"Clarifiez la vérité intégralement, ayez la pensée droite pour éliminer la perversité, apportez le salut aux êtres, préservez résolument la Loi" (La Grande Loi est indestructible).


Grève de la faim, par solidarité, dans la ville de Berne, Suisse

Des pratiquants de Suisse

Pour montrer notre solidarité avec les 130 grévistes de la faim au camp de travail de Masanjia, nous avons fait une grève de la faim de trois jours dans trois villes de Suisse – Berne, Genève et Zurich.

D’abord, nous avons eu des difficultés avec la police pour obtenir une autorisation. Après quelques efforts, nous avons réussi à parler avec un officier de police vers 16h. Notre dialogue a duré 45 minutes. Nous avons pu réparer un problème de confiance rompue. Nous sommes le premier groupe dans l’histoire suisse à recevoir une autorisation pour tenir une grève de la faim pendant trois jours et trois nuits. Cela nous a montré que la police était d’un bon soutien.

Quand nous nous sommes réunis le jeudi matin à 9h. à l’endroit que la police nous avait assigné, nous avons découvert que, de l’endroit qui nous était assigné, personne ne pouvait nous voir. Un pratiquant a téléphoné au chef de la police et a demandé s’il était possible de se mouvoir quelques mètres en avant où tout le monde pourrait nous voir. Il a répondu en disant que c’était le chef de tous les chefs de police qui avait signé l’autorisation et qu’il ne pourrait pas être rejoint avant le jour suivant ; mais qu’il allait essayer pour nous et qu’il nous ferait connaître la réponse aussi vite que possible. Cinq minutes plus tard, il a rappelé en disant que c’était ok. Nous nous sommes installés à cette nouvelle place pour les trois jours. Des pratiquants de la ville de Thoune ont renforcé notre petit groupe. Le deuxième jour, des personnes de la ville de Bâle nous ont rejoint. Ils sont restés jusqu’au samedi matin.

L’endroit était vraiment bien. Toute la journée, le trafic banlieusard passait devant nous sur leur chemin vers la ville. En plus, trois lignes d’autocar et une d’autobus allant au centre ville passait devant nous. Nous avons envoyé des pensées droites toutes les heures à l’heure exacte et distribué du matériel d’information aux passants. Cela nous donnait une occasion de parler aux gens. Même quelques voitures et vélos qui nous avaient d’abord négligés sont revenus en arrière quand ils nous ont vu dans le cercle. Ils voulaient savoir pourquoi nous faisions une grève de la faim. Il y a même un éditeur pour la Confédération (un journal local) qui est venu et nous a posé quelques questions. Il nous a dit qu’il nous enverrait un photographe pour prendre notre photo. Le matin suivant, le journal a montré une immense photo et le commentaire était très bien fait.

Au milieu de la nuit suivante, il a commencé à beaucoup pleuvoir. Complètement trempés, quelques pratiquants ont trouvé refuge pour quelques heures dans l’appartement d’un pratiquant. Deux pratiquants sont restés jusqu’à ce que nous revenions le matin suivant.

Le deuxième jour, nous avons eu des visiteurs qui sont revenus, car ils nous avaient vu le premier jour et ils désiraient avoir plus d’informations sur notre mission.

Un prêtre nous a rendu visite et il a passé en revue les affiches d’information. Il désirait nous apporter son soutien et parlera à une organisation des Droits de l’Homme sur notre croyance.

Dans la soirée, une femme s’est approchée de nous, nous grondant. Elle s’est très vite rendu compte que nous étions réellement de bonnes personnes quand nous lui avons expliqué la vérité. Alors elle a dit qu’elle désirait nous soutenir. Un vieil homme à qui nous avions donné un journal [de Falun Gong] le jour précédent s’est joint à la conversation et a dit à cette femme qu’elle devait lire ce journal, que c’était plein d’informations. Le jour suivant, il est revenu et a pris un autre journal.

Beaucoup de gens disaient que nous agissions bien et une personne a donné une tape sur l’épaule d’un pratiquant en disant : « Vérité, Bienveillance et Tolérance, c’est ce dont nous avons tous besoin maintenant. »

Une pratiquante avait les yeux fermés pendant qu’elle envoyait des pensées droites, elle a remarqué que tout avait une teinte violette et rouge. Quand elle a ouvert les yeux, elle a vu que le secteur entier, y compris la route, apparaissait jaune lumineux, ce qu’elle n’avait pas vu auparavant. Elle a eu l’expérience d’un grand sentiment de bonheur d’être là. Lorsqu’elle est arrivée à la maison, elle a ressenti une grande fatigue et elle a eu l’expérience de guanding. Elle a eu ensuite la diarrhée, qui était sanguinolente et contenait des choses qu’elle n’avait pas mangé. Son urine était aussi foncée que du café noir. C’est arrivé trois ou quatre fois. Ensuite elle a senti son estomac comme s’il y avait un grand trou dedans. Ses genoux étaient douloureux et brûlants. Après cela, les douleurs ont disparu. Le jour suivant, tout est redevenu normal et son corps entier semblait léger.

Samedi matin, nous avons eu la visite surprise du même chef de la police qui nous avait aidés précédemment. C’est un homme qui a un cœur bon et droit. Pendant la conversation, il nous a dit qu' « il traverserait le feu pour nous » et nous faisait une confiance totale. Il nous a ensuite dit qu’il avait fini de lire l’information que nous lui avions donné, mais qu’il n’arrivait toujours pas à comprendre le secret du Falun Gong et aussi pourquoi nous faisions une grève de la faim de trois jours. Un pratiquant lui a expliqué que le secret du Falun Gong est contenu dans les trois principes Zhen, Shan, Ren (Vérité, Compassion et Patience).