"Clarifiez la vérité intégralement, ayez la pensée droite pour éliminer la perversité, apportez le salut aux êtres, préservez résolument la Loi" (La Grande Loi est indestructible).


 Avant d’obtenir le Dafa, j’avais cherché un juste Tao ou une vraie Loi, j’avais traversé toutes sortes d’épreuves et de difficultés. Je sais que beaucoup de pratiquants de Dafa ont eu des expériences semblables. Nous avons tous fait d’énormes sacrifices afin de trouver la vérité, pour finalement cultiver Dafa. Tout d’abord, j’aimerais partager avec vous, brièvement, mon expérience d’avant mon obtention du  Dafa, ainsi que certaines de mes compréhensions après que j’aie atteint le Dafa. J’espère que cela nous aidera à progresser ensemble, pendant cette conférence de partage d’expériences.

Il y a environ dix ans, je travaillais dans une crèche, elle-même dans un environnement bouddhiste. Tous les matins et tous les soirs, j’emmenais les enfants prier tous les Bouddhas. Les gens de ce lieu devaient être végétariens et vivre de façon simple et modeste. Je ne comprenais pas cela vraiment bien à cette époque, alors je les suivais simplement avec une compréhension approximative. Je me trouvais comme un petit moine chantant les écritures, sans en retenir le sens. Dans cet environnement, chaque enfant avait une histoire que vous pourriez difficilement imaginer. En privé, je versais des larmes, considérant ces visages naïfs et innocents. J’ai quitté cet endroit pour poursuivre mon éducation. C’était   tout au moins la raison superficielle. En réalité, il était clair dans mon cœur que j’étais trop jeune pour savoir quoique ce soit du monde et que le fardeau psychologique était trop lourd pour moi.

Après avoir quitté cette place, j’avais toujours le désir de revenir, et j’espérais toujours pouvoir aider ceux qui avaient réellement besoin d’aide. Je voulais les aider à trouver une vraie paix, un amour réel et  un cœur sans ressentiment, ni haine. Bien sûr, si je n’étais pas moi-même capable d’atteindre ces critères, comment pourrais-je dire ou  demander aux autres de les atteindre ?  Dans la société d’aujourd’hui, l’environnement est particulièrement rempli d’égoïsme, d’intérêts personnels et d’intrigues entre les personnes. Même ainsi, je désirais toujours trouver la réponse

 Mon beau-père s’était suicidé lorsque mon mari avait 11 ou 12 ans. La douleur de ce passé nous avait affecté pendant longtemps et avait affecté nos vies. Je sais seulement que ce genre d’épreuve est très, très difficile à supporter. Certaines personnes agissent impulsivement, pensant que c’est un moyen de fuir, mais lorsqu’ils deviennent conscients du résultat, il est trop tard pour revenir en arrière. Quelle misère de perdre son corps humain. En tant qu’enfant, nous sentons que tout ce que nous pouvons faire pour lui est de ressusciter son âme, libérée des souffrances, dans un monde prochain.  Chantant toujours des soutras bouddhistes pour lui, espérant qu’il serait bientôt libéré. Ainsi, je me levais très tôt tous les jours, pour prier le matin, vénérer les Bouddhas et confesser mes pêchés. Pendant la confession, je ressentais la misère de la vie, mes propres souffrances et celles des autres gens, ainsi que l’amertume sournoise. Je fis un vœu à un Bodhisattva du fond de mon cœur.

 Environ deux mois plus tard, j’ai été présentée à une none. J’avais entendu dire qu’elle était pleine de bienveillance et qu’elle n’acceptait jamais de présent. J’ai pensé que c’était l’effet de la bienveillance de Bodhisattwa qui avait entendu mes prières et avait arrangé sa venue pour me sauver et me guider dans  la cultivation d’une Loi juste, ou du Dharma. Ainsi je me suis embarquée sur le chemin de la cultivation  avec un état d’esprit sincère et heureux. Depuis ce jour mes devoirs augmentaient encore et toujours. Parfois on me demandait durement de partir immédiatement, ainsi je devais sortir de la sale bouddhiste silencieusement et m’agenouiller à l’extérieur de la porte, me repentant et faisant des génuflexions.  Parfois .ils me disaient spontanément que je pouvais aller à la salle de Bouddha. Ils l’ont fait de manière répétée, me disant qu’ils me testaient pour savoir si je pouvais passer l’épreuve d’endurer l’humiliation.  Je savais que je ne pouvais pas me plaindre car j’avais trop de karma. Pourtant, tout ceci ne libérait pas mon âme, mais semblait renforcer mon oppression.

