"Clarifiez la vérité intégralement, ayez la pensée droite pour éliminer la perversité, apportez le salut aux êtres, préservez résolument la Loi" (La Grande Loi est indestructible).
Un pratiquant de la Chine
(Clearwisdom.net) Le 1ier janvier 2001, je suis allé à Beijing pour la troisième fois pour valider Falun Dafa. Sur la Place TianAnMen, dès que j'aie crié : “Falun Dafa est bon,” deux policiers ont saisi la bannière que je me tenais et ils m’ont poussé par terre. Je me suis relevé et après, les policiers m'ont poussé, de force dans une voiture de police et ils m'ont conduit au commissariat de police de TianAnMen qui était rempli de pratiquants illégalement détenus. Nous sommes restés là, un seul moment, puis les policiers nous ont amenés à une prison nouvellement construite dans Changpin. Nous avons passé une nuit en prison et le lendemain la police nous a envoyés au commissariat de police dans le comté de Yanqing. Des “honoraires de transport” d'environ de 30 Yuan (devise chinoise ; le salaire moyen est environ 500 Yuan par mois dans les villes de la Chine) ont été extorqués de chaque personne.
Comme je refusais coopérer quand ils ont voulu prendre ma photo au commissariat de police, un policier m'a traîné par les cheveux et a frappé ma tête contre le mur. J'ai fermé les yeux, mais ils ont fini par prendre ma photo. Après, un interrogatoire illégal a suivi. Ils ont commencé à m'interroger en me demandant mon nom et mon adresse. Puisque je ne leur disais pas, deux policiers sont entrés pour me battre. Un des policiers était Geng Renqing. Les policiers m'ont giflé les deux côtés du visage, ils m'ont traîné par les cheveux et ont frappé la tête contre le mur. Puisque je ne leur disais toujours pas mes coordonnées, ils m’ont passé les menottes et m'ont choqué avec des bâtons électriques, ils m'ont inséré des cigarettes allumées dans les narines et ils m'ont forcé à fumer des cigarettes. Ils ont continué de me torturer jusqu'à ce que j'en perde le souffle. Vers 20h00, j'ai été envoyé à une maison de repos pour les aînés (ils ont détenu beaucoup de pratiquants de Dafa, à cet endroit- là). Avant de me quitter, les policiers m'ont versé deux verres d'eau froide sur le cou.
Le troisième jour, quand la police est venue pour me chercher, mes compagnons pratiquants m'ont tiré vers eux et ils ont essayé d'arrêter l'interrogatoire de la police. Le policier Geng Renqing et d’autres policiers ont battu ces pratiquants et les ont forcés de se tenir debout, sur une place pendant toute la journée. Vers 17h:00, la police m’a enlevé tous mes vêtements et m'a laissé en sous-vêtements légers. Ils m'ont également enlevé mes bottes d'hiver et m'ont obligé à rester ainsi, dehors, pieds nus, sous une température glaciale. Ils se sont assis dans une voiture tout près pour m'observer et ils me demandaient de temps à autre, mon nom et mon adresse. Ils ont essayé d'obtenir ces informations pendant un certain temps, mais ils n’ont pas réussi. Finalement, ils m'ont renvoyé dans la maison de repos où j'étais détenu.
Le quatrième jour, les pratiquants détenus ont bloqué la porte pour empêcher la police de venir chercher n'importe qui d'entre nous. Nous avons également exigé que la police libère sans réserve tous les pratiquants. (Les pratiquants avaient été sur une grève de faim depuis le premier jour de leur détention). Dans l'après-midi, plusieurs policiers militaires sont arrivés et sont parvenus à sauter dans la salle par la petite fenêtre, au-dessus de la porte. Ils ont attaché cinq pratiquants [y compris moi] qu'ils croyaient être les chefs. Ils nous ont jetés dans une voiture et nous ont conduits à une maison de bain public (un endroit où les gens peuvent acheter un billet pour prendre un bain. En Chine, habituellement, chaque lieu de travail a un tel service pour son personnel.) Une fois que nous sommes arrivés là, ils nous ont jetés dans une flaque d’eau. Nous étions étendus par terre, le visage tourné vers le sol et les pieds nus. Nos mains et nos pieds ont été attachés aux chaises pendant qu'ils nous ont nourris de force. Les médecins de la police qui étaient responsables de l'alimentation forcée, portaient les numéros 062660 et 062661. Nous avons été renvoyés de nouveau au centre de détention, après l'alimentation forcée.
Si nous refusons fermement de coopérer avec le mal, le mal ne sait plus du tout ce qu’il peut faire et il ne peut plus atteindre son but. Deux jours plus tard, nous avons tous été libérés.
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