"Utiliser la raison pour prouver la Loi, utiliser la sagesse pour expliquer clairement la vraie image, utiliser la compassion pour que la Loi soit immensément répandue et pour donner le salut aux gens de ce monde" (Rationalité) Ottawa Citizen : Falun Gong Un Prisonnier Libéré -Les autorités chinoises nient que le Canada a influencé la décision Jeudi le 11 janvier 2001 Mike Trickey Le Ottawa Citizen KunLun Zhang gagne sa liberté hors du camp de travail Wangcun, connu sous le nom "l’enfer sur la Terre " Le Canadien refuse de renoncer ses croyances Un citoyen sino-canadien condamné à trois ans dans un camp de travail pour avoir pratiqué les exercices spirituels interdits du Falun Gong a été subitement libéré par les autorités de Beijing. KunLun Zhang, 60 ans, un ancien sculpteur de Montréal qui a été le centre de pressions diplomatiques canadiennes, suivant une série d’histoires du Citizen en décembre, a été libéré du brutal camp de travail Wangcun hier, moins d’un mois avant que le Premier Ministre Jean Chrétien se prépare pour une mission commerciale d’Équipe Canada, en Chine. Un communiqué de l’ambassade chinoise à Ottawa disait que M. Zhang avait été libéré après avoir purgé moins du tiers de sa peine de trois ans parce qu’il était “ arrivé à une meilleure compréhension ” de la “ nature [mot calomnieux] ” pendant son séjour dans le camp. Le bref communiqué chinois a insisté pour dire que M. Zhang était un citoyen chinois, pas un canadien, mais était libéré du camp de travail parce qu’il était revenu sur ses erreurs. Aucune mention n’a été faite de la visite imminente de M. Chrétien ou des protestations répétées du Département des Affaires Étrangères. Les Chinois ont dit que M. Zhang a été condamné à “ [l’]éducation par le travail ” et “ durant le temps d’éducation, M. Zhang était arrivé à une meilleure compréhension de la nature de [mot calomnieux] du Falun Gong et ses activités illégales. ” La Chine a dit qu’il avait “ indiqué qu’il garderait ses distances et se séparerait de l’organisation. Il a aussi promis d’être un citoyen respectueux des lois. ” Cependant, Lucy Zhou, une pratiquante du Falun Gong d’Ottawa et une amie proche de la famille, a dit que M. Zhang a nié catégoriquement à sa fille, qu’il avait renoncé au Falun Gong, selon un appel téléphonique qu'il lui a fait, après sa libération. “ Il veut que ses partisans sachent que les déclarations de l’ambassade sont des mensonges. Il veut rétablir sa réputation et laissez les gens savoir qu’il continuera d’être un pratiquant du Falun Gong. ” M. Zhang a vécu à Montréal de 1989 à 1996 avant de retourner en Chine pour s’occuper de sa mère souffrante et enseigner à l’Université d’Art de Shangdong. Il a été arrêté en juillet dernier alors qu'il était à pratiquer la méditation du Falun Gong, dans un parc. Il a commencé une grève de la faim pour protester contre son arrestation, mais il a été condamné en décembre à trois ans “ [d’]éducation par le travail. ” La Chine a rejeté les demandes du Canada de le relâcher, déclarant qu’il était un citoyen chinois. M. Zhang était entré en Chine avec son passeport chinois au lieu de son passeport canadien. La Chine ne reconnaît pas la citoyenneté double et les Affaires Étrangères mettent en garde que les citoyens canadiens avec une double citoyenneté qui voyage dans leur pays natal, en utilisant leur vieux passeport, sont assujettis aux lois de ce pays. Les autorités n’avaient donné aucune indication que M. Zhang était sur le point d’être libéré quand ils ont accordé à sa femme une visite jeudi dernier. “ La situation était terrible à ce temps, ” a dit Mme Zhou. “ Sa femme a dit que le visage de son mari avait des marques foncées et il était très pâle. Ils ne lui ont pas permis de le voir dans le camp de travail où il se trouvait. Ils l’ont transféré dans un camp de