"Clarifiez la vérité intégralement, ayez la pensée droite pour éliminer la perversité, apportez le salut aux êtres, préservez résolument la Loi" (La Grande Loi est indestructible).


Mon expérience de rectification de la Loi : récit d'une lycéenne

D'une pratiquante de la Chine continentale

Le 15 novembre 2001

(Vraiesagesse.net)

Le 5 septembre dernier, j'ai pu finalement réaliser mon souhait en prenant le train à destination de Beijing. Quand il est arrivé à Tianjin (une ville proche de Beijing), mes yeux étaient comme deux sources remplies de larmes et j'ai dit silencieusement : « Oh ! Grand Maître, votre disciple est arrivée en retard et vous avez trop souffert pour elle ! »

Je suis arrivée finalement à la place Tian An Men le 6 septembre. J'ai déployé une banderole que j'ai brandie avec mes deux mains devant le drapeau national, et j'ai crié du fond de mon coeur : « Falun Dafa est un enseignement droit ! Rendez justice à mon Grand Maître ! » Mes cris étaient stupéfiants. À ce moment, de plus en plus de gens autour de moi, incluant un/des reporter(s) étrangers se sont approchés de moi. Deux policiers se sont précipités vers moi et ont saisi ma banderole. Cependant, j'ai pu crier seulement deux fois et je ne pouvais donc retourner à la maison. Je dois crier encore pour informer les gens que le Falun Dafa est bon. Alors, rassemblant toute mon énergie, j'ai crié très fort : « Falun Dafa est un enseignement droit ! Rendez justice à mon Grand Maître ! -- » Voyant que beaucoup de personnes m'écoutaient, j'ai puisé toute mon énergie pour crier. Étant donné que je voulais rectifier la Grande Loi, il me fallait atteindre ce but.

Une voiture policière était déjà arrivée mais je n'avais peur de rien. Deux policiers m'ont poussée dans la voiture. Installée à l'intérieur, j'ai ouvert la fenêtre et crié. J'ai vu tellement de gens me regarder avec admiration sur la place Tian An Men et beaucoup avaient les larmes aux yeux. Peut-être qu'ils étaient anxieux de savoir où cette lycéenne serait emmenée et si sa vie serait en danger. En me rendant compte de leurs bonnes pensées, j'ai crié de toutes mes forces.

Les méchants policiers m'ont poussée et m'ont tenue sur le sol durant le trajet jusqu'à la station de police. Ils m'ont poussée dans une petite salle. Un d'eux a enroulé ma tête avec la banderole, en essayant de prendre ma photo. Je ne voulais pas me faire photographier.

Puis ils m'ont transférée à une autre station policière, où les policiers ont agi comme une bande de bourreaux. Après avoir pris mes effets personnels, ils m'ont demandé mon nom et adresse. Un d'eux a dit : « Réponds-moi s'il te plaît, sinon tu perdras ton gagne-pain (travail) ». Ils m'ont tous dit avec hypocrisie : « Si tu nous dis ton nom, on te laissera partir chez toi. » Je ne les ai pas répondu. Une heure après, ils sont soudain devenus hostiles et ont mentionné qu'ils utiliseraient la manière forte parce que la manière douce n'a pas marché. Puis, un d'entre eux a fermé les stores des fenêtres et un autre m'a montré une paire de menottes. Ils m'ont encore demandé si j'allais répondre sinon ils allaient me torturer. Je n'ai pas tenu compte de leur question.

Ils ont apporté une serviette en toile pour me bander les yeux. Deux autres brutes m'ont poussée au sol et ont attaché mes mains avec les menottes derrière le dos. Un d'eux a pesé son pied sur mon cou me faisant haleter. Ils ont installé une chaise sur mon corps et attaché mes pieds avec une corde. En sus, deux policiers malveillants m'ont tenue de manière à ce que je ne puisse faire aucun mouvement. Puis, ils ont commencé à m'électrocuter avec un bâton électrique partout sur le corps (les parties sensibles, le dos, la poitrine, les parties génitales et les plantes des pieds). J'ai crié de douleur. Ils ont dit que si je refusais de dire mon nom, ils continueraient à m'électrocuter. Je n'ai rien répondu et ils ont continué jusqu'à ce que le bâton ait épuisé l'électricité. Puis ils l'ont rechargé et le supplice a recommencé de plus belle. Après que le bâton ait été rechargé trois ou quatre fois, mon corps était devenu engourdi.

Puis, ils ont appliqué deux bâtons électriques simultanément sur moi. Comme je gardais le silence, ils ont continué jusqu'à ce que la douleur soit devenue insupportable. Un des brutes a piétiné mon cou et ma gorge pour m'empêcher de respirer. Évidemment, ils étaient en train de me tuer. C'est à ce moment-là que je n'étais plus capable d'endurer. J'ai dit mon nom et ils m'ont jetée dans une petite cellule.

J'ai seulement quinze ans. Cependant, ils m'ont cruellement torturée. Qu'ils étaient méchants ! Puis, je me suis souvenue des disciples de Dafa qui ont dédié leur vie à la rectification de la Loi. Je dois m'enfuir et informer les gens des méfaits de la bande de crapules dans le gouvernement de Jiang Zemin. Ils ne veulent même pas libérer une lycéenne. J'aimerais demander une question à ces policiers malveillants qui se sont vendus à Jiang : «N'avez-vous pas des parents, soeurs ou frères ? »

Après avoir arraché mon nom, ils ont demandé à mes parents 4 000 Yuan pour ma libération. Notre famille mène une vie pauvre. Mes parents travaillent durant l'année et reçoivent seulement 2 800 Yuan. Les policiers ont dit que ce n'était pas suffisant. Alors mes parents ont emprunté 300 Yuan et ont payé en tout 3 100 Yuan aux policiers.

Puis, j'ai été ramenée au « Bureau 610 » de la localité. En me voyant pleine de blessures sur le corps, les gens à la prison n'ont pas osé me recevoir. Ils avaient peur que je meure dans leur prison. Alors, ils m'ont laissée partir à la maison pour me soigner. Chez moi, je sentais une odeur de peau brûlée. Je me suis dit : « Je dois écrire un récit pour aviser les gens que la persécution des forces perverses continue de plus belle, mais elle ne peut ébranler la détermination des disciples de Dafa. »

http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2001/12/3/16462.html

http://minghui.ca/mh/articles/2001/11/28/20542.html