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Une femme du Shandong fait appel contre sa sentence injustifiée de trois ans pour avoir parlé du Falun Gong

20 mai 2023 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Shandong, Chine

(Minghui.org) Une habitante de 61 ans de la ville de Qixia, province du Shandong fait appel de sa sentence de trois ans pour avoir parlé de sa croyance dans le Falun Gong.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

M me Lin Jianping a été arrêtée devant le Département de police de la ville de Qixia le 6 février 2022, pour avoir parlé du Falun Gong à un policier. Après que le centre de détention de Mouping a refusé son admission pour des raisons de santé, Mme Lin a été libérée le jour même et placée en résidence surveillée pendant six mois. Le 21 octobre, le parquet de la ville de Qixia l’a accusée de « saper l’application de la loi avec une organisation sectaire », un prétexte standard utilisé pour criminaliser le Falun Gong en Chine.

M me Lin a été jugée au tribunal de la ville de Qixia le 19 décembre 2022. Elle a fait appel contre le procureur pour l’avoir inculpée à tort et contre la police pour avoir fabriqué des preuves contre elle.

Le 28 mars 2023, elle a été avisée par le tribunal qu’elle allait recevoir son verdict le lendemain. Le lendemain matin, elle s’y est rendue et a été condamnée à une peine de trois ans et à une amende de 5000 yuans.

M me Lin a noté que le verdict indiquait qu’elle avait parlé du Falun Gong à la police, mais il n’y avait aucun détail sur ce qu’elle avait dit, tel que l’absence de base légale pour la persécution et le fait que le Falun Gong ne se trouve sur aucune liste de secte. Avant d’être condamnée, elle a continué de demander à la police, au procureur et au juge de fournir des bases légales pour la poursuivre, mais aucun d’eux ne l’a fait. Le juge a également omis de mentionner qu’il n’y avait eu aucun témoin qui avait comparu devant le tribunal pour accepter le contre-interrogatoire et qu’aucun policier n’avait signé de certificat qui aurait authentifié les preuves à charge.

Dans son appel, M me Lin a exigé que la cour supérieure enquête sur la façon dont la police l’a interrogée et a fabriqué des informations dans sa déposition, y compris des réponses qu’elle n’avait jamais fournies ainsi que le test de dépistage de drogue qu’elle n’avait jamais subi.

Elle a souligné à nouveau que la persécution n’avait aucune base légale depuis le début. Ses deux arguments étaient qu’aucune loi ou agence gouvernementale chinoise n’a identifié le Falun Gong comme une secte, et que l’Administration générale de la presse et des publications a levé l’interdiction des livres du Falun Gong en 2011.

Informations sur les responsables de la persécution :

Han Liguang (韩立广), juge président : +86-18596132061

Liu Yonghua (刘永华), juge

Wu Dejiang (吴德江), juge

Zhang Hongyan (张洪艳), greffier de la cour

Voir aussi :

Après avoir enduré six ans d’incarcération et de torture brutale, une femme du Shandong à nouveau condamnée à trois ans de prison pour sa croyance

Une femme du Shandong dément l’accusation injustifiée portée contre elle pour sa croyance dans le Falun Gong Après avoir survécu à plus de six ans de tortures brutales, une femme du Shandong est à nouveau poursuivie pour sa croyance

(D’autres articles connexes sont disponibles dans la version anglaise.)

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Traduit de l’anglais