Le Ministre Français des Affaires Etrangères: l'Union européenne a exprimé à plusieurs reprises la préoccupation que lui inspire la répression du Falun Gong

"Clarifiez la vérité intégralement, ayez la pensée droite pour éliminer la perversité, apportez le salut aux êtres, préservez résolument la Loi" (La Grande Loi est indestructible).

---

Le Ministre Français des Affaires Etrangères:  l'Union européenne a exprimé à plusieurs reprises la préoccupation que lui inspire la répression du Falun Gong

[Site Minghui]

Récemment, un pratiquant a reçu, de Monsieur le Député Pierre-André WILTZER, la réponse de Monsieur le Ministre des affaires étrangères à sa question écrite. Monsieur WILTZER demande au Gouvernement français de prendre les mesures nécessaires pour que le gouvernement chinois mette un terme aux persécutions des pratiquants du Falun Gong pacifiques et généreux. Le Ministre des affaires étrangères français indique dans sa réponse que "l'Union européenne a exprimé à plusieurs reprises la préoccupation que lui inspire la répression du Falun Gong" et que la France aurait voté en faveur du projet de résolution américaine concernant la situation des droits de l'Homme en Chine.

______________________________________

ASSEMBLEE

NATIONALE

DEBATS PARLEMENTAIRES   JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE

Remises à la présidence de l’Assemblée nationale

REPONSES
des ministres aux questions écrites

Politique extérieure

(Chine – droits de l’homme)

   65864. –  17 septembre 2001. – M. Pierre-André Wiltzer appelle l’attention de Mr. Le ministres des affaires étrangères sur la répression organisée par le gouvernement chinois à l’encontre de ceux de ses concitoyens qui pratiquent la méthode bouddhiste falun Gong. Méthode de méditation profondément ancrée dans la tradition et fondée sur des principes de paix et de générosité, falun Gong est présentée par les autorités chinoises comme un mouvement politique subversif à la solde des puissances étrangères ou comme une secte obscurantiste, désinformation  permettant de légitimer la répression. Falun Gong est pratiqué par près de 100 millions de Chinois, et il est probable que les statistiques parvenant en Occident sur le nombre de personnes arrêtés, torturés ou exécutées sont bien inférieures à la réalité. Il lui demande de veiller à ce que le gouvernement français soutienne avec vigueur le projet de résolution présenté par les Etats-Unis à la commission des droits de l’homme de l’ONU pour que le gouvernement chinois mette un terme aux persécutions des adeptes du falun Gong.

   Réponse. –  La France suit avec attention la répression dont font l’objet en Chine les membres du Falun Gong et les violations des droits de l’homme dont ils peuvent êtres victimes à l’occasion d’une campagne commencée en 1999. Quoique le nombre des personnes touchées par celle-ci fasse l’objet d’estimations contradictoires, la France, comme ses partenaires européens, note, avec l’inquiétude, une nouvelle intensification de la répression depuis l’automne dernier, et de nombreuses allégations de torture sont rapportés. Sans se prononcer sur la nature complexe du Falun Gong, ni sur les principes philosophiques qui le sous-entendent, la France est vigilante sur la question du respect par la Chine de l’Etat de droit et des droits de l’homme. Son attachement au respect des libertés fondamentales, et notamment de la liberté d’expression, de la liberté d’association et de la liberté de croyance, est régulièrement rappelé aux autorités chinoises à l’occasion de rencontre bilatérales et au niveau européens. Dans le cadre du dialogue euro-chinois sur les droits de l’homme, lors du Conseil des ministres des affaires étrangères de l’Union européenne, le 22 janvier 2001, ou devant l’Assemblée générale des Nations unies, l’Union européenne a exprimé à plusieurs reprises la préoccupation que lui inspire la répression du Falun Gong. Lors de la dernière session de la commission des droits de l’homme, conformément à la position de vote commune adoptée par les membres de l’Union européenne le 19 mars 2001, la France s’est opposée, par principe, à la motion de non-action déposée par la Chine et aurait voté en faveur du projet de résolution américain s’il avait été mis aux  voix.