autre article connexe est disponible dans la version anglaise.)

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Traduit de l’anglais