"Clarifiez la vérité intégralement, ayez la pensée droite pour éliminer la perversité, apportez le salut aux êtres, préservez résolument la Loi" (La Grande Loi est indestructible).


Employer des pensées droites pour aller à l'encontre des effets des

drogues injectées de force

(Clearwisdom.net)

        Je suis Yiaopeng (pseudonym) une pratiquante de 24 ans de la ville de Jinzhou, Province de Liaoning. Ce qui suit est mon expérience personnelle de la persécution.         Le 12 août 2001, je suis allée à la Place TianAnMen pour valider Dafa.  Lorsque je suis arrivée à l'entrée, j'ai acheté un billet pour visiter la  Place.  J'ai attendu patiemment jusqu'à presque  9h00, puis j'ai suivi le premier groupe de touristes japonais montant vers le mur du château.  On pouvait voir des agents de sécurité et la police en civil tout partout.  Du haut du mur, je pouvais voir l'immense foule de touristes en bas.  Ne perdant pas de temps, j'ai commencé à  lancer des dépliants du Fofa.  Lorsque j'étais prête à dérouler une bannière disant  "Falun Dafa est la Vraie Loi", trois policiers en civil, deux hommes et une femme,  ont soudainement apparus.

Ils m'ont poussée par terre et  ils ont saisi  la bannière.  J'ai immédiatement élevé la voix et j'ai crié:  "Falun Dafa est bon, Falun Dafa est juste.  Retournez l'honneur à notre Maître Li".  Lorsqu'ils m'ont entendu crier, ils m'ont battue encore plus fort.  J'ai senti une paire de mains m'étrangler, essayant de m'empêcher de crier.  Ils m'ont traînée en bas des escaliers, mise de force dans une  camionnette et ils m'ont conduite à la station de police locale de TianAnMen.

À la station de police, deux officiers d'âge moyen ont commencé à me questionner.  En voyant que je ne coopérais pas, ils m'ont frappée et donnée des coups de pieds.  L'un d'entre eux m'a frappée tellement fort sur une oreille que j'en ai perdu l'ouie pour un bout de temps.  Comme ils ne recevaient aucune réponse de ma part, ils m'ont enfermée dans une pièce avec quatre autres pratiquantes.

Vers 19h.00, les treize personnes arrêtées ce jour-là, ont été amenées dans une camionnette au centre de détention de Mentougou.  En chemin, nous avons crié à tue-tête: "Falun Dafa est bon. Restaurer le bon nom de Maitre Li". Même les passants pouvaient entendre nos voix.  Quelques taxis se sont arrêtés pour écouter ce qu'on avait à dire.

En arrivant au centre, ils ont pris notre photo, ils ont fait un bilan de santé et nous ont alors envoyé pour un questionnaire, une par une.  J'ai été amenée dans une pièce ou attendaient trois officiers.  Après s'être assurés que j'étais bien attachée à la chaise, ils ont commencé à m'interroger tout en me frappant.  Mais cela  ne m'a pas ébranlée.  Ils m'ont interrogée jusqu'à quatre heures du matin, mais je n'ai toujours pas révélé mon nom, ni mon adresse.  En voyant que je ne cédais pas, ils m'ont mis dans une cellule avec 19 autres pratiquantes.  Ils m'ont laissée dormir sur le plancher de ciment.

        Ce soir-là, deux autres pratiquantes ont été amenées dans la cellule et quatre autres pratiquantes dans une autre cellule.  Les hommes pratiquants étaient enfermés dans des cellules séparées. Trois d'entre nous, avons donc décidé de protester en faisant la grève de la faim.  Peu de temps après, les autres ont suivi.  Quatre jours après le début de la grève de la faim, le personnel médical a décidé de nous forcer à manger.  Tout d'abord, ils nous ont attachés à des chaises et ils ont immobilisé nos têtes. Alors, ils ont ouverts nos bouches avec des pinces pendant qu'ils y inséraient un tube.  Ils m'ont fait ça à quatre reprises. Chaque fois, ils m'ont droguée, pour essayer d'affaiblir ma volonté.  Après, je me sentais chancelante et mes jambes ne répondaient plus.  Sans hésitation, j'ai formulé rapidement cette pensée droite: "Aucune drogue ne m'affectera. Personne n'ébranlera ma foi en Dafa."  Immédiatement, la drogue a perdu  son effet.

En Octobre 1999, j'avais été arrêtée lorsque j'étais allée faire un appel à Beijing.  Apparemment, ils avaient trouvé mon rapport précédent sur Internet.  Le cinquième jour, l'officier Yao, le chef du mouvement de la persécution dans ma ville natale, est venu me chercher.  Il m'a dit: " Ils y a plusieurs pratiquants du Falun Gong qui font la  grève de la faim à travers le pays.  Si un ou deux d'entre vous meurent cela ne nous dérangera pas." Parce que j'avais protesté à la Place TianAnMen à Beijing, qui est un endroit politiquement stratégique, la police de Beijing ne le laissa pas m'emmener.

Après quinze jours de grève de la faim, ils m'ont fait un autre examen physique.  Ils ont essayé de mesurer la pression de mon sang, mais ils n'en trouvaient pas.  Ils ont pris les mesures à trois reprises, avec les mêmes résultats.  En s'inquiétant, ils m'ont attachée à une chaise et ils m'ont injecté un liquide dans mon corps.  Pour détruire cet effet, j'ai rapidement formulé cette pensée droite: "Je rejette tout ce qui entre dans mon corps.  Je n'accepterai rien de mal dans mon corps."

Durant cette période, nous avons entendu dire qu'un pratiquant était sur le point de mourir sous la torture.  Une prisonnière nous a dit que trois jours avant notre arrivée, deux autres pratiquants, un homme et une femme avaient été torturés à mort.  Parce que la police n'a pas pu trouver leurs noms, ils ont été incinérés secrètement.

 Le 18ième jour, je n'avais plus que la peau et les os.  Ayant peur que je meure en captivité, ils ont contacté l'officier de ma ville natale pour qu'il vienne me chercher.  Après être arrivée dans ma ville, les autorités locales m'ont emprisonnée pour un autres trois jours. Vingt-et-un jours après le début de la grève de la faim, ils me relâchèrent sans condition.

 Pendant que j'étais partie, les autorités locales ont mis mon père en détention, sans aucun papier légal, ni procès et sans en avoir informé les membres de ma famille.  Leur excuse était de les assister dans  leur enquête pendant 15 jours.  Après le  quinzième jour, ils n'ont pas voulu le relâcher à moins qu'il ne paie 3000 Yuan comme amende. Il est encore en détention.

 Lorsque je suis allée à Beijing, les autres pratiquants en captivité étaient encore en grève de la faim.  Leur vie est en grave danger et je n'ai aucun moyen de savoir dans quel état ils sont.  Après mon retour, j'ai été mise sous surveillance 24 heures sur 24 avec  quelqu'un qui reste dans ma maison en permanence.  Est-ce que c'est ce que le gouvernement appelle: " La meilleure période dans l'histoire des droits humains en   Chine ?"