(Minghui.org)

Par un correspondant de la province de Jiangxi, Chine



Le matin du 10 novembre 2011, la cour de Ruichang dans la province de Jiangxi a essayé de faire porter une accusation aux pratiquants de Falun Gong M. Han Yuming, Mme Zhou Meili, Mme Yao Fenglan, et Mme Zhang Daidi, qui avait été capturés par la police.


Devant le tribunal, chacun des quatre pratiquants a dit qu’en pratiquant le Falun Gong, leurs cœurs avaient été purifiés et leur santé restaurée et que la liberté de croyance était un droit protégé par la constitution. Mme Zhang Daidi a déclaré: «nous essayons d'être de bonnes personnes. Si être une bonne personne est la croyance d'un culte pervers, puis-je vous demander, votre honneur, ce qu'est une croyance orthodoxe?» Le juge est resté silencieux.


L'avocat Wang Yajun du cabinet juridique de Beiyuan à Pékin, ainsi que les avocats Jiang et Guo, également de Pékin, ont présenté une défense complète, puissante, et indiscutable de l'innocence des pratiquants.


Wang a déclaré dans son plaidoyer de défense: «le Procureur général a déclaré que mon client pratiquait un culte pervers organisé pour subvertir l’application de la loi. En avez-vous la preuve? Mon client ne fait qu’être fidèle à sa croyance et pratiquer des exercices. Il n'appartient à aucune organisation organisation, pas plus qu’il ne subvertit l'application d’une loi quelle qu’elle soit. Quant aux livres et aux CD que vous avez confisqués en fouillant sa maison, ces articles sont légalement possédés par mon client. Selon les clauses 35 et 36 de la constitution, son comportement se conforme à ladite constitution. L’accusation est sans fondement. Mon client devrait être libéré inconditionnellement.»


M. Han Yuming a dit que la police l'a interrogé en utilisant la torture, et il porte toujours les marques de brûlure de la cigarette d’un policier. Le policier a même dit: «qui le verrait si je vous frappais?»


L'avocat Jiang a défendu Mme Zhou Meili, en disant: «il n'y a aucune preuve pour prouver les accusations portées contre ma cliente. Ma cliente doit être déclarée innocente et libérée.»


Mme Zhou a dit: «j'ai été traînée brutalement jusqu’à une voiture de police alors que je descendais la rue. Ils m'ont emmenée au commissariat de police de Wushan, m'ont interrogée, et m'ont battue pendant tout un jour et une nuit.»


L'avocat Guo a défendu Mme Yao Fenglan en disant: «il était illégal que vous battiez ma cliente. Quant aux livres et aux CD que vous avez obtenus en fouillant sa maison, ils appartiennent légalement à ma cliente. Les charges du procureur sont sans fondement. Ma cliente devrait être libérée.»


Mme Yao a dit: «j'étais assise dans un bus quand la police m'a tirée et m'a poussée dans une voiture de police. Ils m'ont emmenée dans un commissariat de police et battue. Je suis innocente.»


Mme Zhang Daidi s'est défendue en disant: «le Procureur Général a dit qu'ils ont trouvé des livres et des CD en fouillant ma maison. Je n'étais pas présente, ils ont pénétré chez moi par effraction; c'était un vol. Je marchais dans la rue quand la police m'a arrêtée et emmenée au commissariat de police de Wushan pour un interrogatoire sous la torture. Ils ont violé la loi. Je suis innocente.»


Le Procureur général a donné lecture d'une déclaration sous serment par des témoins. Il a été dit que quelqu'un avait vu des affiches sur des mats à 8 heures du matin le 12 juillet 2011. Quelqu'un a également vu des affiches dans les zones résidentielles.


En fait, les pratiquants de Falun Gong exercent leur liberté d’expression protégée par la constitution en collant ces affiches. Cela protège également le droit du public à savoir. C'est une bonne action plutôt qu'un crime. Plus ils collent d'affiches, plus de crédit ils méritent.


Les trois avocats ont donné lecture de leurs rapports de défense, un à un.


Wang a précisé que le Procureur général ne pouvait pas prouver les charges. Wang a également affirmé: «un homme devrait être juste et courageux et avoir une conscience. Garder le silence face au mal rend l'homme complice du mal. Condamner une personne innocente revient à commettre un crime.»


«Nous demandons que chaque juge respecte la constitution, respecte les droits constitutionnels de chaque citoyen, préserve courageusement la droiture de la cour, et endosse cette responsabilité historique. Nous espérons que vous pourrez être en phase avec votre conscience et vraiment appliquer la règle de droit. Déclarez s'il vous plaît le prévenu Han Yuming innocent et libérez le sans condition.»


Les arguments sains et la preuve de l'avocat de la défense ont déclenché les applaudissements prolongés des spectateurs et des accusés. Le juge a alors déclaré: «les applaudissements ne sont pas autorisés!»


Le Procureur général a manqué d’arguments puissants. Certains des policiers ont quitté la salle du tribunal en plein milieu du procès.


Quand la séance a été levée, les familles des accusés ont réprimandé le Procureur général. Ce dernier a baissé la tête en silence.



Traduit de l'anglais en Europe