"Clarifiez la vérité intégralement, ayez la pensée droite pour éliminer la perversité, apportez le salut aux êtres, préservez résolument la Loi" (La Grande Loi est indestructible).


  La Persécution que j’ai endurée à Beijing

(Clearwisdom.net) Je suis un pratiquant âgé de 56 ans de la Province de Hubei.  En compagnie d’autres pratiquants, je suis allé à la Place TianAnMen, le matin du 22 juillet 2000. L’endroit était bondé de touristes et de voitures de police; en fait il y avait davantage de policiers que de civils.

C’était une journée très chaude, plus de 40oC (104oF). Sur la Place, nous pouvions voir que plusieurs groupes de pratiquants se faisaient arrêter les uns après les autres et mettre dans des voitures. Quelques secondes après avoir commencé les exercices de méditation, nous nous sommes aussi fait arrêter, nous avons été projetés dans un véhicule et amenés au poste de police. Ils nous ont amené en groupe dans la cour centrale du poste, puis ils ont divisé notre groupe et ils nous ont transférés dans différents postes de la ville. On m’a changé plusieurs fois de véhicule en cours de route. J’ai remarqué qu’ils prenaient souvent des routes secondaires, évitant les voies importantes. Finalement, ils m’ont obligé à entrer dans un petit véhicule.  Deux policiers m’ont poussé dans le coffre. Sans ventilation et recevant les gaz d’échappement, la température atteignait au moins 50oC (122oF). Quelques heures plus tard, on m’a envoyé au poste de police du district de Tiancun, Sécurité publique de Beijing. Nous étions trois, dont une pratiquante de 23 ans de la province de Shandong et une autre pratiquante de Baoding, Province de Hebe.

Peu de temps après mon arrivée, quatre policiers m’ont menacé, en prononçant plusieurs mots orduriers. Un d’entre eux, qui semblait âgé d’une trentaine d’années, a apporté un fusil de chasse, l’a pointé sur mon buste en disant  «  Si je tire, on me récompensera et tu ne pourras loger aucune plainte. Demande à ton Maître de venir te sauver. » Il a sacré et il a actionné son fusil, la balle est passé à côté de mon corps et est allé frappée contre le mur derrière moi.

Ce soir-là, le policier le plus vil est venu me voir. Il m’a amené dans une pièce isolée au quatrième étage et il s’est mis à me torturer. Il a tordu mes bras derrière mon corps en me causant un mal horrible. J’ai crié fort pour exposer le mal, essayant de me faire entendre de quelqu’un de l’extérieur. Alors le mal a eu peur. Tous les policiers sont venus pour me faire taire. Le policier vil s’est mis à me frapper au ventre et à l’estomac. Je ne pouvais plus respirer et j’ai vomis violemment et je me suis évanoui.

Après avoir à peine repris conscience, ils m’on mis nu. Huit ou neuf policiers se relayaient pour me battre. Quand l'un était fatigué, un autre le remplaçait. Ils ont frappé chaque partie de mon corps, prenant leur temps pour me torturer. Un des policiers a tiré si fort sur mes cheveux, que ma tête en fut soulevée; un autre voulait enfoncer ses doigts dans mes yeux, en disant « Je vais t’enfoncer les yeux! ». Deux policiers ont tiré mes bras pour en faire une croix. Ils ont tiré sur mes oreilles et mes joues, m’ont pris par la gorge en m’étouffant. Deux autres policiers étaient extrêmement sadiques; en prenant leurs ongles, ils ont coupé mon mamelon jusqu’à ce qu’il tombe. Mon corps entier étaient couverts de blessures et saignait des coupures de leurs ongles. Ils prenaient du plaisir à me torturer, certains en riant, révélant leur nature perverse.

Un chef policier m’a interpellé » Es-tu humain ? Je crois que tu n’es pas humain, tu es déjà un dieu. Aujourd’hui, je vais te consacrer dieu. Ils m’ont collé à un banc et chacun d’eux a utilisé ses paumes et ses poings pour frapper mon cou et ma colonne. Puis ils m’ont fait tenir debout afin que chacun d’eux puisse brûler mon corps avec une cigarette, allumant même le feu sur mes parties génitales. Ensuite, ils ont frappé mon visage de toute leur force, chacun  leur tour.

Vers 4h:00 du matin, ils ne savaient plus comment me torturer. Leurs mains leurs faisaient mal à force de me battre. Ils ont alors tenté, de me forcer, à me jeter par la fenêtre. Ils ont ouvert la fenêtre, m’ont fait tenir debout sur un tabouret en criant  « Si tu crois en ton Maître, saute de l’immeuble ». Ils criaient tous ensemble : « Saute, saute, si tu ne sautes pas, nous allons te faire sauter ». Si je n’avais pas eu beaucoup de volonté de vivre, je ne serais pas en vie aujourd’hui. Ils ont finalement échoué à me faire sauter.

La pratiquante de 23 ans de Shandong a aussi subi les tortures intenses des forces perverses; les policiers ont déboutonné toute sa robe, frappé son visage, brûlé ses seins avec leur cigarette, puis ont mis une dizaine de cigarettes allumées dans sa brassière.

De 9h:00am, le 22 juillet jusqu’à plus de 3h:00pm le jour suivant (23juillet) je n’avais pas le droit de manger, dormir ou boire. J’ai subi leurs tortures pendant 30 heures.

Après cela, on m’a envoyé au Bureau des représentants de Guangshui à Beijing. Un policier dénommé Liu, surnommé « le Tigre du Nord-Est " qui avait un entraînement dans les arts martiaux, m’a violemment frappé sur tous le corps en disant : « Je vais te transformer en dieu aujourd’hui ». Mon œil gauche était blessé et une de mes côtes brisée. Il m’était pénible de me lever ou de m’étendre. On m’a amené au poste de détention de Guangshui  avec plusieurs blessures. Quand le centre m’a relâché, mon unité de travail a arrêté de payer ma pension, me donnant seulement 250 Yuan par moi, ce qui est très insuffisant pour m’occuper de ma famille.

Voilà le régime que de Jiang appelle : Le meilleur moment des droits humains.