 Lorsque j’ai été déterminée à pratiquer la cultivation, mon mari ne m’a pas comprise et nous eûmes  plus de conflits et de problèmes entre nous. Il me semblait vivre en enfer. Je ne pouvais ni partir, ni mourir. Les larmes submergeaient mon cœur et mon corps, pourtant, je ne pouvais rien changer dans mon environnement. Dans mon désespoir, j’ai pensé à mon propre serment, alors j’ai serré les dents et j’ai refusé d’être débordée. Je savais seulement que je devais continuer jusqu’au dernier moment. Sans quoi, je serais venue dans le monde humain pour rien. J’aurais été indigne de l’opportunité que   Bodhisattwa m’avait donnée et j’aurais été injuste envers moi-même.

 Environ un ans plus tard, à la fin du mois d’octobre 1996, je suis tombée du vélo sur le chemin de ma maison, après être allé chercher mes enfants à l’école. Après avoir été envoyée à l’hôpital pour un traitement d’urgence, on m’a dit que l’accident m’avait ouvert le pied et que les os étaient brisés. Même les médecins ne pouvaient m’assurer que je me remettrais. En conséquence, je devais m’en remettre à la volonté du ciel. De manière inattendue, d’une personne en bonne santé, je devins handicapée. Chaque fois que mon père me poussait dans mon fauteuil roulant jusqu’au parc le plus proche, je regardais le ciel, me confessant dans mon cœur aux Dieux et Bouddhas du ciel, les priant de se montrer bienveillants envers ma sincérité et de me donner une autre occasion de pratiquer la cultivation.

J’ai vécu ainsi encore une demie année en plus. La none qui avait déjà interrompu les relations avec moi me téléphona de manière inattendue. Elle me dit qu’un pratiquant de grande vertu avait été  profondément ému après avoir lu ma lettre et qu’il voulait que je le rencontre pour qu’il puisse s’en  occupé.   Ainsi, dix d’entre nous environ se sont rendus chez lui. Ensuite, étonnement,  j’ai pu marché bien qu’il n’y ai pas d’os dans ma cheville. J’avais la pensée ardente d’avoir trouvé le vrai rite Taoiste.

 Comme j’étais capable de marcher, j’ai sacrifié tout ce que j’avais pour remercier ce Taoiste de ce miracle. J’ai espéré que les gens qui enduraient des épreuves comme moi puissent, en plus grand  nombre, obtenir son aide et puissent ainsi poursuivre la pratique de la cultivation. C’est pourquoi je me  suis efforcée au delà de mes limites à faire tout ce que je pouvais pour aider à financer le Taoiste. Parfois je voyais ses mots et ses actes incorrects, mais quand j’exprimais mes doutes, il savait habilement expliquer que les pratiquants devaient cultiver la parole, ou il donnait quelques principes fallacieux qui faisaient que j’avais honte de mes soupçons. Je sentais que je ne devais pas soupçonner les autres.

Trois autres années passèrent ainsi, en même temps, son vrai visage commençait à apparaître. J’avais des dettes de centaines de milliers de  dollars US. Je me cachai dans la maison vide de mes amis, dans la montagne, seule, dans le froid, effrayée. Je ne savais quoi faire. Deux mois plus tard, de peur  que mes dettes ne causent des problèmes à mon mari et à mes enfants, je lui demandai de divorcer. Mes proches et mes amis ne pouvaient comprendre... Je ne savais pas comment continuer ma vie. Je m’étais demandé pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi je ne pouvais trouver une place dans un monde si grand? J’avais presque détruit toute ma vie simplement pour un soi-disant rite Taoiste orthodoxe. De  temps en temps, sous la pluie battante, je ne pouvais m’empêcher de me plaindre au  ciel,  “Bodhisattva, je vous en prie, soyez bienveillant et donnez moi un peu de courage, un peu de force. Bien que je soie fatiguée de cette vie, comment puis-je fermer mes yeux dans de telles circonstances? Je dois trouver une Loi orthodoxe authentique. Alors seulement je pourrai m’en aller sans regret !”