détention dans lequel il avait été détenu auparavant. La famille des pratiquants du Falun Gong ne peuvent jamais visiter au camp Wangcun. C’est un endroit très viscieux, très terrible. Les gens l’appellent " l’enfer sur la Terre." La fille de M. Zhang, LingDi, une étudiante de l’Université d’Ottawa, a dit aux journalistes que son père “ a été battu et torturé avec des chocs électriques ” et “ forcé de regarder la propagande du gouvernement chinois qui diffame le Falun Gong. ” […] M. Manley a mentionné les mesures de répression brutales sur le Falun Gong avec ses homologues chinois durant le sommet de coopération économique Asie-Pacifique à Brunei en novembre, mais les officiels chinois jusqu’à hier ont repoussé les représentation canadiennes concernant M. Zhang. Des organisations humanitaires disent que la Chine a illégalement détenu 25 000 pratiquants du Falun Gong, incarcéré arbitrairement 1 000 autres dans des hôpitaux psychiatriques ou des prisons et torturé 80 adeptes à mort. Ni les Affaires Étrangères, ni les associés de M. Zhang ne savent quand ou s'il plannifie retourner au Canada. “ Nos officiels en Chine n’ont pas eu l’opportunité de le rencontrer, ” a dit la porte-parole de Manley, Jennifer Sloan. “ On attend une rencontre aussi tôt que possible. ” Chronologie Juillet 1999 : Beijing interdit le Falun Gong […] Dans les mois suivants, la police arrête des dizaines de milliers d’adeptes et en envoie 5 000 dans des camps de travail. Au moins 74 sont tués en détention. Juillet 2000 : KunLun Zhang, un sculpteur qui vivait à Montréal de 1989 à 1996 et qui enseigne maintenant la sculpture à l’Université des Arts de Shangdong, est arrêté pour avoir pratiqué les mouvements de méditation du Falun Gong dans un parc public. Il a commencé une grève de la faim pour protester contre son arrestation et il est condamné à un camp de travail. 1er octobre : Journée Nationale Chinoise, au moins 350 manifestants sont battus et arrêtés. 17 novembre : Une étudiante à l’Université d’Ottawa LingDi fait appel au gouvernement canadien pour aider à faire libérer son père, âgé de 60 ans, KunLun Zhang, d’un centre de détention au Nord de la Chine. Le Porte-parole des Affaires étrangères Reynald Doiron dit que l’ambassade canadienne en Chine enverra une note diplomatique. M. Zhang a vécu au Canada de 1989 à 1996 avant de retourner en Chine pour prendre soin de sa belle-mère âgée. Il a apparemment utilisé son passeport chinois, au lieu de son passeport canadien avec un visa chinois, pour rentrer en Chine. La femme de M. Zhang ShuMei Zhang qui a aussi été arrêtée mais libérée pour prendre soin de sa mère âgée a été contactée la semaine précédente mais a refusé l’aide de l’ambassade canadienne. Le 7 décembre : La pression politique augmente sur le Premier Ministre Jean Chrétien et le Ministre des Affaires Étrangères John Manley pour lutter pour la libération de M. Zhang après que le député libéral Irwin Cotler, avocat des droits humains reconnu internationallement, a pris le cas en main. Le 10 décembre : En Chine, la police saisie au moins deux douzaines d’adeptes qui déploient des bannières et chantent des slogans sur la Place TianAnMen. Le 14 décembre : La Députée d’Ottawa Ouest-Nepean Marlène Catteral exhorte son gouvernement d’utiliser le voyage commercial imminent comme levier dans la lutte pour libérer M. Zhang. Elle demande au Ministre des Affaires Étrangères John Manley d’intervenir avant que M. Chrétien et le premiers ministres provinciaux partent pour leur voyage du 9 au 18 février. Le 26 décembre : M. Chrétien va de l’avant avec la mission commerciale Équipe Canada, en Chine en février malgré l’emprisonnement de M. Zhang. (Traduit de l’anglais le 14 janvier 2001 http : //www.clearwisdom.net/eng/2001/Jan/12/NMR011201_5.html) |
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