Dix mois plus tard, j’ai lu Zhuan Falun sur le conseil de mes amis. Chaque mot et principe du livre  frappèrent mon cœur. C’était précisément la vraie Loi à laquelle j’avais toujours aspiré dans mon cœur ! Pourtant, à cause de mes déboires précédents je n’osais pas risquer de croire que ces pratiquants pouvaient réellement accomplir ce qui était écrit dans le livre. Disaient-ils une chose et faisaient- ils autre chose ? Je ne pouvais me risquer à faire une nouvelle bévue. Donc, je les ai observé avec  attention, et encore un peu plus, et j’espérais ne pas être trompée. De cette manière, finalement  j’en suis venue à cultiver Dafa.

Après avoir traverser toutes sortes de difficultés, je trouvais finalement un endroit authentique ou je pouvais me reposer. Mon cœur hésitant et sans espoir trouvait son équilibre. Les principes me libérèrent des ennuis compliqués dans lesquels je m’étais trouvée depuis longtemps. Le Maître dit dans  Zhuan Falun, "Pour vous dire la vérité, tout le processus de cultivation et de pratique consiste en réalité pour un pratiquant à abandonner sans cesse son esprit d’attachement. (Zhuan Falun, p.2)" En regardant en arrière, j’ai constaté que j’avais trop d’attachements dans mes expériences précédentes.  Bien que je n’ai jamais réclamé aux Bouddhas et Bodhisattvas, je voyais clairement que mon cœur n’était pas bienveillant selon les principes. Je pensais que je faisais de bonnes choses et que j’aidais les autres, comment cela pouvait-il s’appeler bienveillance lorsque je faisais quelque chose que je pensais être bien avec de si nombreux attachements? Je dépassais même mes propres compétences, allant dans les extrêmes. Je pense qu’un cœur désirant le Tao est précieux et rare, pourtant mon propre entêtement empêchait les autres dans leur recherche du Tao.  Je me suis éveillée soudain, lorsque je réalisai cela. L’origine de toutes ces souffrances était enracinée en moi. Après avoir compris, j’étais  malheureuse et je m’en voulais, mais je ne pouvais revenir en arrière et tout recommencer maintenant  que j’en étais arrivée là. J’ai finalement compris, "A la naissance d’une personne, dans un espace spécial, sans aucune conception de temps, toute sa vie est déjà simultanément inscrite. Certains ont même plus qu’une seule vie dans cet espace. Certains peuvent alors se demander : à quoi bon tous  ces efforts pour se transformer ? C’est difficile à accepter. En fait, nos luttes personnelles ne changent que des petites choses dans notre vie. Quelques détail peuvent être transformés par nos efforts individuels. Mais c’est justement à cause de ces efforts pour changer que vous risquez d’accumuler le karma. Autrement, la question même du karma, le fait d’accomplir de mauvaises ou de bonnes actions, ne se poserait pas. Quand on insiste pour faire les choses d’une telle façon, on pourrait posséder les choses des autres et on commettrait ainsi de mauvaises actions. C’est pourquoi il est requis dans la  cultivation et la pratique que l’on suive l’ordre naturel des choses pour éviter de nuire aux autres. Si vous n’êtes pas destinés à avoir quelque chose dans votre vie et si vous vous appropriez ce qui appartient à quelqu’un d’autre, vous créez envers cette personne une dette."(Zhuan Falun page 76)

 Je n’avais rien lorsque j’ai obtenu Dafa. C’est les principes du Dafa qui m’ont fait avancer sérieusement. J’ai pensé : pour une personne sans un sous, déchue comme moi, que pouvais-je vouloir d’autre maintenant que j’avais obtenu la vérité après l’avoir recherchée pendant tant d’années? C’est pourquoi, d’un cœur dévoué, je fais tout ce que je peux et j’espère que je suis capable d’aider le Maître  pendant la rectification de la Loi, et de promouvoir le vrai Fa et le vrai Tao. Si je peux faire cela, je saurai  fermer mes yeux tranquillement à l’heure de la mort.

 En quelques mois seulement, un examen physique de mon employeur démontra que toutes les maladies qui m’avaient tourmentées pendant de si nombreuses années, telles que, un calcul rénal, des maux de tête, un lumbago, une épine osseuse dans la jambe, toutes avaient disparues. Je ne savais même pas quand elles avaient été soignées. Malgré que je ne pouvais pas me tourner vers le passé, je sentais  réellement la bienveillance de Bouddha partout dans le Dafa. Le Maître dit: "L’école bouddhique ne pose aucune condition préalable ou ne demande rien en retour pour sauver les gens, elle le fait  inconditionnellement." (Zhuan Falun, page 6). Dans le Dafa, tout ce qui s’est passé avant semble si insignifiant. Lorsque nous comprenons la vérité du principe universel de la perte et du gain, lorsque nous comprenons comment les Dieux considèrent les êtres humains, mon cœur est rempli d’une gratitude et  d’une admiration sans limite.

Après avoir trouvé le sens  fondamental de la vie, j’ai cultivé Dafa assidûment, sincèrement et avec tout  mon cœur. Comme ma compréhension de Dafa devient de plus en plus profonde, mon cœur devient plus ferme. J’aime Dafa d’autant plus que je l’ai obtenu  après tant d’années de difficultés. C’est une grâce dont je ne pourrai jamais m’acquitter même si je donnais ma vie pour cela !  Notre Maître bienveillant a tant supporté pour nous. Il ne regarde que notre cœur et n'a jamais accepté ne serait-ce qu’un penny. C’est seulement dans le Dafa que l’on peut vraiment éprouver la compassion de Bouddha !  Je comprends profondément qu’il n’y a pas de coïncidence pour les pratiquants. Même avec tout le langage humain, il serait impossible de décrire la compassion de notre Maître !

Pour aucun d’entre nous il n’est facile d’atteindre le Fa. Quelle que soit la difficulté de la situation, aussi insidieux que soit le mal, je pense que nous devons préserver le Fa fermement. Nous ne pouvons laisser aucune faille pour le mal et nous ne pouvons pas perdre l’occasion que nous avons eu tant de peine à obtenir. Lorsque j’envoie des pensées droites, je sens que  fais une brèche à travers les obstacles, couche après couche. La cultivation est quelque chose de sérieux. Si douloureux que soient les événements dans le règne humain, il ne s’agit vraiment que de peu d’année. Sans mentionner que ce que notre Maître supporte pour nous est beaucoup plus que ce que nous endurons nous-mêmes.  Chaque fois que je pense à ça, je me sens plus déterminée. Dafa est ce qui compte le plus dans ma vie et je confirme le Fa dans ma vie. J’espère sincèrement aussi que chaque pratiquant fera bien le pas dans cette dernière période de temps, et que chaque pas sera droit. Considérez  le Fa comme un  maître dans chaque chose. Prenez une ferme responsabilité comme particule de Dafa. Notre Maître prend la responsabilité pour chaque pratiquant authentique. Ne devrions-nous pas être d’autant plus                        responsable de nous-mêmes ? Pour finir, j’aimerais partager l’article du Maître "Le Coeur est clair naturellement" comme encouragement pour nous tous!

 La Loi sauve les êtres le Maître tient la barre,

 Une voile se hisse cent millions de voiles se déploient.

 Délaisser ses attachements le bateau allégé sera rapide

 Le coeur de l’homme est ordinaire et lourd il est difficile de traverser l’océan

 Vents et nuages soudainement changent le ciel manque de s’effondrer

 Les montagnes sont écartées la mer barattée des vagues effroyables déferlent.

 Cultiver résolument la grande Loi suivre le Maître de près

 Des attachements trop lourds la direction se perd

 Le bateau chavire la voilure se brise sauve qui peut

 Laver la boue et le sable complètement la lumière de l’or apparaît

 La vie et la mort n’en parlez pas avec de grandes paroles

 Pouvoir faire ne pas faire on voit la vérité

 Attendre qu’arrive un jour le moment de plénitude parfaite

 La vraie image apparaîtra dans sa grandeur sous le ciel la perplexité

 J’ai raconté brièvement comment j’ai obtenu le Fa, et quelques-unes de mes expériences. Je souhaite que nous cultivions assidûment ensemble dans ce dernier moment et la clarté sera assurément notre  futur. Merci!